Childfree ou le choix de ne pas avoir d’enfants

Une fois passé les 30 ans, lorsque vous dites à quelqu’un que vous n’avez pas d’enfants, suit automatiquement la question du pourquoi – ce qui manque de tact je trouve parce que si de mon côté c’est un choix, ce n’est pas le cas de tous. Mais alors, une fois que vous répondez que vous n’en voulez pas, vient le grand POURQUOI sur un ton choqué et presque dubitatif, comme si vous veniez d’annoncer que vous étiez originaire d’une autre planète. La planète des childfree, oui… Un choix de vie qui touche de plus en plus de monde. Des personnes qui, comme moi, font le choix de ne pas avoir d’enfants, parce qu’ils n’en ressentent pas l’envie ou le besoin, ou simplement par esprit d’indépendance. Chacun est libre de ses choix, n’est-ce pas? Alors, je vous partage le mien et peut-être qu’il permettra à certains de mieux faire le leur en cas de doute sur la question 😉

Pourquoi je ne souhaite pas avoir d’enfants ? Et toi pourquoi tu en veux ?

Au début, je m’évertuais à répondre mais plus j’exprimais ma façon de penser, plus j’avais le sentiment que je devais me justifier. Or, s’il y a bien une chose qui me dépasse totalement, c’est le fait de devoir justifier ses choix et donc son état d’esprit. Bref, lorsque je me suis mise à répondre par cette question de « Et toi pourquoi tu veux des enfants ? », les réponses m’ont plutôt déçues. Je m’attendais à quelque chose de plus transcendant que : « c’est la vie », « c’est ça être une femme », « quand tu seras vieille et sans enfants, tu seras toute seule »… La seule réponse que j’ai reçue et qui fait sens, c’est que l’enfant est le fruit de l’amour entre deux personnes ; ensemble ils créent cet enfant par amour.
En fait, dans leurs réponses, je dénote plutôt des croyances transmises qui motivent le fait d’avoir un enfant. Aucune réponse non plus qui touchait l’enfant même. J’aurais espéré un « le plaisir de lui faire expérimenter la vie et découvrir le monde » ou « le bonheur de le porter et de l’aimer »… Toutefois, la réponse ne me concerne pas. Personne n’a à justifier son pourquoi il en veut ou pourquoi il n’en veut pas. Et je comprends parfaitement que la plupart des femmes et des hommes en ressentent le besoin, sans réellement savoir l’expliquer ; la reproduction étant naturelle chez tous les êtres vivants. (Mais comme dit le slogan « biology isn’t destiny » 😉 )
D’ailleurs, encore heureux que la plupart des gens veulent des enfants. Il parait que l’Europe est déjà une population vieillissante… Mais je privilégie le fait d’avoir des enfants lorsque cela est naturel, et non parce que c’est la « chose à faire ».

Alors, qu’est-ce qui motive MON choix de ne pas avoir d’enfants ?

Cela fait longtemps que je sais et que je sens que je ne veux pas d’enfant. Lorsque j’étais petite et que je me projetais dans le futur, je m’imaginais avec une maison, des animaux et un travail, mais pas d’enfants. Par la suite, j’ai réfléchi à ce sentiment intuitif : je préfère faire d’autres choses avec le peu de temps qui m’est donné sur cette terre. Je veux engranger des connaissances, (…) et en transmettre à mon tour.
Ce n’est pas moi qui ai dit cela mais ça aurait pu l’être, à peu de mots près ! Lorsque j’ai lu cette interview dans un magazine (Gaël de novembre 2012), je me suis retrouvée dans le discours d’Isabelle. Elle évoque également la question de la surpopulation ; point que je partage. Et le fait de ne pas avoir cet instinct maternel, ainsi que la liberté de mouvement et de vivre sa vie comme elle l’entend, ce qui est difficilement compatible avec une vie de famille. Comme elle le dit si bien « beaucoup de gens essayent de tout faire et se retrouvent submergés par le stress » et plus loin elle partage exactement le fond de ma pensée, avec ‘mes’ mots : « Selon moi, être authentique, c’est suivre ses choix et oser les exprimer ».
Suite à cette lecture, je me suis dit qu’il était temps d’en parler ici. Et puis, maintenant, lorsque la question me sera posée du fameux « pourquoi », je passerai mon smartphone et je dirai « tiens, lis ceci, ça répondra à ta question. Tu pourras toujours laisser un commentaire – LOL » 😉

En résumé, je suis childfree * parce que :

  1. Je n’en ai jamais ressenti l’envie ni le besoin. Il se peut que ce soit lié à des croyances mais j’accepte cela entièrement et je m’en porte très bien.
  2. Ma liberté est essentielle. Je veux pouvoir me mouvoir et évoluer, sans attaches ni considérations pratiques. J’avoue aussi apprécier le calme et un enfant ce n’est pas de tout repos ni silencieux. (Ouhlala que je suis égoïste! Dixit ceux qui font des enfants pour EUX ;-))
  3. J’estime qu’il y a assez d’enfants sans parents qui seraient heureux d’avoir un parent adoptif ou un parrain ou une marraine. Toutefois je comprends et respecte totalement que l’on puisse vouloir féconder son propre enfant. (Dans mon cas, je ne souhaite pas adopter d’enfants bien que j’y ai pensé mais cela ne correspond pas à mon style de vie et j’en ai parlé avec des personnes concernées. Par contre, j’aime beaucoup le concept du parrainage qui permet à un enfant orphelin de recevoir un toit et une éducation dans son pays, grâce à un soutien anonyme ou non de mon côté.)
  4. Je pense que l’on peut être femme sans être « mère » (contrairement aux discours de certaines). Et mieux encore, je suis mère à ma façon parce que je crée, je nourris, et je transmets. Pour paraphraser l’article de Gaël, ma créativité s’exprime autrement que dans la maternité. 
  5. Enfin, si je voulais avoir des enfants, je voudrais lui apporter tout ce dont il a besoin et que je ne serais pas en mesure de le faire à ce stade. Bien sûr, tout ce dont il aurait réellement besoin, c’est de l’amour et il l’aurait de façon inconditionnelle ; ça coule de source. Cependant, j’estime que certains environnements et styles de vie lui seraient plus bénéfiques que d’autres. Or pour lui offrir cela, je devrais faire des choix qui ne conviennent pas aujourd’hui. Il est déjà assez « difficile » de prendre réellement bien soin de soi (alimentation, soins, lieu de vie, activités…)
  6. Je suis heureuse sans avoir d’enfants, ce qui semble dépasser certaines femmes et mères qui ne conçoivent pas le bonheur sans enfants. Et si c’est leur croyance…

*Childfree est un terme utilisé apparemment pour désigner les ‘non-parents’ par choix. Il va de soi que ce choix n’engage que moi et que je trouve les enfants formidables; je n’ai juste pas envie d’en avoir 😉

J’ai l’impression que beaucoup de gens font des enfants sans être prêts, mais juste parce que c’est la chose à faire, le modèle à suivre. Je crois qu’il faut s’aimer et être responsable pour avoir des enfants, sinon on arrive à des situations dramatiques et traumatisantes.

Childfree : les chiffres

busy life gets in the wayDans l’article de Gaël, on pouvait lire que près de 60% des femmes de 30 ans au Japon sont sans enfants (contre 24% en 1985), qu’un tiers des femmes en Allemagne renonce à la maternité après des études supérieures. Idem en Finlande et en Angleterre. La moyenne en Europe se porterait à 9% de femmes entre 20 et 40 ans qui ne souhaiteraient pas avoir d’enfants.
Bien entendu, il y a ici l’impact du changement culturel: La femme ne reste plus au foyer mais fait des études et rêve d’une carrière professionnelle. Toutefois lorsqu’elle veut combiner son désir d’être mère, épouse et businesswoman à la fois, cela peut mener à une vie stressante tant pour elle que l’enfant…

Femmes et hommes, sentez-vous libre de partager plus bas si vous avez ou non un enfant. Pourquoi ou pourquoi pas. Si c’était à refaire… Comment vous vivez votre situation familiale…

MERCI 🙂

Lien Permanent pour cet article : http://purenrgy.com/childfree/

(71 commentaires)

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    • Marie on 7 juillet 2013 at 16:07

    Bonjour Héloïse,

    Sujet surprenant, mais qui me ravit !
    9% seulement de femmes qui en Europe ne désirent pas d’enfants ?

    Je n’ajouterai rien à ton article de bien fondamental. Tu as traité le sujet de manière très exhaustive.
    Pour ma part, je n’entends plus rien à ce sujet depuis que j’ai trouvé cette parade, qui n’est pas de moi, mais inspirée des philosophes antiques :
    « Quand on ne se crée plus soi-même, on procrée. » Tu l’as dit avec tes mots.
    Je t’assure qu’après, on te fiche la paix !!!

    Bien sûr il y a ceux qui ne pigent pas. Créer ? Se créer ? Vous parlez de quoi ?
    Alors là, je signale que moi je ne me permets pas de demander pourquoi tout le monde ou presque enfante.
    Parce qu’au vu du résultat en terme de Bonheur Intérieur Brut, la démonstration n’est pas faite ! Et ce serait légitime donc de donner des motivations sérieuses…
    En réalité, la motivation est tellement égoïste et égotique : assurance, pour un temps du moins, d’obtenir de l’affection, la vieillesse protégée, le conformisme surtout. Un enfant ne vous quitte pas pour d’autres parents.
    C’est une garantie affective.
    Mais comme tu le dis, les croyances sont libres. C’est le résultat que l’on peut juger. Et là les générations se suivent et répètent apparemment les mêmes recettes épanouissantes. Tant pour les enfants que pour les parents.
    Tant que les humains ne croissent pas en conscience, procréer est un acte bien risqué.
    On leur a dit : « Croissez et multipliez ». Mais on s’est bien gardé (les religions) de dire que c’était en conscience qu’il fallait croître et pas en nombre !!

    En tous cas tu es parfaitement cohérente avec le sujet de ton blog, et dans ce domaine c’est bien rare.
    Merci donc !

    Amitiés.
    Marie.

    1. Bonjour Marie,

      Tu relèves un excellent point avec ta métaphore du croître et le procréer! Je n’avais pas vu cet aspect-là et c’est mon ressenti aussi. J’ai besoin de croître, de m’épanouir et de vivre tout simplement, et de partager cela avec d’autres comme on l’a fait pour moi et avec moi dans le passé. Et c’est ma façon de créer et de me créer.
      Merci pour tes réflexions toujours aussi pertinentes 🙂

      Oui, 9% en moyenne pour l’Europe, ça reste bas. Certains pays sont à 20% comme l’Allemagne…

      Bien entendu, encore heureux que beaucoup veulent des enfants.
      Il parait que l’Europe est déjà une population vieillissante… 😉
      Mais il faut avoir des enfants lorsque cela est naturel et non parce que c’est la « chose à faire ».

      Je vois dans ta réaction et celle des autres, ici et via facebook, que je ne suis pas la seule à avoir entendu des motivations comme: obtenir de l’affection et la vieillesse protégée que tu cites. J’avoue avoir été ébahie de ce genre de motifs qui ne m’ont jamais effleuré l’esprit! Je respecte entièrement le point de vue de chacun, toutefois là je suis perplexe. Enfin, chacun sa vie et son chemin…

      Merci Marie! J’essaie en effet de rester cohérente dans mes propos, mes actions… En somme je crois que si l’on est authentique avec soi-même, la cohérence est naturelle.

      Porte toi bien 🙂 et à bientôt,
      Héloïse

    2. ps: je partage aussi tes newsletters (sur le foie etc) à quelques personnes qui en tireront surement bénéfices 🙂

      • Arnaud on 9 juillet 2013 at 07:13

      Bonjour Marie,
      Ta réponse me ravit.
      Merci ,ca fait du bien de lire ca.
      Cordialement
      Arnaud

        • Marie on 11 juillet 2013 at 20:23

        Bonsoir Arnaud,

        Désolée de te répondre si tard.
        J’apprécie particulièrement ce commentaire venant de toi, je te lis chez Hannah et je sais que tu as compris ce que je voulais dire.
        Il ne s’agit pas en fait d’une opinion, mais de la survie de l’humanité. Qui ne se fera pas par le nombre mais par la conscience. Le nombre ne fait qu’augmenter le besoin de conscience.
        On est au-delà des opinions. Tout ne se vaut pas…
        Pourquoi l’humanité est-elle dans l’état où elle est ?

        Amicalement.
        Marie.

        1. Entièrement d’accord avec toi Marie : l’évolution – ainsi que la survie – de l’humanité ne pourra se faire qu’ avec un changement / une élévation de conscience …d’ailleurs : la crise mondiale est d’ordre spirituelle …
          sans ce changement de conscience , l’on ne pourra pas s’extirper de cette impasse qu’est la crise qui a l’air sans fin …
          si la planète va si mal , c’est parce que l’humanité est elle-même malade …et cela crée une sort de cercle vicieux : en infligeant de la souffrance aux autres formes de Vie – y compris à ses semblables – elle se l’inflige soi-même …

          son salut passera par cette prise de conscience que toutes les formes de Vie se valent , sont précieuses et se doivent d’être respectées / aimées …

          ubuntu  » je suis parce que nous sommes  » 🙂

          belle journée

          • Arnaud on 15 juillet 2013 at 18:17

          Bonsoir Marie,
          Je suis tout rouge!!!! hi hi
          Ta réponse m’ honnore ! A mon tour saches que tes mots me vont droit au coeur.Et oui je pense te comprendre hi hi!!
          Je vais aller voir un peu qui tu es sur ton blog.
          cordialement
          Arnaud
          ps: Héloise, je ne comprends pas pourquoi tu ecris  » heureusement que beaucoup veulent procréer »!!!!
          Je ne vois rien de mauvais à cela et peut etre que l’envie me viendra un jour comme je te l’écrivais mais je ne vois rien de mauvais non plus à ce que l’humanité s’éteigne!!! ou serait le problème? Le divin prend cette forme mais le divin ne se résume pas à cette forme! Nous ne sommes pas notre corps Héloise! je suis surpris que tu écrives ca!!
          ps:Je me marre tout seul car j’ai peut etre lacher une bombe là!!! mdr

          1. Arnaud, je t’entends rire jusqu’ici 😉

            Et moi, je m’étonne de l’interprétation que tu fais de ce bout de phrase.
            Cela en dit plus sur toi que sur moi, parce que ce sont des questions que je ne pose pas: est-ce bien, est-ce mal, si l’humanité s’éteignait, etc.
            Je ne me les pose pas parce que (selon moi) rien n’est mal, ni bien, et que la vie est éternelle; sous une forme ou sur une autre exactement étant donné que nous pure énergie (au même titre que tout ce qui Est.)

            J’ai ajouté cela en réponse à plusieurs commentaires reçus qui sous-entendait que je faisais la promotion de ne pas avoir d’enfants. Ainsi, je précise que je trouve cela formidable qu’il y ait des personnes désirant avoir des enfants. Autrement, nous serions entourés des mêmes personnes sans vivre l’expérience de nouvelles vies. Être parent est une expérience à part entière, je suis heureuse que d’autres veulent la vivre, et à attendre ce qu’ils en retirent et en apprennent, c’est un évènement heureux.
            Cela donne aussi l’opportunité à d’autres de vivre une expérience humaine, comme moi, comme toi…

            Aucun jugement de valeur posé, lorsque j’ai écrit cette ligne 😉

            Bonne soirée

              • Arnaud on 15 juillet 2013 at 19:34

              J’avais envie de m’amuser un peu hi hi!!
              je suis un coquin!!
              merci Héloise
              Belle soirée too….;)

          • Arnaud on 15 juillet 2013 at 20:15

          Marie ,
          Pour répondre à ta question
          L’humanité est dans l’état ou elle est car elle ne comprend pas sa nature.
          Elle ne dépasse pas le voile de l’oublie et croit ce qu’elle voit avec ses yeux.
          Elle croit qu’elle est un corps avec 5 sens point final.
          L’humanité ne comprend pas le sens de l’incarnation et croit qu’il y a la naissance du corps, la vie qui dure 80 ans avec le plaisir des sens et oups! la mort.
          L’humanité croit son mental
          L’humanité met un dieu à l’exterieur d’elle meme alors qu’elle est Dieu
          Bref!!!! Les raisons sont nombreuses.
          Mais tout ceci n’a aucune importance! Tout est parfait!!!
          Avec le coeur
          Arnaud

    • Caroline on 7 juillet 2013 at 16:15

    Coucou
    Je comprend pourquoi tu ne veut pas d enfant et je te soutient, on a qu une vie et pourquoi faire des choix qui ne nous correspondent pas. J ai deux enfants, ne te méprends pas je les aimes et je ne regrettent pas, j adore les voir évoluer grandir et prendre leur propre indépendance petit à petit. Mais de temps en temps je me dis  » si c était à refaire? » Et bien non j ai fait une croix sur beaucoup de chose et notement mon indépendance et c est pas facile au quotidient’ certain dirons que c est de l égoïsme, mais après tout avoir des enfants c est aussi égoïste si on y réfléchis.
    Mais en attendant je fais avec ce choix qui me rends heureuse quand même, sachant que dans tout choix à faire il y auras toujours des avantages et des inconvénients. Il suffis de les accepter, et la vie est belle

    1. Bonsoir Caroline,

      Merci pour ton témoignage sincère!
      Tu n’es pas la première à dire cela « si c’était à refaire… » mais qui (heureusement) ne regrettent rien et apprécient tout ce que cette expérience leur a apportée.

      Tous les choix et chemins de vie sont valables, tant qu’on les assume : )

      Comme tu le dis, avoir des enfants est autant égoïste que de choisir de ne pas en avoir.
      Parfois même, plus égoïste encore, car lorsqu’un couple choisit de ne pas avoir d’enfants (jamais ou à ce moment) parce qu’ils réalisent ne pas être en mesure de lui offrir un climat positif dans lequel il pourra s’épanouir librement… c’est un choix douloureux.
      Et à l’opposé, tu rencontres parfois des femmes seules, qui savent à peine se prendre en charge mais qui rêvent de faire un enfant « toute seule ». Je me demande alors « et qui pense à l’enfant? »

      Mais bon, encore une fois, chacun son chemin. Ce qui doit être le sera.
      Si je regarde mes choix passés, certains n’étaient pas des plus ‘intelligents’ et ont causé de la peine, mais ils ont fait partie du processus de la personne que je suis devenue ou redevenue…

      Et in fine, comme tu le dis, la vie est belle 🙂

      1. Nous sommes sur Terre afin d’évoluer , de nous améliorer …tu le formules toi-même très bien :  » mais ils ont fait partie du processus de la personne que je suis devenue ou redevenue … »
        et ce processus , cette évolution continue sans cesse …enfin , en principe ! 😉 peut-être plus chez certains individus que chez d’autres …

        nobody’s perfect 🙂

        si tu savais quelles erreurs j’ai commises dans mon existence …mais c’est déjà beaucoup de s’en rendre compte …nombre d’humains n’ont en même pas conscience…un peu à l’image de ce que j’écrivais dans un de mes poèmes récents , dont je te mets le lien ci-joint 🙂

        1. oups : n’en ont même pas conscience ! 😉

          1. Superbe Perles de Vie ♥

            1. Merci 🙂 cela me touche beaucoup , vraiment …

              Que les étoiles veillent sur toi

        2. Et en soi, ce ne sont même pas des erreurs… de jugement peut-être mais sans lesquelles tu ne seras pas qui tu es aujourd’hui 🙂 et qui t’ont permises de faire d’autres choix entre temps.

          Ainsi, nobody is perfect au sens où chacun l’est dans sa propre définition de la perfection 🙂

          Vraiment, je me suis étonnée moi-même il y a quelques années à réaliser que je ne regrettais rien de rien.

          Je m’en vais de ce pas lire ton poème et… découvrir cet autre billet « secret » 😉

          Bises et belle soirée Morphéandra!

  1. Je trouve que tu abordes des points vraiment pertinents dans ce billet qui font écho à ma façon de voir la vie. Je ne suis pas encore décidée si j’aurai des enfants ou non, mais ce que je sais c’est que je n’ai pas envie d’en faire pour les mauvaises raisons. Quand j’étais en France en mai, j’avais regardé à la télé un bon débat à ce sujet justement. Les couples sans enfants se font souvent juger par ceux qui en ont et ça démontre encore une fois comment certaines personnes sont étriquées, pensant être « meilleures », car en fait elles ne font que reproduire un modèle sans se poser des questions. Donner la vie devrait être un acte d’amour désintéressé et non pas un acte social pour correspondre à un moule ou une façon de cimenter un couple qui est en difficulté.

    1. Merci Nathalie : )
      Tu résumes très bien: « ce que je sais c’est que je n’ai pas envie d’en faire pour les mauvaises raisons »
      Si c’est naturel, je crois qu’il ne faut pas se poser de questions.
      Mais s’il y a un doute, c’est essentiel de s’en poser : )

      « Donner la vie devrait être un acte d’amour désintéressé et non pas un acte social pour correspondre à un moule ou une façon de cimenter un couple qui est en difficulté. » Exactement 🙂

      J’ai écrit ce billet non pas pour me justifier et encore moins pour critiquer ceux qui veulent ou ont des enfants, mais juste pour dire: si vous me posez la question du pourquoi je n’en veux pas, laissez-moi vous poser la question du pourquoi vous en voulez – sous entendu: c’est ma vie, mon choix, je respecte le vôtre, respectez le mien. Et je suis contente de voir que le sujet soulève des questions. Peut-être que certaines personnes qui doutent de leur désir d’avoir des enfants seront mieux à même de poser leur choix librement et en faisant fi de la pression sociale.
      Ensuite le choix leur appartient et il sera parfait quel qu’il soit de toute façon.

      Bises

  2. Hello Héloïse ,

    tu as le mérite d’oser exprimer ce que beaucoup de personnes ne font pas …je comprends entièrement ton point de vue ainsi que les différentes facettes de ton approche …
    Une Porte Sur Deux Continents le dit déjà :  » un acte social pour correspondre à un moule  » …c’est exactement cela pour nombre de gens …évidemment , il y a aussi l’instinct qui joue un rôle , mais dans quelle mesure justement , puisque de plus en plus de femmes font leur  » coming out  » de ne pas vouloir être mère, de ne pas en ressentir le besoin …
    à cela s’ajoute le sentiment sécurisant d’avoir des enfants …
    la société nous pousse tous dans la même direction …dès que l’on dévie un tant soit peu de la trajectoire à suivre , on est pointé du doigt …en avant marche : soyez comme tout le monde , apprenez un métier , mariez-vous , faites des enfants , consommez , toujours et toujours plus ! pensez tous de la même façon …habillez-vous convenablement , et tatati , et tatata ! 😉
    il faut sans cesse se justifier quand ses choix de Vie diffèrent de la majorité …
    quelqu’un me lançait il y a quelques années de cela :  » tu verras quand tu rencontreras un homme , tu feras des enfants etc etc  » …
    pfff …je suis quand-même encore LIBRE de choisir mon chemin de Vie , bon sang !
    au fait , quand on y pense , qu’y a-t-il de si original de procréer , puisque presque tout le monde le fait ?!c’est à se demander si la plupart des gens le font consciemment …j’en doute fort …

    bon , je m’arrête ici avec ce diatribe 🙂

    merci d’avoir le courage d’exposer tes opinions

    bon fin de dimanche et bisous

    1. bonne fin , of course 🙂

    2. Bonsoir Morphéandra,

      En tant qu’Artiste, je me doute que tu te retrouverais ici, puisque tu crées beaucoup à ta façon.
      (Ce qui bien sûr ne t’empêchera pas d’avoir des enfants si un jour l’envie se fait sentir)

      Oui, le moule, tu en sais quelque chose! être authentique, voilà ce qu’on devrait nous enseigner à l’école…

      Oui, tu es LIBRE de vivre TA Vie 🙂

      Comme je conclus dans mon article dans le livre collectif « Libres! » :
      « Laissez-moi exister en toute liberté, laissez-moi penser par moi-même et agir selon ma conscience ; j’assume mes besoins comme mes choix, et je choisis d’être cet individu libre et heureux. Alors, ne me dites pas qui je devrais être, parce que voici qui je suis ! »

      J’étais une personne assez critique dans le passé et je ne m’acceptais pas.
      Depuis que je m’accepte, je ne cherche plus à me justifier, m’expliquer, m’excuser…
      Je suis qui je suis. Je l’exprime si je pense que cela peut en guider d’autres vers une vie Libre et épanouie, et puis le reste…

      Bisous, bonne soirée dans le sud 😉

      1. Tes paroles dans le livre  » Libres  » sont joliment formulées , et avec justesse …je dirais même avec une certaine sensibilité …
        oui , comme tu dis  » encore heureux que beaucoup veulent des enfants  » …moi-même je n’ai rien contre ceci , on devrait juste laisser le choix à tout un chacun et respecter que certains pensent différemment …je crois que certaines personnes n’assument peut-être pas leur choix de peur de décevoir – les parents , la famille – par crainte du  » qu’en dira-t-on ?  » … il est toujours plus aisé de faire comme tout le monde …

        c’est vrai aussi que dans une Vie , nous changeons , constamment …ce que tu crois aujourd’hui , ne le sera peut-être plus dans quelques années …loin de moi de vouloir te faire changer d’avis 🙂 toutes les directions sont possibles , pour autant que celle que l’on ait prise soit en accord avec notre for intérieur …

         » je suis mère à ma façon  » : c’est tout ce qui compte , chère Héloïse …toi seule connaît ton chemin de Vie …

        Je te souhaite une belle nuit
        bises

        1. Merci 🙂

          Tu résumes bien l’idée: laisser le choix à tout un chacun et (les) respecter …

          Hahaha, je sais que ce n’est pas ton intention, mais tu as entièrement raison: on change continuellement et demain est autre jour. Je peux très bien m’imaginer maman, comme pas 😉

          Toi aussi, Morphéandra.
          Bises

    • sorceleuse on 7 juillet 2013 at 20:12

    bonjour
    il m’apparait quant a moi naturel de faire des enfants j’en ai 3 grands maintenant par contre je respecte tout a fait ceux qui n’en veulent pas chacun ses choix ou le hasard bref a chaque fois que j’etais amoureuse j’ai eu envie d’un enfant heureusement ca n’a pas toujours marché !le corps choisit
    le seul truc qui m’interpelle un peu la surpopulation mais je me dis que la nature reglera le probleme a sa maniere je reste emerveillée par les naissances meme des chats c’est un grand mystere…
    je pense par contre qu’il est inutile e se justifier sinon ils finiront bien par pondre une loi ou il faudra justifier de vouloir un enfant ou pas

    1. Bonjour,

      C’est formidable que cela te soit paru naturel 🙂
      Pour la surpopulation, je crois aussi que cela se régulera d’une façon ou d’une autre. Je le disais plus dans l’idée d’adopter ou de parrainer un enfant (si du moins on ne ressent pas le besoin de procréer soi-même). Ainsi on peut faire beaucoup de bien autour de soi, tout en ayant ‘son’ enfant.

      Tu as raison aussi pour la justification et les lois 😉

      Par contre, je suis en faveur d’un « cours » ou quelque chose pour « évaluer » les futurs parents ou au-moins leur donner des bases, étant donné qu’ils vont bénéficier d’aides de l’état pour cet enfant. Quand quelqu’un décide (contre tout bon sens) de procréer passé un certain âge ou en sachant qu’il y a de gros risques de séquelles OU bien en vivant dans une situation précaire (pas d’emploi, endettement, loyer à payer…) Là il y a une question de responsabilité qui devrait un jour être soulevée, mais dès que quelqu’un ose toucher à ce sujet délicat… C’est l’émeute médiatique 😉 Eh je comprends car le problème avec cette idée c’est que l’on ne se mettra jamais d’accord sur les fameuses « bases » éducatives ni sur ce qui définirait un « bon » parent, parce que c’est trop personnel et lié au système de valeurs et de croyances de tout un chacun. Trop délicat donc…
      Je préfèrerais toutefois que mes impôts participent à des bases pratiques et saines pour le bien-être de l’enfant, mais bon de nouveau question de valeurs…

      Merci pour ta visite, bonne soirée

        • sorceleuse on 8 juillet 2013 at 19:18

        je rereponds car ce probleme de lier la justification du metier de parent au financier me semble tres dangereux et va devenir je le crains a court terme une grosse derive de notre société qui adore definir des normes ainsi cela me herisse que le chomage par exemple puisse etre un probleme pour avoir des enfants ou du moins les elever ecemment car le chomage n’est pas un probleme d’individu mais de société eh oui je l’avoue j’ai preferer etre au chomage de longues années plutot que de prendre un travail jugé par moi debile je ne suis par contre le fait de travailler mais celui d’etre obliger de separer epanouissement personnel et travail ces longues annees m’ont permis d’elever mes enfants a ma facon c’est a dire de leur donner les cles des champs le plus que je pouvai apres c’est leur vie et ils sont tout trois tres differents, preuve que je n’ai pas été trop directive, c’est mon idée a moi sur l’ideal d’etre parent, leur donner le gout de la liberté, est ce compatible avec l’ideal d’une société de fonctionnaires pointilleux qui auraient pu me juger mal pour mes idées,?
        En fin bref, tout ca me fait assez peur et je crois malheureusement que la tendance actuelle est d’aller vers le meilleur des mondes, avec tout ce que cela suppose de controle de l’invidu et de la mise a l’ecart de tout ce qui est naturel comme avoir des enfants ou avoir des relations heterosexuelles…

        1. C’est bien de partager ton avis et ton expérience : )
          Rassures-toi loin de moi l’idée de contrôler et définir la vie des futurs parents.
          Je suis pro liberté et cela irait à l’encontre de ma philosophie.

          Je faisais allusion aux avantages et allocations alloués aux parents.
          À partir du moment où l’état doit intervenir financièrement (à travers les impôts payés par ‘tous’ – parents et non parents) pour subvenir aux besoins d’enfants dont les parents sont irresponsables, je trouve que de veiller à un minimum de bases au niveau de la responsabilité, de l’éducation… est une piste intéressante.
          Ne fut-ce qu’apprendre à gérer un budget, savoir ce qu’il faut prévoir pour la venue d’un enfant, informer en cas de maladies… = c’est bénéfique à tous.
          Mais comme je disais, c’est très délicat parce que ma façon de voir cela sera différente de celle d’un autre, et qui suis-je pour dire « faites ceci » et pas cela à un futur parent. Délicat…

          Je ne crois pas que l’on aille vers une mise à l’écart de modes de vie comme la procréation ou l’hétérosexualité. Si tu vois les discours et agressions contre les homosexuels, ça dit tout. Et on est en 2013…

          C’est formidable qu’il t’ait été donnée la possibilité de rester à la maison pour élever tes enfants.
          Ma maman a arrêté de travailler (en fait elle a carrément refusé ses droits au chômage puisque c’était son choix) pour m’élever, et je lui en suis extrêmement reconnaissante! C’est une autre expérience pour l’enfant que d’être trimballé de crèches en baby-sitters…
          Tu as permis à tes enfants d’être libres et libres d’être, c’est une belle démarche : )

          Aie confiance; la peur est une prison mentale 😉

    2. La naissance de chatons – ou chiots – m’émerveille aussi 🙂
      à un époque lointaine , je fus d’ailleurs appelée  » la maman des chats  » , en raison de mon Amour et soins envers les chats abandonnés que je recueille … et il est vrai que je les considère comme mes enfants …
      pour rejoindre Héloïse , on peut être maman de mille et une façons …
      ton sujet suscite beaucoup de réactions …chacune étant unique en son genre …c’est la richesse de notre monde que d’offrir cette possibilité d’être un individu à part entière …

      portez-vous tous bien

      ubuntu  » je suis parce que nous sommes « 

      1. La maman des chats ♥
        J’aime beaucoup les chats. Les chiens aussi, mais d’une autre façon.

        Je ne me lasse décidément pas de cette phrase : ubuntu!

  3. Coucou Héloïse,

    J’ai littéralement dévoré ton super article qui fait écho en moi.

    Même si tu le sais, ce ne sont pas pour les mêmes raisons que toi et cela n’est pas (je l’espère) définitif, faire le choix de ne pas avoir d’enfant est sévèrement jugé par la grande majorité. C’est effectivement une situation « anormale », surtout pour une femme !

    Alors que tu le dis toi même, en quoi devrions nous nous en justifier puisqu’il s’agit d’un choix personnel qui m’impacte personne d’autres que nous ?

    Le premier grief étant bien entendu que nous sommes de grands égoïstes … alors qu’à mon sens, c’est bien tout le contraire: faire des enfants pour combler un vide, compter sur eux pour nos vieux jours, le plaisir d’être enceinte, n’est ce pas plutôt tout cela l’égoïsme ?

    Ton choix est pour moi un acte responsable et je trouve courageux de l’avoir défendu ici aussi simplement et ouvertement, je suis admirative !

    Je te souhaite une belle soirée Héloïse et une bonne semaine 🙂

    Biz

    Nelly

    1. Hello Nelly,

      My little american friend 😉

      Ah oui, je me doutais que ce sujet ferait écho en toi et à Ulrich aussi j’ai vu.
      En effet pour d’autres raisons (comme l’exemple donné à Marie plus haut) et je vous souhaite vivement de pouvoir réaliser votre souhait ‘dans les temps’ 😉

      Bien que la question touche aussi les hommes, c’est clairement vécu et perçu différemment par la femme et de la part des femmes.

      Exactement mon point de vue sur l’égoïsme…

      Merci pour ton compliment : ) Je ne défends rien finalement, tu sais. Je partage juste mon choix et mes raisons, ce qui, je l’espère, en aidera peut-être d’autres dans leur choix.
      Je me souviens d’une conversation sur le sujet récemment où sur 5, nous étions 2 sans enfants dont moi et un homme qui voulait attendre encore un peu, mais qui était sous la pression de son épouse dont l’horloge biologique s’impatientait. Les 3 autres à table étaient « n’attends pas trop longtemps », « le bon moment, c’est maintenant ou jamais »… Je crois que maintenant sa femme est enceinte d’ailleurs. C’est super, s’ils sont heureux, c’est tout ce qui compte.
      Toutefois, j’ai été très étonnée du nombre de personnes qui vivent mal leur décision, qui culpabilisent, qui doutent de leur choix à cause de la pression de leur environnement…
      Et j’ai juste envie de dire: chacun sa vie! 🙂

      Merci Nelly et courage cette semaine 😉
      Bises

      • eletta on 9 juillet 2013 at 21:59

      Bonjour Nelly, il faut laisser le temps au temps…, il sait souvent mieux que nous ce qui nous convient (eh! oui!) je parle en connaissance de cause, j’avais 34ans à la naissance de H ☺ …et sans être un exemple de vertu, l’âge m’a permis de prendre conscience que l’enfant est un adulte en devenir et qu’il est nécessaire de lui permettre de s’épanouir en faisant confiance et en respectant les choix qui sont les siens…

      1. Je crois que Nelly te rejoindra dans cette idée, et c’est l’une des raisons qui lui font patienter pour avoir un enfant 😉 Car ce que tu dis est très juste et très bien exprimé:
        « l’enfant est un adulte en devenir et qu’il est nécessaire de lui permettre de s’épanouir en faisant confiance et en respectant les choix qui sont les siens… »
        Et justement pour lui permettre de s’épanouir, certaines circonstances de vie se prêtent mieux que d’autres. Il faut donc parfois être patient 🙂

      2. Bonjour Eletta,

        Oui Héloïse a raison, je vous rejoins complétement mais j’ai bientôt … 34 ans 😉
        Donc cela fait environ 11 ans que je patiente mais il faut aussi je pense à me fixer une limite d’age en pensant à cet enfant pour ne pas devenir un fardeau durant sa jeunesse.

        J’ai pris effectivement conscience depuis quelques années qu’avoir attendu était finalement bien mieux pour l’enfant et pour moi car je me connais et m’assume bien mieux aujourd’hui qu’à 20 ans. J’ai aussi compris certaines leçons de la Vie qui me permettent de lacher prise sur des choses auxquelles je m’accrochais inutilement à 20 ans. De même que mes valeurs et convictions sont bien plus claires !

        Bref, attendre est une bonne chose mais attention quand même car bien souvent le mieux est l’ennemi du bien 😉

        Merci à toutes 2 pour vos mots et belle soirée ^^

    • Nadia on 8 juillet 2013 at 07:08

    Bonjour Heloïse,

    Tu abordés là un sujet de société qui nous concerne tous. Personnellement j’ai trois enfants parce que j’ai toujours ressenti en moi ce désir. J’ai adoré être enceinte et sentir en moi cette fusion avec un autre être que je n’ai jamais retrouvé ailleurs. J’ai aimé porter cette idée d’accueillir un être et de lui donner toutes les chances de vivre « sa vie » en lui apportant ce que je suis et lui donnant la liberté d’être ce qu’il est. Bien sur, je n’ai pas évalué le temps, le stress, les angoisses, les peurs parfois que ça m’a mènerait à vivre, mais ça c’est le cas pour tout ce qu’on dans tous les domaines de notre vie.
    C’est un choix, c’est le mien, et je comprends tout à fait le choix de ne pas avoir d’enfant. On est tous différents et c’est tant mieux.

    À bientôt
    Nadia

    1. Bonjour Nadia,

      Merci de partager ton expérience 🙂 C’est gai de lire une réflexion plus positive que « ne pas être seul quand je serai vieux » 😉 Et si j’avais un enfant, ce serait cela que je voudrais vivre comme expérience et bien sûr la seule vraie motivation qui m’animerait serait justement de lui permettre cette liberté d’être.
      De ce côté j’ai connu cette liberté étant enfant donc je n’ai pas souffert du « moule sociétal ».

      Comme tu dis, on est tous différents et nos choix nous appartiennent!

      Bonne soirée,
      Héloïse

  4. Et bien , je partage absolument ton point de vue, depuis que je vis en Allemagne, j’ai le sentiment d’enfin etre respectee dans mon choix de ne pas avoir d’enfant.
    Qu’est ce que j’ai pu etre critiquee en France, Suisse, USA (quoique USA bcp moins, souvent ils etaient tolerants)
    Par contre ce que j’ai pu remarquer c’est que c’est aussi lie au niveau intellectuel, c’est tres rare les beaufs qui ne veulent pas d’enfants, je n’en ai jamais rencontre? et toi?

    1. Coucou,

      Tu ne m’étonnes pas depuis que j’ai vu qu’en Allemagne plus de femmes font le choix de ne pas avoir d’enfants.
      De mon côté je n’ai jamais été vraiment critiquée, c’est plus la question lourde de sous-entendus mais ça me fait toujours sourire. Bon, excepté quand j’avais 17 ans et que je m’entendais dire « tu verras quand tu seras plus âgée… » ce qui peut d’ailleurs avoir totalement l’effet opposé sur la personne, qui du coup maintient sa position juste pour prouver à ses proches qu’elle n’a pas changé d’avis.

      En effet, les personnes qui font le choix de ne pas avoir d’enfants ont réfléchi à la question ce qui dénote d’un certain état d’esprit.

      Merci du partage Veggie!

      • Marion on 9 juillet 2013 at 13:05

      Bonjour,
      Certains commentaires me heurtent un peu. Surtout sur ce type de site qui appelle au regard bienveillant sur soi mais aussi sur les autres. Il y a là quelquechose de méprisant et de supérieur qui ne me semblait pas être le ton du billet.
      Les personnes qui font le choix d’avoir des enfants ont, elles aussi pu réfléchir à la question et cela peut aussi relever d’un certain état d’esprit que de choisir d’en mettre au monde ou d’en adopter pour les éduquer et tenter de les guider vers leur propre épanouissement.
      D’autre part, nous avons beaucoup de chance et faisons partis d’une minorité sur la terre à avoir le luxe de pouvoir réfléchir à nos choix de vie et tenter de les mener à bien. Ne soyons donc pas méprisant avec ceux qui ne l’ont pas. Bien loin de certaines considérations intellectuelles, l’amour que l’on peut porter à son enfant relève bien plus du domaine du ressenti et de l’empathie et ça ne fait pour autant pas du parent, un être d’un niveau intellectuel moindre.
      J’ai été une femme sans enfant et j’ai adoré l’être. Je n’avais pas, moi non plus, d’idée arrêtée, sur la question des enfants. Il se trouve que mon désir d’enfant s’est esquissé après la trentaine et j’ai donc moi aussi connu ces petites phrases et ce regard interloqué dans le meilleur des cas. Mais pour autant je n’ai pas cessé de les rencontrer après la naissance de mon premier enfant, c’est avec plus d’agressivité que mon entourage a pointé du doigt un bébé trop porté, trop longtemps allaité, trop câliné, etc…Aujourd’hui j’ai seulement 38 ans et on me fait comprendre de la même manière que je serais un peu vieille pour en vouloir un troisième! Heureusement, j’ai appris à me faire confiance et mes enfants m’y ont beaucoup aidé et j’ai avancé et évolué comme vous tous dans mes choix aussi grâce à eux.
      Tout ceci pour dire que le regard critique doit s’apprivoiser si l’on veut vivre en harmonie avec soi-même car il ne cesse jamais, quelque soit le domaine. Il peut cependant être parfois formidablement positif lorsqu’il est bienveillant, dans le cas contraire il est bien peu constructif. Et je suis attristée de voir à la lecture de certains commentaires, que si l’époque était à ceux qui ne veulent pas d’enfant combien ils seraient sévères à leur tour avec ceux qui en veulent.

      1. Bonjour Marion,

        Merci pour ton commentaire qui relève un point pertinent:
        Certainement que le choix d’avoir des enfants peut suivre toute une réflexion ou simplement venir tout naturellement, et c’est tout aussi bien : )
        Le niveau intellectuel n’a pas lieu d’être ici, je suis d’accord.
        L’état d’esprit dans lequel on baigne va lui, par contre, influencé nos choix et en effet tout le monde n’est pas égal, ce qui ne veut surtout pas dire que l’un serait meilleur que l’autre.
        Et c’est pourquoi le fait de mieux informer chacun est intéressant. Certaines personnes évoluent dans des situations/environnements peu favorables à l’épanouissement personnel et à la réflexion. Ainsi, elles font des choix mal-informés.
        En parler et permettre aux diverses idées de s’exprimer, peut aider chacun à y voir plus clair, si c’était nécessaire.

        J’aime que tu partages ton expérience qui montre bien que l’on peut être une personne aujourd’hui et une autre demain, et que les expériences vécues à ces différents moments sont tout aussi appréciées. Comme tu le dis: J’ai été une femme sans enfant et j’ai adoré l’être.
        Et puis tu es devenue mère et tu l’adores certainement tout autant. C’est ça la beauté de la vie, je trouve 🙂

        Laisse en effet les autres penser ce qu’ils veulent, toi seule sais ce qui est ou n’est pas en harmonie avec ton être.

        La critique devrait toujours être constructive et comme tu le dis si bien: bienveillante (j’aime ce choix de mot!)
        Il y a un proverbe qui dit à peu de choses près (je résume avec mes mots) de n’ouvrir la bouche que lorsque ce qu’on a à dire fera une différence ‘positive’ dans la vie de l’autre 🙂

        C’est chouette que ta vie de maman t’ait été / te soit aussi épanouissante 🙂

        Bonne soirée

  5. Bonjour Héloïse,

    Quelle belle façon de s’assumer sans fard et chichi. Tu es toi et ta vie comme tes choix t’appartiennent !

    « Qui » a le droit de juger l’autre ? « Qui » peut savoir mieux que toi ce qui te va le mieux, tant pour ta vie que pour ce que tu veux en faire ?

    Personne, bien évidemment et c’est valable pour tout à chacun. Tu vois, ma vie à moi s’est construite sans « ligne directoriale » : je vivais ma vie à ma vitesse et avec mes choix volontairement mis en avant et d’autres aussi que la vie m’a imposé…, si l’on peut dire.

    N’empêche que je me retrouve dans tes propos, pendant que beaucoup de mes amis (es) et connaissances se mettaient en ménage ou se mariaient et procédaient au respect des coutumes dont l’enfant à venir, moi en parallèle je faisais mon petit bonhomme de chemin.

    Plus tard que les autres (et alors ?) après des périodes d’incertitudes liées à des échecs que je qualifie de « normaux » (parce que la vie, c’est ça aussi), aujourd’hui et depuis plusieurs années, je suis en couple j’ai un enfant et tout ceci a été créé le plus naturellement du monde.

    J’aurai pu tout aussi bien être « un voyageur solitaire », comme toi en semant de l’Amour autour de moi.

    Le bonheur (notre bonheur) se trouve aussi là, dans des décisions qui n’importent…, que nous.

    Réalise-toi à ta façon et soit heureuse, c’est ça le plus important Héloïse.

    1. Bonsoir Jean-Lou,

      Merci!

      J’aime beaucoup ton approche de la vie et de ton parcours.
      Je me souviens de ton billet sur ta petite famille, c’est beau l’amour 😉 et tu vois, tu auras peut-être mis plus d’années que tes amis et connaissances de l’époque, mais avec un épanouissement personnel plus profond certainement.

      Oui, et d’ailleurs moi-même je ne dis pas que je ne changerai pas un jour d’avis (en réponse aux nombreux « tu es encore jeune, tu peux encore changer d’avis » que j’entends depuis 15 ans lol) C’est possible et ça ne signifierait pas que j’avais tort, mais simplement que demain est un autre jour.
      Toutefois, mon compagnon partage entièrement mon choix, donc, notre relation est harmonieuse ainsi 🙂

      Merci Jean-Lou pour tes mots de bonheur 🙂
      Portez-vous bien tous les 3 donc!

    • Arnaud on 8 juillet 2013 at 15:55

    Bonjour Héloise au pull ,

    La question est quel est le sens de la vie?
    Pourquoi nous incarnons nous dans un corps?
    Pour faire des enfants?
    ou pour tout autre chose?
    Chacun doit trouver sa réponse!

    J’ai ma réponse personnellement!!
    Donc Héloise je peux comprendre ton choix!
    Ca ne veut pas dire qu’un autre choix est mauvais!
    Aucune erreur! tout est parfait! le monde est tel qu’il est!
    Ce n’est ni bien ni mal!
    Bien et mal est un concept mental! Une illusion!

    Bise

    Arnaud

    1. Coucou Arnaud au T-shirt Blanc,

      Blague à part, tu relèves de bonnes questions et je suis de cet avis: chacun doit trouver sa réponse et celle-ci n’engage que lui.

      Bien entendu, chacun son choix et l’un ne saurait être meilleur qu’un autre.
      J’espère que ce n’est pas ce qu’il se dégage de mon billet 😉 Parce que je suis totalement ouverte aux enfants; bienvenue à eux dans ce monde, tout comme moi j’y suis arrivée.

      Bises

    • Arnaud on 8 juillet 2013 at 16:34

    La question un peu plus ciblée te concernant c’est comment se fait il que ca te touche quand les gens te posent cette question ?
    Je ne t’apprends rien quand je te dis que chacun ne parle que de lui ( quand il n’y a pas de conscience).
    Donc quand ces gens que tu croises posent cette question indiscrète ils vont bien sur essayé de rassurer quelque chose en eux!!
    Qu’en penses tu Héloise?

    1. C’est simple, ça ne me touche pas. C’est juste une question.
      Ce qui me fait sourire, c’est que la question est posée toujours dans un sens et pas dans l’autre.
      (Et évidemment j’ai bien conscience qu’ils se demandent pourquoi, parce que ça sort du modèle à suivre et ça attise la curiosité) D’où ma réflexion: tu me demandes pourquoi, et moi je te pose la question en retour.
      Cela fait réfléchir… La personne du coup doit réfléchir déjà au pourquoi (même si moi je me fiche de son pourquoi, je veux dire: c’est son choix et elle n’a pas à l’expliquer) et elle prend (parfois) conscience que sa question n’a pas lieu d’être (puisqu’elle est confrontée à la même question)

      C’est un bon point que tu soulèves, certains essaient surement de se rassurer parce qu’ils s’étonnent lorsque quelqu’un fait un choix qu’ils n’osaient pas envisager…

      Mais je dois dire que de mon côté, je n’ai vraiment pas à me plaindre. J’ai cru comprendre à travers les témoignages, l’article du magazine auquel je fais référence, et les messages postés sur les forums lorsque j’ai vite tapé les mots-clés sur Google pour ce billet: que beaucoup de femmes sont vraiment mal perçues et culpabilisent de ce choix. Cela n’a jamais été mon cas. On me demande « pourquoi » avec ce ton très étonné et parfois outré, mais on n’essaie pas de me faire changer d’avis. Fort heureusement 😉

      Merci pour la réflexion Arnaud!

  6. haaa critiquer les personnes parce qu’ils ne suivent pas le même chemin que tout le monde, c’est tellement fréquent…
    Je vis la même chose, pourquoi t’es pas marié ? pourquoi t’as pas de gosses ? pourquoi tu te poses pas en ménage ? etc…
    Chacun ses choix de vie, surtout qu’aujourd’hui il n’existe plus un seul style de vie… l’étroitesse d’esprit fera toujours parler les gens.
    En tout cas, je pense que si j’avais écrit cet article, il n’aurait pas eu le même retentissement, mais si je ne veux pas de gamin c’est parce que je ne suis pas égoiste, car quand on voit ce qu’il y a dehors, et l’avenir de la planète ça fait réfléchir, mais je pense que j’en aurais peut être le jour où côté finance ça explosera, et que j’aurais suffisamment vécu…

    Je te comprends moi 😉

    1. Ah oui le mariage, c’est commun aussi 😉
      Et la maison! « Il serait pas temps d’acheter ou de construire… » LOL

      En effet, il existe autant de vies et de réalités que d’individus…

      De la réalité actuelle, je ne m’inquiète pas, mais comme tu dis: « que j’aurais suffisamment vécu… » Je te comprends entièrement! Tu auras vécu des expériences essentielles pour toi et tu seras à même d’accueillir une autre vie, sans rêver à ce qui aurait pu être…

      Merci Jordane 😉

    • Arnaud on 9 juillet 2013 at 07:27

    Bonjour Héloise,
    Ton article me travaille comme tu peux voir hi hi!
    Cette nuit je travaillais et j’ai donc eu le temps d’y penser.
    Je dirais ( en référence à la réponse de Marie) que mon choix est de me créer.
    Ensuite , je ne peux parler qu’en tant qu’homme bien sur mais en mon nom et non au nom de tout les hommes, que l’idée «  » » »D’avoir » » » » » un enfant franchement je trouve ca dingue pour un individu seul.

    Ensuite se pose la question du couple.
    Je dirais que oui l’idée de m’engager dans une relation de couple est là vraiment.
    Comme je n’ai jamais vécu (en conscience) cet engagement , je ne sais absolument pas ce qu’il en retourne.
    J’imagine oui que quand c’est le cas l’entité relation peut avoir envie «  » » »d’avoir «  » » » un enfant.
    Je ne suis pas fermé à cela bien au contraire mais ca je pourrais en parler si cet engagement de couple arrive dans ma vie.

    Voilà en petit résumé ou j’en suis par rapport à ton sujet passionnant.
    Belle journée Héloise….
    Arnaud

    1. C’est chouette, Arnaud, de laisser la réflexion se faire.
      Cela m’arrive souvent en lisant des articles.

      Oui Marie a très bien exprimer cela avec le « se créer » ! Je me retrouve ici aussi!

      En effet, avoir un enfant par choix quand on vit seul, je trouve cela un peu drôle; pas très responsable pour l’enfant non plus. Bien sûr si l’enfant se présente, c’est autre chose.
      C’est donc plus une question qui va surgir dans une relation de couple et là aussi voir si c’est une expérience que tu veux vivre. Vivre seul et la solitude apportent beaucoup d’un côté, et d’un autre privent l’être de tout ce qu’il peut apprendre et retirer de la relation à un autre (soi). La relation à l’autre renvoyant très fort à soi, évidemment.

      De belles découvertes à venir en perspective pour toi alors 😉
      Et quel que soit le chemin choisi, il t’amènera toujours quelque part…

      Bonne soirée

  7. Coucou Héloïse,
    la libre pensée, il faut avoir le courage de l’assumer dans nos sociétés « bien pensantes » : bravo, je crois que je continuerai de te lire avec toujours autant de plaisir.

    Bon, moi j’ai eu des enfants : tellement de petits bonheurs et tellement de charges qu’on ne sait par où aborder. Souvent les parents sont laissés à eux mêmes, à eux de se débrouiller.
    Être parent, une sacré responsabilité qu’il faut parvenir à assumer. Même quand on s’y implique, il faut quelque temps pour comprendre vraiment ce qu’il convient de faire : entourer, aimer, secourir mais aussi donner des bases solides, ouvrir les esprits, se confronter aux situations et aux « vérités »…. un sacré bout de vie.
    Et puis le grand bonheur dans les regards et les sourires délivrés ….

    En plus me voici enfin papy, avec le grand privilège de la proximité … et de la confiance… qui fait que je la vois grandir ma petite fille, et que cela me fait autant de bien que celui que je peux lui apporter.

    Bon, la vie parfois résulte de vrais choix. J’aurai pu en faire d’autres. Les orientations sont souvent délicates. J’applaudis à tes choix, c’est bien mieux que de subir la « mornitude » sociale fatidique.

    Bien cordialement, Patrick

    1. Coucou Patrick,

      Merci, ça me fait plaisir et c’est vrai qu’il faut l’assumer; je m’en rends compte lorsque je publie ce type d’idées. Sur le blog, l’interaction est toujours constructive, mais en dehors les réactions sont parfois étonnantes 😉

      Papy! Félicitations! J’imagine le bonheur de voir ses enfants avoir leurs propres enfants et pouvoir les voir grandir sans s’investir de la même façon qu’un parent. Je vois que les grands-parents apportent souvent beaucoup aux petits-enfants, et d’une façon tellement plus sereine. Bien sûr, les années vécues et le développement personnel de ces années font une différence!

      Merci de relever l’aspect responsabilité et aussi le fait d’être livré à soi-même, ne pas savoir toujours ce qu’il convient de faire ou ne pas faire lorsqu’on est jeune parent. C’est aussi le fond de mon message: être parent requiert un bon degré de responsabilité, ainsi qu’une ouverture d’esprit, un désir d’apprendre et de l’amour propre!

      Oui, et un choix est personnel, il n’est pas meilleur qu’un autre. On fait des choix et on vit avec.

      Bon dimanche 😉

  8. Nous sommes de passage sur terre.
    Juste de passage.

    Pendant ces 100 ans (admettons) l’objectif commun à chacun est de vivre heureux.

    Si donc ton bonheur passe par l’absence d’enfants, qui peut te le reprocher ?

    On peut écrire des montagnes d’articles sur le bonheur délivré par les enfants.
    Ou sur la nécessité de reproduire l’espèce.

    Mais que changent-ils à la perception de ceux qui raisonnent autrement ?
    Absolument rien.

    Tu as fait un choix.
    Tu l’assumes.
    Rien à dire.
    Sinon, Héloïse, que je te souhaite tout le bonheur de la terre !

    1. Très bien résumé, Jean-Luc !

      En effet, rien de cela ou de ce que pensent les autres ne va changer la perception propre d’un individu; du moins ça ne devrait pas (l’influence de environnement peut être persuasive)

      Heureusement personne ne me reproche mon choix.
      J’ai de la chance de ce côté ou je suis suffisamment affirmée.

      Merci Jean-Luc! Je te le souhaite en retour et à chaque instant 😉

  9. Tu es une femme intelligente ! Vraiment, dixit la mère de deux Grumeaux.
    Je les aime, hein, faut pas croire … mais si c’était à refaire, ben déjà je ne me taperais pas leur père.
    Et je vivrais en Nouvelle Zélande aussi.
    Ou ailleurs
    Ou je serais mère porteuse, parce que je kiffe assez la grossesse. Voire nourrice, jusqu’à leurs 7 mois, après c’est chiant.
    Maintenant qu’ils sont là, je te confirme que l’instinct maternel est une légende. C’est juste une histoire d’amour et d’hormones, une rencontre entre 2 êtres. Le seul truc de magique c’est que tu l’as fabriqué.
    Ben tiens, ça me donnerait presque envie de répondre à ta question sur mon blog un de ces quatre.

    Bon, pour une fois qu’il fait un truc de bien, c’est Jordane (Monbonpote … enfin ce qu’il croit ..) qui m’a fait connaître ton blog. Suis ravie !

    Je te bise

    1. Merci Fernanda pour ton partage authentique et ton humour décalé que j’ai découvert avec plaisir ici et sur ton blog! Merci à Jordane aussi donc 🙂

      Haaaaaa la Nouvelle Zélande, tu m’étonnes! Je serais partante aussi!

      Moi ce serait plutôt l’inverse, si on pouvait éviter le stade grossesse et bébé en couche qui pleure au milieu de la nuit 😉

      Mais je suis sûre que cette rencontre entre 2 êtres est magique 🙂

      Bise, bon dimanche

  10. Bonjour Héloïse,
    J’avais raté ton article mais comme il ‘y a pas de hasard,
    au moment où j’ai écrit le mien sur le même thème, je
    tombe sur le tien.
    La seule différence peut )être c’est qu’à un moment donné j’ai essayé.
    J’ai failli y laisser ma peau donc je n’ai pas insisté plus que ça!
    Bienvenue sur la planète « childfree »!

    1. Bonjour Hannah,

      Tu dois être en plein voyage là.
      J’ai hâte de voir ton « reportage photos » 😉

      Tu as raison (je trouve) de ne pas insister.
      Si ça ne vient pas, je crois que la nature fait bien les choses et qu’on ne devrait pas forcer quelque chose de naturel.

      Tu es mère à ta façon, Hannah.

    • Marion on 25 juillet 2013 at 12:43

    Superbe article. De nombreux points me font échos. Bien que je ne cherche pas à savoir ce que l’avenir me réserve. Au plaisir de revenir!

    1. Merci Marion!
      L’avenir te le dira 😉
      Bise

    • Aru on 29 juillet 2013 at 16:32

    J’ai à peu près le même genre de conception, et d’arguments, même si j’essaye parfois ne pas argumenter car ça m’énerve de devoir justifier un choix sous prétexte qu’il est « naturel » (c’est justement le piège, tout ce qu’on fait sans réfléchir parce qu’on estime que « c’est comme ça »).

    Souvent les personnes qui me demandent ahuries pourquoi je ne veux pas d’enfants, je leur parle de ces familles qu’elles ont pu croiser, dans la rue ou au supermarché. Avec un enfant dissipé, cherchant à attirer l’attention ou créant des soucis, pendant que les parents ou le parent présent, démissionnaire, ne faisait rien. Je leur expliquais que ma réaction devant ça c’était de me dire « On ne fait pas d’enfants qd on ne peut pas/ne veut pas s’en occuper » et je leur demandais si elles n’avaient pas parfois la même pensée. Il arrivait qu’elles me disent « Oui ». Et j’enchaînais alors par « Voilà, c’est exactement pour ça que je ne fais pas d’enfants. Parce que je sais que je ne pourrai pas/voudrai pas m’en occuper ». Comme ça, pas d’enfant malheureux, pas de parent malheureux. Mais qd je suis face à des personnes trop butées, j’avoue que ça m’énerve et je sors mes pires arguments pas forcément aussi posés…

    J’explique tout ce qui m’énerve avec les enfants et qui est généralement toléré par les adultes justement « Parce que ce sont des enfants, c’est normal ». Parce qu’ils sont petits, en formation, ils ne savent pas… il ne savent pas qu’il ne faut pas faire de bêtises, crier et courir partout au restaurant, détruire les choses autour d’eux, jeter ses jouets sur la dame qui passe à côté… ils ne savent pas telle ou telle connaissance ou évidence parce qu’ils sont des enfants et que c’est complètement normal, ils doivent apprendre, découvrir. Logiquement (et encore heureux) on tolère chez eux, ce qu’on ne tolère pas chez un adulte. Chez un adulte on appelerait ça « être un chieur » « être un con » « être un boulet » « être stupide » (suivant la situation). Et de même que ça me fatigue d’être au milieu de cons que je n’ai pas choisis, je n’ai pas envie d’en avoir chez moi ^^ On ne peut pas dire que l’enfant soit réellement chiant ou con parce que, c’est « normal, c’est un enfant » mais de la même façon j’ai envie de dire que c’est justement pour ça que je n’en veux pas 🙂

    S’il n’y avait pas l’instinct de reproduction et l’envie de materner/paterner, je me demande parfois si autant de gens auraient alors l’envie réfléchie et pensée d’élever et éduquer un être en formation chez eux, d’en être responsable, de subir l’énervement qu’il peut causer, la fatigue and co, et s’il y aurait aussi l’aspect « c’est que du bonheur » sans cet instinct de famille.

    1. Merci pour tant d’authenticité! C’est le genre de choses qu’en général, on pense sans oser le dire tout haut.

      Tu relèves des points que je partage. Et c’est un très bon exemple que tu donnes aux personnes qui te posent la question. Tu leur dis ce qu’elles ont sans doute déjà pensé et tu donnes une motivation de poids:
      « On ne fait pas d’enfants qd on ne peut pas/ne veut pas s’en occuper »

      Quand je suis dans un lieu public ou chez quelqu’un où des enfants chahutent, après un moment ça m’agace.
      D’ailleurs, en présence d’enfants en âge de jouer, je ne suis pas à mon aise. Je n’ai pas d’idée de quoi leur dire ou faire. Enfin, je sais un peu m’amuser avec eux, mais après 30′, c’est bon.
      Je trouve ça beau et gai des enfants heureux qui jouent et vivent chaque instant avec autant d’intensité, mais je préfère les « observer » de loin.

      Maintenant, il y a des enfants adorables. L’environnement dans lequel ils grandissent fait pour beaucoup.
      Mais un enfant représente quand-même une énorme responsabilité et un frein à notre liberté.
      Certes, il doit apporter beaucoup aux parents, ne fut-ce que l’amour inconditionnel. Mais il faut être prêt.

      C’est un peu l’idée derrière mon article: faites des enfants si vous êtes prêts et pour les bonnes raisons. Et non « parce que la majorité le font » et que « c’est donc normal »

      À trop vouloir être « normal », on finit par se perdre soi-même.

      Merci pour ton partage 🙂 Bonne soirée!

        • Aru on 29 juillet 2013 at 17:52

        « C’est un peu l’idée derrière mon article: faites des enfants si vous êtes prêts et pour les bonnes raisons. Et non « parce que la majorité le font » et que « c’est donc normal » »

        Exactement ! C’est d’ailleurs souvent ce qui donne la différence. Les enfants très durs à élever et avec parents démissionnaires, on se demande si les parents étaient prêts et les avaient fait pour de « bonnes raisons ».

        Je sais aussi que si je faisais un enfant, je voudrais qu’il soit heureux, bien formé, éduqué (et peut-être pas à l’école…), j’aimerais lui montrer et partager des tas de choses avec lui. Mais je sais également que ça voudrait dire que je devrais arrêter d’être ce que je suis, pour me consacrer à lui. Donc… je ne peux pas.

        1. Je te rejoins. J’ai une idée sur la façon d’élever un enfant et je le ferais avec plaisir s’il fallait.
          Mais je n’ai pas envie de « sacrifier » ma liberté. Cela peut choquer mais c’est la réalité.
          Cela dit, je suis heureuse de pouvoir participer à ma façon au bien-être d’enfants qui n’ont pas la chance d’avoir de parents.

          Bonne fin de semaine 😉

    • Anton on 6 octobre 2013 at 15:19

    En publiant mon article « Pourquoi « childfree » (ne pas vouloir d’enfants) n’est pas de l’égoïsme » (sur mon blog newpointdeview . com) je me suis retrouvé sur cette page et en lisant ton article, Héloïse, me suis rendu compte à quel point nos articles, et donc nos idées, se ressemblent tout en étant différents sur le fond…

    Ca m’a fait assez plaisir de constater qu’il existe d’autres gens solidaires sur cette problématique et sachant en réfléchir et débattre – le fait qui n’est quand même pas anodin dans notre société…
    En faisant de la promotion de mon article sur les réseaux sociaux, je me suis quand même ramassé les réflexions féminines du genre :

    – malgré tes bêtises donnes au moins ton sperme aux papas ne pouvant pas procréer …

    – qu’on ne me dise qu’à la base nous ne sommes pas là pour nous reproduire, et que de ne pas le faire n’induit pas des conséquences psychologiques …

    – c’est renoncer de facto de faire ce pourquoi nous sommes là… et puis, bon, quel dommage quand on sait ce que peuvent apporter des enfants, l’amour inconditionnel (qui d’autre le peut ?) …

    En tout cas, Héloïse, c’est avec plaisir que j’ai découvert ton blog

    1. Merci Anton pour le partager, parce qu’il est vraiment super ton article sur le sujet.
      Et surtout la pensée critique dont tu fais preuve pour aborder les points clés du débat!

      C’est étonnant les réflexions de certaines personnes.
      Pour avoir les réponses appropriées, il faut poser les bonnes questions.
      Je crois que c’est le fond du problème: trop de gens ont oublié comment penser et se poser des questions! Du coup des réponses toutes faites leur sortent de la bouche, alors que s’ils analysaient ce qu’ils disaient, ils verraient l’ineptie (enfin, je l’espère) 😉
      C’est vrai pour les 3 réponses que tu cites d’ailleurs.
      Et la 3ème (l’amour inconditionnel (qui d’autre le peut ?) : si on prétend comprendre le sens de l’amour inconditionnel, on sait mieux que « qui d’autre le peut? »

      Je ne me suis pas toujours posée les bonnes questions non plus et j’avais des idées qui me font rire de moi aujourd’hui. Mais ça s’apprend et j’en apprend tous les jours. Ce sont des blogs comme le tien qui stimulent la réflexion et aide chacun à repenser sa façon de voir le monde…

      Bonne semaine Anton 😉

        • Anton on 7 octobre 2013 at 20:17

        Wow ..! 🙂
        Merci pour tous ces mots chaleureux. Ça fait, bien entendu, plaisir.
        Je ne pensais pas que cet article puisse plaire autant. J’ai effectivement eu, à l’heure actuelle, 818 Likes dans l’article – ce qui est pour moi un record absolu jamais vu.

        En ce qui concerne les réactions des gens – bon … que dire … Y a de tout.
        Comme je l’ai dit dans mon article précédent « Prenons du recul sur le problème » – le problème global des humains consiste au fait qu’un nombre très réduit des têtes pensantes réfléchissent sur le présent et le devenir de l’Homme…
        A mon amble avis, cette phrase veut dire beaucoup de choses.

        Et je te rejoins complètement : « on apprend tous les jours ». Comme dit un proverbe russe : « Vivre 100 ans – apprendre 100 ans ». Mais est-ce que tout le monde s’en rend compte ..?

        Bien à toi,

        1. Avec plaisir, Anton.
          Quand c’est vrai, il faut le dire 🙂 La preuve, 818 likes WOW

          Oui ça veut dire beaucoup de choses… rien de très encourageant non plus, mais bon avec des blogs comme le tien, on est chaque jour un peu plus conscient 😉

          Joli ce proverbe! « Vivre 100 ans – apprendre 100 ans » Rien n’est acquis!

          Bon weekend, à+

    • Silvia on 12 juillet 2015 at 15:24

    Je suis silvia j’ai 26 ans je suis commerçante je vie en Espagne j’étais pauvre et je pouvais plus rien
    Acheter pour ma vente mais par la grace de Dieu un jour j’ai eu l’adresse d’un homme qui pouvait rendre la richesse à l’homme grâce à sers pouvoires qu’il détient cet homme à changer ma vie et je suis maintenant riche j’ai plus de problèmes de vente je tiens à laisser son adresse parce que vous pouvez aussi le contacter .au début j’avais peur mais aujourd’hui je vie dans le luxe Mercie honorable atavi
    j’étais stérile mais cet homme ma aider et je peux avoir le nombre d’enfant qui me plait
    atavizounon@yahoo.fr
    +229 618870467

    • Elodie on 10 juin 2017 at 08:15

    Bonjour,
    Je vous présente une pétition pour la tolérance envers les childfree.
    Parents et non parents peuvent signer. Vous pouvez aussi partager la pétition.

    https://www.change.org/p/emmanuel-macron-cr%C3%A9er-un-jour-pour-les-childfree-dans-le-calendrier-pour-une-meilleure-tol%C3%A9rance

    Respectons nous tous.
    Elodie

    ps : J’ai adoré ce qui a été dis. Très bon site. Concernant la BD, je l’ai à la maison et je l’adore. 😀

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