(Version audio 3.44′) Vous vous en doutez, je n’ai jamais aimé suivre les règles. Née vingt ans trop tard ou trop tôt. Ou juste au bon moment pour rejoindre les pionniers d’une nouvelle façon de vivre, de penser, d’être… Vous imaginez que j’ai flashé sur cette couverture de livre. Je l’adore parce qu’elle dit tout. Traduction littérale du titre Penguins Can’t Fly: « Les pingouins ne savent pas voler + 39 autres règles qui n’existent pas ». J’avoue, je n’ai pas encore lu le bouquin. C’est en phase avec un e-book que j’ai dans le pipeline au sujet de l’amusement. Car la vie est censée être FUN, pas de suivre les règles que l’on laisse s’installer insidieusement.
Version audio
La liste est longue
Cachez vos défauts, masquez vos rides, colorez vos cheveux blancs, prêtez attention à ce que les autres pensent de vous…
Je suis curieuse des 39 répertoriées par l’auteur, Jason Kotecki. Sur Amazon, on peut retrouver: détester le lundi, célébrer uniquement lorsque le calendrier vous le dit, ne pas faire de désordre…
J’imagine qu’il y a autant de règles que de cultures. Sans parler de ces règles personnelles que nous nous imposons. Et tout ce que le non suivi de ces règles implique : sentiment d’échec si…, culpabilité si…, honte si…, peur si…, sentiment d’obligation parce que…
Avec comme dénominateur commun : le regard de l’autre => l’acceptation de l’autre => le besoin d’appartenance.
Besoin lié à l’illusion de la polarité et de la séparation. (Méditation suggérée à ce sujet: ici) Pourtant c’est impossible de séparer ce qui EST. Vous êtes, nous sommes, des molécules d’eau formant un océan. Au delà de notre individualité, nous sommes littéralement TOUT CE QUI EST.
L’illusion de la séparation n’en reste pas moins présente. Elle se traduit par la peur d’être rejeté, par l’attachement à l’autre et la peine lorsque cet autre (moi) disparait, par l’envie de faire partie du groupe…
=> On suit des règles parce que tout le monde le fait.
F#CK THIS S?!HT Qui dit qu’un pingouin ne sait pas voler?
Qui dit que vous ne savez pas voler?
Qui dit que vous ne pouvez pas:
vivre votre vie, vos rêves,
et vous amuser « plus qu’il ne faut »,
peindre votre voiture en rose fluo ou vous passer de voiture,
prendre un congé sabbatique juste pour le plaisir,
porter le même vêtement deux jours d’affilée,
travailler 12 heures par jour ou 4
inverser l’ordre de vos couverts,
porter du blanc à un enterrement,
rire seul en public,
dire bonjour aux gens que vous croisez,
bosser un jour « férié »…
Parce que, c’est bien là la question: QUI DIT QUE? Ben, je ne sais pas, tout le monde? ben oui. Et c’est qui « tout le monde », c’est nous, c’est moi, c’est toi. Ah oui. Oui. Est-ce que TOI dit vraiment que toi ne pas pouvoir… ?
C’est bien ce que je me disais! => Arrêtez de suivre les règles, parce qu’elles n’existent pas 😀
Et vous, d’autres règles à partager? ; )
(12 commentaires)
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Ahh ces fameuses règles ! Je suis d’accord avec toi, arrêtons de suivre ces règles, ces non règles en fin de compte …
Rendons-nous libre de faire et surtout d’être !
Merci Héloise pour cet article tout à fait pertinent. Je vais regarder de plus près ces règles que je m’impose et que je suis malgré moi … je suis sûre qu’il y en a un certains nombre encore.
Belle journée, libre !
Des bises <3
Coucou Magaly : )
Oui, des ‘non règles’ plutôt. Et en effet, libre d’être!
C’est clair que nous nous en imposons sans s’en rendre compte. Bon, parfois, ça rend service, mais si ça nous limite…
Passe un très bon weekend! Bises ♥
C’est étrange parce qu’en lisant ton article j’entendais ta voix apaisante en fond sonore. Comme si ces mots sortaient de ta bouche. Et ça sonne d’autant plus juste Héloïse.
Je me suis souvent poser cette question mais en en parlant autour de moi, j’ai vite compris que les gens ne me comprenaient pas. Pour certains les règles sont source de sécurité. Moi, elles me font peur, elles amoindrissent mes libertés et semblent me dire qu’au delà d’une certaine limite, je dois rebrousser chemin.
J’ai conscience que je suis la première à m’imposer ces règles. Mais je sais aussi que j’ai le pouvoir de changer ma manière de penser…
Merci Héloise. Paix et Lumière pour toi et les tiens.
Oh c’est comique ça Marie! J’aime bien faire ces audio, j’ai le sentiment d’être physiquement avec vous 🙂
Je peux imaginer que certaines personnes les trouvent en effet sécurisantes. Comme toi, je me sens limitée et puis je trouve ça bête de devoir respecter des règles qui n’en sont pas, comme des codes vestimentaires, des façons de recevoir… je ne dis pas qu’il faut « manquer de respect » (et encore, c’est subjectif) mais juste d’être soi-même.
J’adore ta conclusion: oui tu peux! et tu le fais déjà!
Merci Marie! Je suis en plein mode « création » et des commentaires comme le tien me donnent chaud au coeur! C’est si gai de se sentir participer au monde et que certains en retirent des bénéfices. Je suis heureuse que tu te trouves dans mon expérience 🙂
Merci aussi pour tes intentions, certains membres de ma famille en ont justement besoin 🙂
Une perfusion d’Amour pour Toi et ton Ange ♥
Bonjour,
C’est vrai pouvoir rire seul en public comme c’est bon bien que cela fasse bizarre pour ceux qui nous regardent.
Cela m’est arrivé deux fois : Une fois dans une grande surface où je tombe sur un livre intitulé :« la stratégie de l’échec » de Dominique Farrugia un livre parodie destiné à permettre à ceux qui réussissent tout d’apprendre enfin comment faire pour échouer tout ce qu’il entreprenne…je me trainais jusqu’au caisse en riant et ensuite j’étais tordu de rire tout seul dans le parking, ce fut une épreuve pour moi qui suis toujours rattaché à un côté conformiste.
Une autre fois dans une grande ville un groupe d’Américains du Sud jouaient merveilleusement bien, tout le monde planait et d’un coup un distributeur venu de nul part arrive pour la promo d’une nouvelle pizzeria…complètement affairé à distribuer ses tracts il profite de l’opportunité d’un attroupement pour déambuler et distribuer….bien sûr les gens prennent distraitement ce tract, d’autres de manière agacé et puis insensiblement il se trouve nez à nez avec le flutiste Inca hyper concentré à « faire du pipo » et sans arrêter la mécanique de son geste lui colle une affichette à portée du nez !
Quand je repense à l’expression de soudaine déconcentration du flutiste du groupe et à l’inconscience perturbatrice du distributeur j’en ris encore, il avait fallu que je m’extraie moi-même de ce groupe pour me traîner plié en deux tout au long du chemin du retour….et….donc….oui cela fait vraiment bizarre de se voir fou soi même dans le regard des autres.
Pourtant déjà Socrate enseignait qu’il fallait pour atteindre la sagesse de se détacher du regard des autres et demandait à ses disciples d’aller tirer en pleine place du marché un poisson mort au bout d’une corde en lieu et place d’un petit animal juste pour avoir à affronter les quolibets des gens.
Je finis à l’instant un livre intéressant aussi sur ce sujet « du souci du qu’en dira-t-on » celui du moine rebelle Lama MARUT qui revisite nombres de visions spirituelles anciennes et contemporaines sur l’énergie à déployer pour vivre heureux , livre qui a l’originalité rarement aperçu d’expliquer la mécanique des lois certaines et /ou aléatoires pour appuyer notre désir d’obtenir des résultats significatifs dans nos vies : exemple info ou intox : cause à effet, loi d’attraction etc.
Salutations,
Philippe
Bonjour Philippe,
J’adore! Merci d’avoir pris un moment pour partager tes aventures « hilares » 🙂
Je peux comprendre ce côté conformiste. Exprimer de la joie, m’amuser, rire… j’ai dû lâcher des trucs (être sage, politesse, faire bien les choses…) pour me le permettre.
Cet été il y avait des trempolines exposés sur le parking du décathlon et j’ai sauté dessus comme un gosse, devant le regard surpris des adultes qui passaient. J’ai aussi fait un tour dans un grand toboggan à la suite d’enfants… Parfois il faut juste oser et puis on se demande « pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt? »
Super cette histoire du poisson en laisse!
Une des stratégies paradoxales que j’ai apprise consistait à faire marcher la personne avec un nez de clown dans la rue.
Ce livre doit être intéressant! Il y a en effet quelques ‘intox’ dans ces lois. Mon ‘mentor’ dit souvent qu’il n’y pas de cause à effet mais juste effet à effet (en 3ème D on observe la cause à effet toutefois) Je ne suis pas une fan de la loi de l’attraction, un peu ‘simplifiée’ par The Secret. Je me retrouve par contre bien dans les enseignements de Catherine Ponder. Mais in fine, il n’y a rien à faire, si ce n’est d’être! Notre vie est le reflet de ce que nous sommes et non de ce que nous voulons.
J’espère que tu vas bien Philippe!
Belle journée!
En prenant de l’âge, je crois que je m’affranchis de plus en plus de ces règles ! Bises ! 😉
S’affranchir! Voilà le mot que je cherchais 😀 Merci!
Bises et un super weekend en liberté!
Quand je sens que certaines personnes ne peuvent pas comprendre mon mode de vie, je dis que je vis de mes rentes et que je passe le temps…:) Sans blague, cela les rassure ! J’en ai conclu que, même à notre époque, mieux vaut être rentier qu’artiste pour être socialement accepté. C’est inversement proportionnel à l’utilité sociale, c’est pas fou ça ? 😉 Mille bisous.
Author
Sérieux Sophia? C’est drôle tout de même! Mais tout ça est en train de changer. Les parents envoient leurs enfants à l’école et les imaginent peut-être encore pompier, médecin, professeur… sans réaliser que les métiers de demain n’existent pas encore! Ou qu’aujourd’hui, un jeune de 18 ans peut faire fortune en exploitant sa passion de dessiner/jouer/… La créativité, c’est ce qui fait la différence! Pour paraphraser Seth Godin : Crée. Connecte. Sois Artiste! ♥ Bises étoilées de mon ciel ‘belge’
Super article ! Quand on comprend que les règles n’existent pas, on est libéré. Mais la société nous titille et nous culpabilise si on ne les suit pas ces règles implicites. C’est donc une lutte permanente contre elle et soi-même. Mais ça fait tellement de bien de s’en affranchir. C’est toute l’idée d’être indépendant et de ne pas suivre le flot. Bises
Author
Merci Nathalie! C’est vrai qu’il y a ce facteur ‘culpabilité’. J’oublie de plus en plus ces petites choses, car je m’en suis débarrassées. Pourtant c’était très présent chez moi auparavant. L’autre jour, je répondais à quelqu’un et la réponse m’est sortie si naturellement que je m’en suis étonnée. Je me suis dit « il y a encore quelques années, jamais tu n’aurais osé dire ça sans te sentir coupable ». Quelle liberté!
Bises ♥