(Lisez ou écoutez la VERSION AUDIO en bas d’article en 8 minutes 🙂 Avec mes gouts minimalistes, mon approche spirituelle,  mes trips méditatifs, ça peut donner l’impression que je vis d’amour et d’eau fraiche sur mon nuage zen. Croyez-le ou non, mon mur est plein de rêves, il m’arrive de porter des hauts-talons et de manger du gluten saupoudré de lactose non-bio. Comme vous, je vis une expérience physique humaine, qui n’a pas de but si ce n’est d’être expérimentée. Bref, mon partage de pratique du ressenti (« I Feel. Ressentir versus Vouloir ») a soulevé chez certains la question de « Suis-je trop matérialiste? » Mais aussi : « Comment faire de mon rêve/projet/désir une réalité si en même temps je dois me détacher du vouloir ? » De bonnes questions tout ça! Les réponses tout de suite 😉

Trop matérialiste?

Vivre, c’est faire l’expérience de ce que la vie à offrir. => Vous êtes ici pour vivre votre vie comme vous l’entendez. Vous créez votre vie et si vous n’aimez pas ce que vous créez, vous créez à nouveau. Donc, clairement, vous n’êtes pas ‘trop’ matérialiste. Vous vivez dans une dimension matérielle et vous êtes en droit de l’explorer, de l’expérimenter, comme bon vous semble. De toute façon, matériel ou spirituel, c’est du pareil au même. Question de densité, c’est tout.

La nuance, c’est l’attachement.  A partir du moment où votre bonheur dépend de l’objet de votre désir ou d’une autre personne, vous êtes foutu. Foutu, oui. ; ) Je veux dire par là que le bonheur est un état d’être. Et lorsque vous êtes heureux et que tout coule, vous manifestez automatiquement plus d’abondance (de joie, de relations, d’opportunités, de bien-être…) dans votre vie.

Pourquoi « Ressentir Versus Vouloir » ?

Dans le blog « I Feel. Ressentir versus Vouloir », j’ai conclu sur « ne vous attachez pas trop à l’objet de votre désir ». Cela veut-il dire que vous ne devriez pas désirer des choses ? Désirez ce que vous voulez (mais n’ayez besoin de rien !). La raison pour laquelle j’axe sur le ressentir versus vouloir, c’est parce que : ressentir est le moyen le plus direct de créer quelque chose. Tandis que « vouloir » renforce le manque (Je veux plus d’argent = je manque d’argent.)

Vouloir est devenu un automatisme

Je veux plus d’argent.
Je veux ma maison.
Je veux voyager.
Je veux XYZ…

Et qu’est-ce qu’on fait quand on veut ? On y pense. On rêve. On espère. On attend que… C’est ce qu’on appelle des doux rêves ou comme le traduit si bien la langue anglaise : wishful thinking. Des pensées pleines de souhaits. « Oh si j’avais… » Bref, c’est sympa de vouloir XYZ. Mais le but c’est tout de même de passer du rêve à la réalité, non ?

=> Est-ce que vous voulez vouloir plus d’argent OU est-ce que vous voulez avoir plus d’argent ?
J’imagine que vous optez aussi pour la deuxième option 😉

Vouloir crée plus de vouloir. (C’est d’ailleurs pourquoi il est conseillé dans les techniques d’affirmations positives et tout ce qui touche aux lois universelles, comme la loi de l’attraction, de bannir vouloir et de formuler en termes d’être ou d’avoir. Cf. « Quand la pensée positive échoue« ) Ce sur quoi vous portez votre attention persiste ! Et quand vous êtes dans le « je veux », c’est souvent parce que vous êtes dans le « je n’ai pas ».

Du coup vous êtes perplexe quand vous recevez une amende, une facture inattendue… « Je dis que je veux plus d’argent et maintenant ça me tombe dessus » C’est vrai aussi pour autre chose que l’argent ; ) Genre « Haaaaaa j’ai pas le temps ! Je veux plus de temps ! » Tout en stressant à chaque minute qui passe, à chaque feu rouge, à chaque file au magasin… Avez-vous remarqué comme le temps passe plus lentement, lorsque vous êtes dans le flow, détendu, souriant ?

Créez au lieu d’attirer/d’attendre/de vouloir

Donc, au lieu de penser à ce que vous voulez (ou à ce que vous ne voulez, n’avez pas…), ressentez-le physiquement et énergétiquement! Ne vous attachez pas trop aux émotions ni à l’objet de votre désir. Apprenez à le RESSENTIR. Une fois que vous serez dans le ressenti, vous serez si bien dedans que vous serez plus enclin à passer à l’action pour votre objectif (sans cette fois être braqué dessus et sans le sentiment d’obligation qui fait souvent échouer le plan d’actions) et en plus vous serez étonné des synchronicités qui se manifesteront et vous permettront de réaliser ce que vous vouliez.

Je vous garantis que ça va marcher ! Comment je le sais ? Parce que vous le faites déjà chaque jour ! La nuance c’est que bien souvent, vous dirigiez votre attention (et donc votre énergie) en réaction à votre environnement, de façon non-consciente, sur base de programmations/croyances/blocages/peurs qui tournent en arrière-plan. Vous arrivez au parking machin et vous stressez déjà qu’il n’y aura pas de place. Vous râlez sur celui qui vous ‘pique’ ‘votre’ place. Vous bondissez quand machin vous dit que la soupe est froide. Ah mon dieu, pauvre de vous, rien n’est jamais bon, personne ne voit ce que vous faites, blablablabla…

Créer ce n’est pas espérer/penser/s’attendre à…Créer, c’est créer. Et ça commence en vous ! En ressentant déjà ce que vous rêvez de vivre (de la simple journée de détente au voyage de rêve) comme si vous y étiez ! Et qu’est-ce que ça change, Héloïse, c’est toujours dans ma tête et pas devant moi ? Ha ha, mais c’est là l’astuce ! Ce que vous ressentez = de l’énergie en mouvement et ça va stimuler votre envie de bouger, de passer à l’action… Quand vous dirigez votre énergie vers ce que vous voulez de tout votre cœur, vous êtes tellement dans le « Oui, c’est ça ! J’y suis, c’est génial ! » qu’il n’y a plus de place pour autre chose. Alors que lorsque vous revenez sans cesse sur des vieilles histoires, sur ce qui va ‘mal’ en apparence, lorsque vous oscillez entre « quand j’aurai les moyens… » et « si j’avais les moyens… » et « je n’ai pas les moyens », vous ne créez plus consciemment; vous laissez la vie vous arriver comme un jardin à l’abandon.

Créateur ou victime? À choisir… 😉 Cette année 2015 est sous le signe de la création, mais elle n’arrive pas toute seule. Tout commence par un choix. N’ayez crainte de faire le bon ou le mauvais choix. Tous les choix conscients sont ‘bons’. Si vous n’aimez pas ce que vous avez créé, créez à nouveau. C’est vraiment aussi simple que ça! Et ça peut être facile aussi! Pas besoin d’escalader le Mont Everest.

Joyeuses Créations ♥

Écouter l’article en 8.39, c’est possible 🙂