Ces pensées qui font du bruit

mental - hypnose60.000 : c’est le nombre approximatif de pensées qui vous traversent l’esprit chaque jour ! Nous parlions récemment du silence et de comment se protéger des bruits venant de l’extérieur. Mais n’y a-t-il pas pire bruit que celui de notre bavardage mental ? Comme disait Marie en commentant l’article: « L’essentiel, c’est d’assurer notre calme mental intérieur. » Et j’ajouterai : de veiller à la qualité de nos pensées, car le son de celles-ci aurait encore plus d’impact sur notre corps que le bruit extérieur. Peut-être plus facile à dire qu’à faire… Ou pas… voici des astuces pour moins – ou mieux – penser 😉

 

Cela vous viendrait-il à l’idée de nager à contre-courant ?

Non bien sûr ! Pourtant que fait la majorité d’entre nous lorsqu’on n’arrive pas à dormir ? On s’efforce de dormir – ça marche tellement bien, n’est-ce pas ? Et quand on pense trop à quelque chose, on essaie de ne plus y penser, pour finalement aboutir à y penser encore plus ! Dans les stratégies étudiées en thérapie brève, il y en a une qui m’est toujours restée, et c’est de ne pas essayer de forcer un comportement naturel (comme se forcer à ne plus penser pour arriver à dormir).

Plus penser pour moins penser

Nier une idée, faire comme si elle n’existait pas, ne fera qu’aggraver la situation. Comme je disais déjà dans les astuces pour gagner du temps : la répression, c’est comme lancer un boomerang, vous croyez qu’il est parti mais le voilà qui revient en force !  Je vous y avais partagé un truc sympa qui s’adapte parfaitement aux pensées parasites : Reconnaissez la pensée en question, et contemplez-la sans vous y attarder. Si vous observez vos pensées comme des nuages dans le ciel qui passent et se dissipent, vous en serez petit à petit libéré. C’est ce qui a toujours le mieux donné pour moi : je me laisse envahir par le flux de pensées jusqu’au moment où il n’y a plus rien 🙂

L’essence des mots

C’est également à partir du moment où nous prenons conscience de ce que nous pensons, que nous pouvons en changer l’essence. Car ce n’est pas tant le mot en soi qui a de l’importance, mais le sens que vous lui donnez et qui s’exprime à travers vos pensées.

livre de Seth - Nature de la réalité personnelleJ’étais en train d’éditer la partie de mon manuscrit – Les 7 Clés de la Liberté d’être – où je parle des pensées et de leur nature électromagnétique, lorsque j’ai repris en main l’un des livres de Seth, « La nature de la réalité personnelle », écrit par Jane Roberts. (Pour la petite histoire, ce livre m’a été gracieusement offert par les Éditions Mama au moment où j’écrivais le dernier chapitre  « Votre esprit, une force en action » – pas de hasard !) J’avais en fait décidé de le laisser de côté, parce qu’à chaque lecture, je revenais à mon manuscrit pour en citer des extraits – autant vous dire que ce livre est une merveille !

Alors que je me replongeais dedans, je tombe sur un paragraphe expliquant le son de nos pensées et de son impact sur nos cellules. Seth explique que le son émis par nos pensées est lié à l’intention derrière les mots que nous utilisons – peu importe quels mots donc. Toutefois, intention et mots ne font souvent qu’un (quand on pense ce que l’on dit). Donc si on change le mot, on change l’intention.

D’une pensée à une intention qui vous veut du bien

Seth prend pour exemple la fatigue, qui est simplement une auto-évaluation de votre état général. Quand vous êtes fatigué, souvent vous renforcez l’état par des « oooh, je suis fatigué » Seth suggère une solution finalement assez similaire à celle donnée plus haut : « Acceptez votre évaluation initiale sans la réaffirmer et suggérez plutôt qu’il y soit remédié. »

Concrètement : si possible, reposez-vous un moment ou bien répétez-vous que votre corps se régénère pour votre bien. « Mon corps se régénère » forme une intention bien plus bénéfique que «Je suis fatigué », ne trouvez-vous pas ?

Alors, avec environ soixante-mille pensées par jour traversant votre cerveau, dont des pensées limitatives, je vous invite à vous assurer de leur qualité. Bien entendu, nul besoin de bannir toutes vos idées noires – rappelez-vous l’effet boomerang ! Et puis, s’il faisait toujours beau, seriez-vous autant à même d’apprécier une éclaircie, qu’après une averse de pluie ?

Et vous, comment trouvez-vous le calme intérieur parmi ce flux de pensées ?

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(20 commentaires)

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    • Nadia on 26 mai 2013 at 07:13

    Bonjour Heloise,

    je connais bien l’influence de toutes ces pensées journalières qui nous envahissent et font du bruit et comme toi j’utilise la métaphore des humages qui passent pour m’en libérer. Par contre je découvre cette idée de changer « je suis fatiguée » par « mon corps se régénére » par exemple.
    Je vais essayer.

    Merci pour tes conseils.
    À bientôt
    Nadia

    1. Bonjour Nadia,

      Une sorte d’affirmation positive, en fait! Contente que tu aies appris un truc, et j’espère qu’il te servira 🙂

      Passe une excellente journée, à+
      Héloïse

  1. J’ai tendance à souvent me « perdre dans mes pensées » comme on dit ! Contrôler ses pensées est impossible, du moins pour moi mais c’est vrai qu’on peut modifier la façon dont on les perçoit de manière plus positive. Ce qui me gêne, ce sont les pensées de la nuit quand je me réveille et me mets à penser à quelque chose de négatif. Dur de s’en débarrasser, j’ai tendance à tourner en rond dans ma tête. Du coup j’essaie maintenant de me focaliser sur autre chose, du genre « qu’est-ce que j’aurai plaisir à faire demain  » et ça marche ! Merci pour cet article ! Bises, bon dimanche.

    1. Et moi donc 😉 Tu as raison, contrôler ses pensées est ‘impossible’ au sens où c’est contre-nature, mais on peut en effet les modifier ou les porter sur d’autres sujets plus heureux, comme tu fais la nuit 🙂 C’est un très bon truc!

      On peut aussi les laisser nous envahir sans s’y attarder et puis les laisser partir. Essaie peut-être la technique des nuages (c’est comme le truc de compter les moutons si on ne sait pas dormir) ou bien tu visualises tes pensées remplir un ballon qui se gonfle et puis qui se vide de son air, et les pensées qui s’échappent avec l’air par la fontanelle (sommet de ton crâne)

      Bien sûr, si cela t’empêche souvent de dormir, il serait bien de noter s’il s’agit des mêmes idées et de travailler dessus pour qu’elles ne te hantent plus 😉
      Ma devise à ce sujet: rien n’a vraiment d’importance => je lâche prise. (+ facile à dire qu’à faire, je suis d’accord)

      Merci pour le partage!

      Bon dimanche et… bonne fête!

      1. merci pour tes conseils, je vais essayer les nuages ! Bises ! 🙂

        1. 😉

    • Nelly on 26 mai 2013 at 20:19

    Coucou Héloïse,

    En voilà un sujet et des conseils intéressants (comme toujours 😉 ).

    C’est vrai que nos premiers réflexes ne sont pas toujours les bons (ex: ne plus penser pour essayer de trouver le sommeil) … donc bonne idée de les voir tels des nuages qui passent portés par le vent !

    Et puis essayer de voir les choses de manière positive, ça change tout … je vois tellement de gens gaspiller leur énergie à se lamenter d’une situation au lieu de réfléchir à la solution ou simplement passer à autre chose.
    Je suis 100% d’accord sur l’importance du sens et de l’essence des mots !!

    Allez, je file pour aller régénérer mon corps pas trop tard ce soir 😉

    Bisous et bonne nuit <3

    Nelly

    1. Hello Nelly,

      Merci 🙂

      Comme tu dis! Or ça ne sert à rien de se plaindre d’une situation, c’est ainsi et donc autant agir. Mais bon, se plaindre = attirer l’attention, le réconfort… Cela remplit un besoin de façon détournée.

      Oui, régénère-toi bien avant tes vacances surtout 😉

      Bisous et bonne semaine!
      Héloïse

      Ps: j’ai pensé à toi hier en goutant la nouvelle barre Iss Oh Yeah avec des M&M’s 😉

    • Marie on 27 mai 2013 at 19:47

    Bonsoir Héloïse,

    Me voilà toute fière d’être à l’origine de ce bel article, qui met le doigt là où il faut !

    C’est l’essence même de la méditation que tu décris bien là, en fait.
    Mais le problème justement, c’est de seulement les contempler, ces pensées…

    Parce que leur raison d’être c’est de nous faire réagir, en créant des émotions.
    Positives ou négatives, cela ne change rien : l’essentiel est de demeurer spectateur. Se taire, ne pas
    porter d’appréciation quelconque. Le mental est aux aguets pour nous troubler.

    Tu as tellement raison de dire que nos pensées agissent sur notre corps. Il faut se méfier…

    Je désire lire les livres de Seth depuis longtemps. Merci de m’avoir rappelé leur existence.

    Bonne soirée à toi.

    A bientôt.

    Marie.

    1. Coucou Marie,

      🙂

      Tout à fait! Contempler sans réagir, c’est là le défi!
      C’est savoir accepter ce qui vient sans s’y attacher. Par ex, une émotion se présente: peu importe qu’il s’agisse de colère ou de tristesse… ce ne sont que des mots, on l’accepte sans la refouler mais on ne s’y accroche pas non plus.

      Heureuse que tu t’y intéresses! J’ai hâte de lire les autres de la série 🙂

      Bonne soirée

    • eletta on 28 mai 2013 at 09:51

    Ne pas forcer un comportement naturel….L’essence des mots…Prendre conscience, et je continue la lecture de ton article qui émoustille ma curiosité à en savoir plus et me voici en train de naviguer…( Edition Mama) et je découvre un Confrère que je ne connaissais pas, William Texier et son livre: « L’Hydroponie pour Tous » en même temps qu’une « science » que beaucoup (moi☺!) auraient envie de connaître, je vais me l’offrir… en attendant la sortie de ton livre  » Les 7clés de la Liberté d’Etre » ☺.

    1. Merci de naviguer 🙂 et contente que tu aies trouvé ton bonheur. Ils offrent des livres d’exception!
      Oui, j’ai hâte qu’on puisse lire Les 7clés de la Liberté d’Etre 🙂

  2. Moi aussi je vais essayer de positiver ma fatigue mentale.
    J’ai presque tout le temps beaucoup de pensées en même temps, parfois ça se téléscope à tel point qu’en parlant je dis des mots qui n’existent pas mais qui sont des mélanges de mots-clés liés à deux ou trois pensées différentes au même moment.

    1. C’est ‘comique’ ça 😉
      Je pense aussi beaucoup et très vite, donc, c’est un exercice que je dois souvent répéter aussi.
      Bises

    • La Dryada / Morphéandra on 28 mai 2013 at 15:20

     » Mon corps se régénère … mon corps se régénère … » , on pourrait en faire un mantra ! 🙂
    il est vrai que l’on a tendance à se plaindre quand cela ne va pas , et donc d’en rajouter …
    dans la méditation , on préconise de laisser passer , au début , les pensées , puisque de toute façon , les pensées sont là , bien présents …de les laisser passer et de les observer , sans y faire opposition …ce n’est qu’ainsi que le mental peu à peu se calme et que l’on entre dans un état méditatif plus profond …
    quant au sommeil qui ne vient pas ou qui est interrompu : je ne me tourne plus dans mon lit comme autrefois , essayant en vain de rapidement retrouver les bras de Morphée – fallais que je la fasse celle-là 😉 – mais au contraire je m’occupe , parfois je m’en vais même manger un p’tit bout …le sommeil revient beaucoup plus rapidement , et j’ évite par la même toutes ces pensées envahissantes , l’énervement d’être éveillée …

    bises et à bientôt Héloïse (tiens , cela rime 🙂 ! )

    1. Tout à fait, c’est comme un mantra.
      Ce que tu expliques de la méditation, c’est en effet le même principe. D’ailleurs, les techniques de sophrologie, relaxation, méditation et hypnose, sont très proches et je les mélange souvent.

      Hihi! 😉

      S’occuper est aussi une bonne suggestion. D’ailleurs, l’une des stratégies paradoxales proposées en cas d’insomnie en thérapie brève consiste à donner au client la tâche de brosser le carrelage ou l’évier par ex. à la brosse à dent le soir (au lieu donc de se forcer à dormir) Mon prof venait toujours avec de chouettes idées comme ça et ça marche!

      Bises et Buona sera Morphéandra 😉

        • Morphéandra by La Dryada on 31 mai 2013 at 12:54

        Coucou Héloïse ,

        déjà quelques nuits que je répète en pensées  » mon corps se détend … mon corps devient lourd , devient paisible …mon corps se repose , se relaxe  » et autres affirmations de ce genre , eh bien , je m’endors beaucoup plus facilement ! 🙂
        plutôt sympa , non ?

        bises et à la prochaine fois ( quelques éclaircies les bienvenues en ce moment 🙂 )

        1. Bonjour Morphéandra,

          Chouette! Contente que tu testes à ta façon et que ça te donne un résultat 🙂

          Ici, le beau temps est relativement de retour.
          Beaucoup de vent, mais les températures sont déjà plus positives 🙂

          Bisous et bon weekend 😉

  3. Bonsoir Héloïse,
    J’ai beaucoup aimé ce livre de Jane Roberts.
    Je suis certaine que si je le relisais aujourd’hui, j’y trouverais
    encore de plus grands trésors qu’à l’époque où je l’ai lu.
    La façon dont nous formulons nos pensées est souvent
    enfermant. Nous voulons déjà nous débarrasser d’un état sans même
    accepter qu’il a sans doute une raison d’être.

    1. Bonjour Hannah,
      Contente que tu connaisses l’auteur 🙂
      C’est vrai qu’à relire un livre des année après, on le découvre autrement.
      Tu le dis très bien je trouve: « Nous voulons déjà nous débarrasser d’un état sans même
      accepter qu’il a sans doute une raison d’être » La fatigue est un parfait exemple 🙂
      Merci pour l’échange, bonne journée!

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