En voilà des idées pour rompre sa solitude et plus…:)

B’jour, Dame Héloïse !
Bon alors, quelles sont les questions ?

Est-ce que je vais facilement vers les autres ?
Généralement, oui…
Moi aussi, je serais du genre à commencer à papoter avec le chef de rayon pendant que ma fille essaie un truc dans la cabine…
Ça s’arrête généralement là.
Sauf si j’accompagne six-sept fois ma fille dans le même magasin en deux-trois semaines, et que chaque fois, j’y rencontre la même personne : dans ce cas, peut-être une relation plus suivie sera-t-elle envisagée.
Mais à part ça, non, je ne refile pas spontanément ma carte de visite aux gens que je rencontre et avec qui je papote pourtant sans problème.
Peut-être parce que j’ai un peu peur, inconsciemment, que ce soit perçu comme un geste commercial, publicitaire (en y réfléchissant, je viens de me dire que je devrais avoir deux cartes de visites, l’une professionnelle avec le détail de ce que je fais, l’autre personnelle avec juste mes coordonnées : merci, Héloïse, ton article vient de me faire prendre conscience d’une chose importante)…

Des conseils pour trouver des amis ?
Pour en « trouver », non. Parce que ça implique d’une certaine manière qu’on en « cherche ».
Or, je me dis qu’en amitié (comme en amour), l’adage « qui cherche trouve » n’est pas trop d’application.
Laisser faire les choses est finalement plus « productif », si j’ose dire, que de chercher activement des amis…
Mais, bon évidemment, si l’on reste chez soi sans bouger, les futurs amis ne viendront pas sonner à la porte pour demander « veux-tu être mon ami », c’est certain, et donc, les conseils que tu donnes ci-dessus (sortir, aller là où il y a du monde, mais sans avoir la cohue, …) sont à appliquer… Quand j’habitais Paris (ville où pourtant les gens sont plutôt « antisociaux », paraît-il), j’étais régulièrement invité à des vernissages d’expos. Sans spécialement « chercher », mais en engageant la conversation avec plein de gens (ou en les laissant engager la conversation avec moi), j’ai réussi à me faire quelques … j’hésite à écrire le mot « amis »… Quelques « connaissances », disons.

Ce qui me fait arriver à ta troisième question : comment ai-je trouvé les miens ?
Et justement, c’est là où je voudrais classer l’amitié de manière « qualitative »…
Avec les « amis » sur Facebook, je me dis qu’on en arrive un peu vite à parler d’amis pour un peu n’importe quelle relation.
Les gens dont je parlais ci-dessus (ceux jadis rencontrés dans des expos parisiennes) ne sont pas à proprement parler des « amis »… Des copains ? M’oui, peut-être, mais sans la complicité intime que ce terme implique pour moi… Des connaissances, alors ? Peut-être plus approprié. Même si quelques-unes de ces connaissances, par exemple, sont déjà venues manger un bout chez moi (et vice versa pour certaines d’entre elles).
Revenons à nos moutons … heuuu … à notre question : comment ai-je rencontré… ?

– Des simples connaissances, et j’en ai « quelques-unes » (un bon nombre, des centaines, si je dois les ajouter sur une liste reprenant un demi-siècle de vie), j’en ai fait un peu n’importe où, depuis une expo, jusqu’à un restaurant en passant par un magasin, un parc où il fait bon se promener, une salle de sports du temps où j’avais le temps de faire du sport, … Le travail, aussi, permet de faire des connaissances, aussi bien dans la clientèle que parmi les collègues/confrères, ou quand on suit des formations, des stages… De même qu’Internet.
Mais ce sont souvent des connaissances éphémères. Un déménagement (et j’ai déménagé une vingtaine de fois dans ma vie), et hop, bon nombre d’entre elles disparaissent… Tiens, en parlant de restaurant : curieusement, je me fais plus vite des relations avec le personnel qu’avec des clients…

– Des copains, ou des amis, ma foi, j’en ai (j’en ai eu) relativement peu. Quelques dizaines tout au plus si l’on additionne ceux que j’ai connus dans toute ma vie. Ce sont au départ de simples connaissances qui, au fil du temps, à force de fréquentation, à force d’échanges, ont obtenu un statut plus « intime », plus « permanent »…
Une permanence quand même toute relative aussi, puisque bon nombre d’entre eux ont été « égarés » au fil de mes déménagements. Même si l’on se revoit de manière épisodique…

– Quant à mes amis intimes, ma foi, je puis les compter sur mes doigts (et je ne suis pas certain de devoir utiliser mes orteils, même pas les deux mains).
Curieusement, toutes des femmes ! Dans la catégories « amis-copains », il y a des hommes et des femmes, mais dans mon réseau « intime », il n’y a que des femmes…
(petite précision entre parenthèses : être intime avec quelqu’un ne veut pas nécessairement dire qu’on se retrouve au lit avec lui ; je parle bien ici d’amies intimes, pas de « maîtresses », la nuance est de taille !)
Alors, il y a…
… deux dames en France, dont j’ai fait la connaissance d’abord via les anciens groupes MSN, puis que j’ai rencontrées dans la vie réelle. Détail amusant : elles portent toutes les deux le même prénom, à une lettre près mais la phonétique est la même. Et nous avons plus ou moins la même « spiritualité » tous les trois…
Et en Belgique, …
… une consœur que j’ai rencontrée il y a plus de vingt ans et qui a suivi à peu près le même parcours que moi, …
… une dame rencontrée en même temps que la précédente, mais qui n’est pas une consœur, …
… et une amie de la précédente, rencontrée peut-être un an ou deux plus tard et présentée par son amie.
Et c’est tout ! Quand je disais que je n’aurais pas besoin de mes deux mains…

Mais maintenant, je vais en avoir besoin (de mes deux mains) : je vais préparer mon dîner…
Belle après-midi !

J’aime ton article car il est si positif! Tu donnes de bons conseils.
Je me suis persuadée que tôt ou tard, je rencontrerai des blogueurs en live. Même si on est loin, rien n’empêche le rapprochement. Cela s’organise quand on le souhaite vraiment.
Je parle facilement à des inconnus dans la rue mais en ce qui concerne l’amitié, c’est plus délicat!
L’amitié exige un état de confiance et les vrais amis deviennent difficiles à trouver.
Je n’ai que des connaissances et j’aspire à être plus intime avec une relation amicale. Je suis en recherche et ton article est revigorant et motivant.
Merci beaucoup Héloïse!
Bises

Chez moi, c’est surtout une question de feeling. Je peux être un mur face à certaines personnes au risque de passer pour une antipathique, et être complètement ouverte pour d’autres. C’est presque épidermique.
Bises

Je n’ai pas de difficulté à engager la conversation mais bien à la maintenir ^^
Pour ce qui est de sortir seule, je n’ose pas trop, mais parfois faut se faire « violence ».
Je recherche justement un moment pour faire de l’aquajogging dans mon coin, peut-être trouverais-je une perle rare dans le club :p