Résoudre un problème : La question à se poser !

avoir-raisonVous est-il déjà arrivé d’être confronté à un problème, un dilemme ou encore un conflit, et d’être confus quant à la voie à suivre ? Peut-être même vous êtes-vous acharné dans une direction, certain d’être dans votre bon droit, pour n’avoir fait qu’empirer la situation… Vous savez, ces mots qui vous sortent presque malgré tout, ce besoin d’avoir raison à tout prix… Pourtant, si vous vous posiez la bonne question, vous sauriez comment agir et vous éviteriez des drames inutiles.  En fait, c’est très simple. La seule question à vous poser si vous voulez résoudre un problème ou un conflit, est la suivante…

« Qu’est-ce que je veux vraiment ? »

C’est si flagrant qu’on n’y pense pas! Pourtant, une fois que vous savez ce que vous voulez, le choix à faire devient évident.
Pensez à n’importe quel problème, dilemme, ou conflit (personnel ou professionnel) auquel vous avez été un jour confronté, et posez-vous la question. Que vouliez-vous vraiment à ce moment-là ? Est-ce que vous vouliez être débarrassé de ce problème ou faire valoir vos droits pour importe le coût (quitte à ce que le problème perdure) ? Est-ce que vous vouliez rester chez vous ou aller à ce dîner pour faire plaisir et puis le regretter toute la soirée ? Est-ce que vous vouliez que cette discussion se termine bien OU en « Il a frappé du poing sur la table et j’ai claqué la porte ! » ?

Une relation gagnante sur le long terme

Eh oui, qui ne s’est jamais retrouvé dans une dispute ayant pourtant débuté par une conversation banale ? Le genre où l’on se demande comment en est-on arrivé de « La soupe est tiède ! » à « De toute façon, c’est moi qui fait tout ici ! » ?
Lorsque j’ai étudié la thérapie brève*, nous avons eu un cours très intéressant sur les conflits relationnels. Et le prof (Gérald Brassine, un thérapeute exceptionnel) nous a donné une question essentielle, qui m’a amenée à voir toute situation sous un nouvel angle: Que voulez-vous? Gagner ou avoir raison ? 
Lorsque vous êtes face à un conflit relationnel: que voulez-vous vraiment, gagner ou avoir raison ?
Avoir raison, ça me connait connaissait, parce que j’ai compris que de vouloir démontrer que l’on a raison ne sert à rien, si ce n’est détruire nos relations.
Beaucoup de conflits relationnels sont créés à partir de ce besoin d’avoir raison, alors que si nous évaluons ce que nous allons perdre, nous comprenons qu’avoir raison n’est pas toujours la meilleure solution.
Pourquoi ? Parce que toute action a tendance à appeler une action de même importance. À petite échelle, c’est la surenchère d’arguments, plus tu cries plus je crie.  À plus grande échelle, ce sont des guerres qui détruisent des nations ! Ici réside toute la différence entre vouloir avoir raison à tout prix et savoir garder l’objectif final à l’esprit.
Car entre : « écoute, j’ai besoin de calme, je vais faire un tour » et « fiche-moi la paix, tu me pompes l’air », selon vous, laquelle de ces deux attitudes favorisera une relation gagnante sur le long terme ?
NB : attention cela ne signifie pas qu’il faut tout accepter. Mais si vous vous respectez, vous ne chercherez pas à vous faire valoir à travers un conflit ou en défiant un obstacle. Vous saurez quand il est bon de se taire ou quand il est temps de dire STOP ; sans drames ni coups de gueules. Cela suppose suffisamment d’amour propre et la capacité à dire non, mais même si vous n’en êtes pas capable aujourd’hui, donnez-vous le temps et vous y arriverez 🙂 (Lire aussi ma réponse à UnePorteSurDeuxContinents dans les commentaires qui complètera ce NB)
J’ajouterai aussi que le pardon demeure un élément fondamental du processus de réconciliation. Mais de nouveau, pardonner ne veut pas dire tout accepter. Vous pourriez très bien pardonner tout en mettant fin à une relation par respect pour vous-même.

Résoudre un problème spécifique

Indépendamment de l’aspect relationnel, voici deux autres questions intéressantes à vous poser :
  1. En quoi est-ce un problème pour vous ? Souvent, un problème n’en est pas un et ce serait bien de s’en rendre compte avant de dépenser de l’énergie à le résoudre pour rien. Mais si c’est réellement un problème, en quoi en est-ce un POUR VOUS ? De cette façon, vous trouverez la solution. (Au 1er cours de thérapie brève, le prof nous avait raconté l’histoire fictive d’un enfant qui vient consulter parce qu’il marche sur les mains et non sur ses pieds. En quoi est-ce un problème ? Il se blesse les mains ! Il pourrait porter des gants par ex. C’est un exemple à prendre au 1er degré mais qui explique clairement le concept)
  2. Que visez-vous en premier lieu, quel serait le plus petit changement possible que vous voudriez voir dans ce problème ? Autrement dit, si une seule petite chose pouvait être solutionnée dans ce problème, qu’est-ce que vous voudriez que cette chose soit ?

En résumé, retenez donc …

Problème, dilemme, conflit : Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?
Conflit : Est-ce que vous voulez gagner ou avoir raison ?
Avant d’attaquer un  « problème » : en est-ce bien un ? En quoi est-ce un problème pour vous ?
Avant de le résoudre : Qu’est-ce que vous voulez vraiment ? Et quel serait le plus petit changement possible que vous voudriez voir ?

Ces questions vous ont-elles déjà été utiles ? Quelle est votre stratégie pour résoudre un problème, conflit ?

 

* La « thérapie brève » est un concept né au Mental Research Institute (M.R.I) de Palo Alto, en Californie. Elle vise le changement et tente donc de définir le problème en des termes très concrets. L’idée étant ensuite de soit supprimer le comportement qui maintient le problème, soit changer la vision de la personne sur son problème afin qu’elle n’en souffre plus..

blackstamp smallPS: Souvenez que la Journée de la Liberté a lieu ce vendredi 20/09. Si vous souhaitez m’aider :
  • Faites passer le mot autour de vous et sur les réseaux sociaux.Pourquoi pas à votre radio locale!
  • Le Hashtag du jour : #FreedomDay
  • Le compte Twitter @2BeingFree
  • La page Facebook:  https://www.facebook.com/InternationalDayOfFreedom 
  • Envoyez une photo de vous avec un papier et le mot qui pour vous représente la liberté, ou une photo prise ce jour-là qui représente pour vous la liberté.
Merci et à Votre Liberté!

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(28 commentaires)

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  1. Je trouve que ce sont de bonnes pistes pour résoudre un problème, mais qu’arrive-t-il quand ça bloque de l’autre côté ? On a beau mettre de l’eau dans son vin et faire tout pour qu’il y ait bonne entente, mais si l’autre ne fait pas d’efforts, ça ne marche pas. Il faudrait que des deux côtés ça soit appliqué, sinon on se retrouve à courber l’échine sans arrêt… Bises et belle soirée 🙂

    1. Tu fais bien de le dire. Je n’ai pas voulu m’étendre dans le billet là-dessus, d’où le petit NB.
      Mais c’est essentiel de comprendre qu’il n’est surtout pas question ici de tout accepter ni de se taire en permanence. Ce serait une grave erreur. Une bombe à retardement! 😉

      D’expérience (perso et pro) lorsque l’un des membres du système change d’attitude, l’ensemble du système est perturbé, amené à changer lui-même. Tu as alors 2 cas de figure:
      1/ les autres membres (ex: de la famille) arrivent à s’adapter et la communication évolue pour un mieux.
      2/ ils n’arrivent pas à s’adapter à cette nouvelle attitude : l’écart entre les 2 (couple par ex) se creuse de + en + jusqu’au point où ils n’ont plus grand chose en commun, et c’est la rupture.

      L’idée ici est donc de changer d’attitude. Par ex dans un conflit relationnel: l’un décide d’arrêter de surenchérir en arguments et donc il ne saurait pas y avoir d’engueulade. Après quelques fois, l’autre va lui-même agir et réagir autrement. Et petit à petit, la relation va évoluer : )
      À moins qu’il ait besoin de drame dans sa vie pour satisfaire un besoin de façon détournée -c’est classique- et il continuera à chercher la bagarre en ne faisant aucun effort comme tu dis. => rupture quasi inévitable et c’est mieux pour les deux de toute façon.

      Bien entendu, ce type d’attitude requiert de l’estime de soi. Or il y a une pénurie ‘mondiale’ à ce niveau : (
      Et si l’on recherche à conforter son estime à travers nos relations = drame assuré.
      Mais il est possible de pratiquer cette stratégie de « gagner ou avoir raison » même si au début on a le sentiment qu’on ne fait que « fermer sa g… » Mais plus on s’y risque, plus on voit le bénéfice, plus on ose s’affirmer, et plus on développe le respect de soi, de l’autre, et l’amour propre. Je le sais, je suis passée par là 🙂

      Voilà j’espère que cela répond à ta question et complète l’info pour d’autres.

      Bises, bonne soirée 😉

    2. ps: j’ajouterai aussi que l’autre va apprendre à ‘te’ respecter si tu fais preuve de respect pour toi-même (je dis ‘toi’ sans te viser bien sûr)

      1. Merci Héloïse 🙂 Bises et bonne soirée ♥

    • eletta on 18 septembre 2013 at 16:38

    Que du bons sens!!!
    Hélas, pas facile à mettre en pratique pour la simple raison que lorsqu’on se prononce sur ce qu’on veut, « en priorité », bien souvent nos exigences sont telles que lorsque -l’on est ou croit être-…dans son bon droit, ON voudrait que tout se solutionne d’un coup de baguette magique!!!
    N’empêche que ton billet tombe à pic pour moi. Merci Héloïse☺

    1. Tu te doutes que je l’ai écrit en pensant à toi, et puis bien sûr à tant d’autres qui se retrouvent dans des conflits « malgré eux ».

      Mais in fine, c’est très simple: même si l’on est dans son bon droit et que la situation est injuste, il n’empêche que le cœur du débat n’est pas le sens de la justice ni prouver que l’autre a tort, mais de résoudre un réel problème. Et, oui, parfois, cela veut dire y perdre des plumes. MAIS si ça résout le problème et participe à notre bien-être = c’est plus important 🙂

      Bises

  2. En lisant votre article, nous allions vous poser le mêmes questions que « Une porte sur deux continents » !
    Du coup, nous avons trouvé les réponses, en théorie…

    1. La question est légitime, je m’y attendais et c’est tant mieux! Au moins cela montre que vous ne vous laissez pas faire 🙂

      Je confirme que ça marche en pratique aussi 😉 Même si cela demande du temps, un travail sur soi et en particulier une bonne dose d’amour propre pour justement savoir se faire respecter et dire non (sans devoir en venir aux cris)

      Merci pour la visite. Je suis un peu busy avec la Journée de la Liberté et un event tantôt mais je vous visite bientôt 🙂

    • Koalisa on 19 septembre 2013 at 08:39

    J’ai eu la même réaction que dans les commentaires de Matching Points et Une porte sur deux continents…Mais il y a des cas où on n’est pas plus respecté pour autant (milieu professionnel par exemple, qui dans mon cas, est pollué par des pervers narcissiques). Du coup, j’évite au maximum d’avoir des contacts avec ces personnes ! Bises !

    1. Comme je dis aux MatchingPoints: tant mieux 🙂
      Le milieu pro peut être pénible, c’est un fait. Et les querelles de voisinage aussi (c’est en pensant à un cas de cet ordre que l’article m’est venu)
      Les éviter, c’est encore mieux. Et sinon pense à toi et montre-leur que tu te respectes.
      Peut-être as-tu besoin de le montrer plus? de t’affirmer plus? Si ça se voit, ça va les décourager.
      Courage! Bises

      ps: oh et si tu connais les remèdes floraux du docteur Bach: prends Walnut déjà.

        • Koalisa on 20 septembre 2013 at 11:50

        Merci, Héloïse, bises !

  3. Bonsoir Héloïse,
    Je te remercie pour cet article rempli de consistance. C’est vrai que les bonnes questions ont le pouvoir de se repositionner correctement.
    A relire et à mûrir ^^
    Sinon rien à voir, mais je vois que tu cites quand même la Californie à la fin de ton article ! Ca me parle bien:)
    Belle soirée à toi.

    1. Bonjour Dame Islandia!

      Merci à toi de l’apprécier : )
      C’est le bon mot: le pouvoir de se repositionner ! Très bien!

      Je n’ai pas suivi mes cours à Palo-Alto même mais mon enseignant oui : )
      J’irais bien y faire un tour aussi!

      À Ta Liberté!

  4. Et à la Liberté !

  5. Bonjour Héloïse,
    Tres parlants tes questionnements.
    j’aime beaucoup le « en quoi c’est un problème pour vous »?
    Cela rejoint la façon dont on s’occupe des traumas:
    tout le monde aimerait travailler sur se traumas d’enfant et
    se aire opérer une bonne fois pour toutes de sa névrose.
    Pourtant, lorsqu’on pose la question « que vivez-vous de votre
    trauma aujourd’hui »? tout le monde ne peut pas répondre.
    Savoir comment nous tenons nos attachements est
    indispensable si nous voulons apprendre à les lâcher.
    Peut-on lâcher prise quand on ne sait pas ce qu’on tient?

    1. Bonjour Hannah,

      Exactement!
      D’ailleurs, on ne travaillera pas sur un ‘trauma’ qui n’en est plus un (qui n’occasionne aucun stress post-traumatique) Parfois l’inconscient fait bien les choses, seul, comme un grand 😉

      « Peut-on lâcher prise quand on ne sait pas ce qu’on tient? » Tout est dit! ♥

      Ton article m’interpelle, j’en sais quelque chose.
      Je suis un peu busy avec la Journée de la Liberté et un event tantôt, je reviens dimanche et je te lis bientôt 🙂

    • Colette on 21 septembre 2013 at 21:12

    Gagner ou avoir raison?…
    Dans une période difficile, il y a déjà de ça pas mal de mois, j’avais raison mais je n’étais pas en position de gagner. Sauf que… il y eut un jour où ce qu’on m’a fait subir a vraiment dépassé les bornes et m’a mise en colère. Je ne voulais pas (plus) être traitée comme ça. J’ai pesé le pour et le contre et ce qui m’a motivée, c’était ma dignité personnelle : on ne pouvait pas me traiter comme ça, point.
    Au final, j’ai gagné et j’ai eu raison! Raison de mener une action longue, raison de montrer qu’il y a des limites à tout.
    Je parle du domaine professionnel.
    Je trouve que ce papier s’applique très bien à la vie personnelle. Trop souvent on veut gagner parce qu’on pense avoir raison!
    Merci, je le relirai pour y re-réfléchir. Bon dimanche.

    1. Bonjour Colette et merci pour ton témoignage.
      Bravo aussi! Parce que ce n’est pas évident de se faire valoir. Mais comme tu le dis si bien: il en allait de ta dignité. Or c’est bien là toute la question: savoir se respecter et se faire respecter.

      En effet: vouloir gagner une cause / un argument parce que l’on croit avoir raison.

      Mais ici, je veux dire « gagner » au sens positif de préserver une relation par exemple.
      Ex: si un couple se dispute sur une bêtise et que l’un d’eux abandonne ce besoin « d’avoir raison à tout prix », la dispute se calmera beaucoup plus vite et donc c’est une situation gagnante. Parfois même les deux en rigolent (de leur absurde dispute)
      Mais il faut bien entendu que ce soit dans le respect et non que l’un ait toujours le dernier mot pendant que l’autre fasse office de carpette !

      Comme tu dis, à méditer 🙂

      Bonne soirée

  6. Bonsoir Héloïse,

    J’étais un peu « difficile » dans ma relation de couple, et je suis devenu, au fil des ans, très conciliant, dans la mesure où l’on ne me marche pas sur les pieds ; et cela s’est fait tout naturellement, sans questionnement personnel.

    Par contre, il me semble vraiment que j’ai appliqué inconsciemment ton « questionnaire » de fin d’article, curieux, non ?

    Bien amicalement,

    Jean-Louis

    1. Coucou Jean-Louis,

      C’est formidable !
      Et je crois que ces questions viennent en effet d’elles-mêmes sans vraiment s’en rendre compte, si toutefois l’on est ouvert à une relation plus harmonieuse.
      Certaines personnes ne voient pas parce qu’ils refusent de voir. Et les disputes (par ex) jouent un rôle dans leur vies.

      Longue vie à ton couple : )

  7. Bonsoir Éloïse,

    L’humour de Geluck, j’adore.

    Un juste milieu est à trouver. Dans l’exemple de Colette (que j’ai déjà vécu) cela vaut la peine de se battre quand il en va de son intégrité et de la reconnaissance de son droit. (Je parlerais presque de réhabilitation aux yeux de celui qui a engendré le conflit.

    Il y a des situations ou je laisse « couler », qui a raison, qui a tort, ce n’est pas important. J’aime la phrase : qu’est-ce je veux vraiment ? Je veux la sérénité et surtout pa rajouter de l’huile sur le feu quand le jeu n’en vaut pas la chandelle. (Je n’ai pas toujours eu ce raisonnement, l’expérience de la vie à invité la sagesse dans mon quotidien.

    Belle soirée,

    Hélène.

    PS: j’avais déjà écrit un commentaire il y a quelques jours mais celui-ci s’est perdu…dans les limbes du net, à moins d’une mauvaise manipulation de ma part.

    1. Coucou Hélène,

      (Tu sais, pas besoin de t’ennuyer à faire (Alt + 0201) pour faire le É, mon prénom commence par un H comme toi hihihi)

      Oui il est très fort ce Chat! 😉

      Moi non plus, je n’ai pas toujours raisonné ainsi, mais on apprend et on adapte : )

      La sérénité = maitre mot pour moi aussi!

      Tu es la 2ème à me le dire, je vais vérifier le filtre spam… Merci de le signaler!

      Bonne fin de semaine Hélène

  8. Coucou Héloïse,

    Super interessant ce billet … car c’est vrai que la plupart du temps, parceque va aujourd’hui vite, trop vite, on a plus (ou on ne prend plus) le temps de se poser ces questions qui sont pourtant essentielles.

    Il y a peu on m’a reproché au niveau pro de « ne jamais vouloir aller au conflit », sous entendu c’était une condition pour avoir ensuite plus de responsabilités manageriales. J’avoue que c’est bien l’une des uniques fois ou je suis restée bouché bée face à ce responsable. J’ai trouvé ça tellement stupide ce sentiment de puissance que certains pensent essentiel pour s’imposer et se sentir gagnant !

    Personnellement, la dernière fois que j’ai crié dans une conversation c’était il y a quelques années avec une personne très très proche et à la fin, je me suis ravisée j’ai réalisé la stérilité de cette relation et de cet échange par téléphone. J’ai baisé d’un ton, menacé la personne de changer de sujet (qui n’était que discorde pour nous) sous peine que je raccroche et de ne plus jamais la revoir … je n’ai pas été prise au sérieux mais par respect pour moi j’ai été jusqu’au bout. Depuis 3 ans se sont écoulés et je n’ai pas reparlé à cette personne, refusant de répondre à ses appels… et souvent je me dis que notre relation ne me manque pas ! Car c’était une personne comme tu en décris justement dans ton article, qui ne se sent vivante que dans les drames et le malheur … et malheureusement, ces vampires ont tendance à emmener les autres avec eux dans cette auto-destruction .
    Donc j’ai perdu une personne proche mais je suis ressortie gagnante … en sérénité ^^

    Après, résoudre un conflit n’est pas toujours si facile mais cela mérite de se poser pour se poser les questions que tu nous rappelles si justement.

    Je te souhaite un bon dimanche (je ne sais pas s’il est aussi humide que chez nous … l’automne est là 😉 ) !!

    Bisous

    1. Coucou Nelly,

      Merci de partager ce vécu avec nous. Ce n’est pas évident, mais tu as fait un choix qui te respecte (et de ce fait respecte l’autre même s’il ne le sait pas… encore)

      Et tu as tout compris: gagnante en sérénité! C’est mon avis aussi 🙂
      Vouloir avoir raison, prouver son point, hausser le ton… n’apporte rien.

      Bref, continue de te respecter ♥

      Bisous, bonne fin de semaine 😉

      Ps: ici nous profitons de l’été indien depuis la semaine passée; quelle chance!

  9. Tiens ? Ça me fait penser que j’ai un souper, ce soir, auquel je n’ai pas très envie d’assister…
    Rectification : j’aurais envie d’y assister, mais je n’ai pas envie de faire le (long) trajet…
    Je viens d’apprendre cet après-midi le décès d’une personne qui m’était chère, et j’avoue que j’ai plus envie de me mettre dans mon lit et de n’en plus bouger que de faire des kilomètres pour aller passer deux heures dans un resto avec une parisienne et un américaine…
    Mais, bon, je ferai taire mon manque d’envie et j’irai, parce que ça fait partie de mes attributions…

    1. Si tu n’as pas l’âme à y aller, Eric, pourquoi le faire par obligation?
      Poses-toi la question: qu’est-ce que je veux vraiment? N’essaie pas de te convaincre que tu devrais y aller.
      Vas-y si tu y trouves un réel intérêt (te changer les idées, rencontres intéressantes…) Peut-être ce sera non, peut-être oui… mais ce sera ton choix 🙂

      Depuis que j’ai choisi d’être authentique (au lieu de faire plaisir), je dis non si c’est ce dont j’ai besoin.
      Et le monde s’en porte beaucoup mieux (le mien naturellement, et celui qui m’entoure puisque je reste moi, sereine…)

      Je suis désolée pour cette nouvelle qui t’attriste. Tu la portes dans ton coeur et en cela, elle sera toujours avec toi. Des mots, des mots me diras-tu… Courage!

      1. Hello, dame Héloïse…
        J’y suis finalement allé.
        Un tout petit quart par obligation, et trois gros quarts parce que je me suis dit qu’il valait mieux que je me change les idées… Et puis, je savais que j’allais bien manger en compagnie de deux charmantes personnes… 😉
        C’était le déplacement qui m’emm…quiquinait (ou plutôt, juste le fait de devoir bouger de chez moi), et puis, je me suis rappelé que, finalement, il n’y avait que le premier pas qui serait difficile à faire … et les autres pas ont suivi !
        Merci…
        Et bonne journée…

        1. Bonsoir Eric,
          C’est ce que je me dis lorsqu’il me faut sortir de ma zone de confort: « il n’y a que le premier pas qui est difficile à faire; les autres suivent. »
          Contente que tu aies ainsi passé une bonne soirée en charmante compagnie, et que ça t’est permis de te changer un rien les idées.
          Bon week-end

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