Cultivons Notre Identité A Travers Nos Différences

Vous vous rappelez des « mèmes » dont je parlais ici, ces espèces de virus mentaux  transmetteurs d’idées et de croyances, affectant ainsi l’esprit humain, modifiant sa perception et permettant leur propagation plus avant? Au vu des infos médiatisées récemment, comme les émeutes à Londres où chacun semble s’y être donné à cœur joie, toute classe sociale confondue, l’humain réduit au sauvage; je m’interroge sur la liberté d’être que seule une minorité manifestement vise comme standard de vie…

Besoin d’appartenance

Les mèmes se propagent d’autant plus facilement qu’ils nourrissent aussi notre besoin d’appartenance. Notre perception première du monde qui nous entoure est globale, nous voyons un ensemble avant de remarquer les détails. Dès lors quand quelque chose est différent, il sort automatiquement du lot et c’est sur quoi nous portons notre attention. Or même si nous pouvons apprécier l’originalité, nous aimons l’unité et est perçu comme élément perturbateur tout ce qui vient à casser l’harmonie d’un ensemble uni. C’est pourquoi si un paysage peut être agréable à contempler, un autre nous dérange sans savoir directement pourquoi. La similarité entre les éléments crée donc un ensemble harmonieux.

Partager les mêmes idées, avoir des points en commun, s’identifier à l’autre, tout cela renforce le sentiment d’appartenance. Sans compter que certaines croyances sont tellement ancrées sur plusieurs générations que personne ou presque ne pense même à les remettre en question, elles font partie intégrante de nous comme un gène. Or c’est seulement à force de vouloir évoluer, d’autoréflexion et d’échanges libres entre nous que nous pouvons prendre conscience des croyances fondamentales et surtout de leur impact sur notre perception du monde et donc sur notre vie. Les mèmes rassurent les gens et c’est ce qui rend le changement si difficile voire effrayant; le mot changement déjà est souvent banni du jargon marketing car il rebute plus qu’il n’attire.

La liberté d’être soi

Alors le sentiment d’appartenance oui, la mimétique de l’autre non. Affirmer ses différences, sa personnalité et sa propre vision du monde, n’est peut-être pas évident même si nous savons bien que c’est là que réside notre liberté et notre originalité, cependant je crois qu’il est tout à fait possible d’affirmer qui nous sommes avec nos ressemblances ET nos différences. Nous faisons partie du groupe, nous sommes le groupe et nous sommes en même temps un de ses éléments. Et c’est ce que chaque élément du groupe apporte à l’ensemble qui en crée sa force mais tout en préservant l’individu. Trop de gens cherchent à se fondre dans la masse et de l’identité et différence à l’indifférence il n’y a qu’un pas. Restons ouverts aux idées qui nous sont soumises tout en respectant aussi qui nous sommes.

Alors nous qui sommes si doués pour imiter, copier, comparer… apprenons aussi à être authentique, cultivons nos différences et notre identité 😉

« I’m a demon for some and an angel for others. I’m nor human nor alien, I’m a wonder of nature and I’m nature itself. In the end though, all I know is: I am me » Héloïse

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© Heloise De Smet and Purenrgy.wordpress.com