Chacun sa vie. Chacun ses choix. Ni bons ni mauvais, ce sont juste des choix. Des choix de vie. Et s’ils nous appartiennent, ils ne nous définissent pas toujours. Pourtant, nous vivons dans un monde où tout est défini. Nous sommes l’épouse, le mari, la meilleure amie, le collègue, la voisine, le papy, l’étudiant, l’adolescente, l’homme, la femme, l’hétérosexuel, le gay, le propriétaire, l’entrepreneur, l’invalide, le toxicomane, le politicien, le laïque, le hippie, le hipster… Et parce que nous nous identifions aux rôles prédéfinis de ces personnalités, nous adoptons leurs comportements. Et si nous étions libres de notre identité, libres de nos choix ?

Jeux de rôle

Lorsque nous adoptons une identité établie (ex: l’épouse), nous jouons le rôle de cette identité. Nous faisons de notre mieux pour être « la meilleure épouse » ou « l’adulte responsable ». Nous posons des choix qui ne sont peut-être pas ceux que nous aurions posés, si nous nous autorisions à être nous-mêmes.

Il existe autant d’identités que de personnes. Et nous pouvons adopter de multiples identités.
Tantôt, je suis la femme fatale, tantôt la femme d’affaire compétente. Tantôt, je suis l’amie à l’écoute, tantôt l’amie délire. Tantôt, je suis le parent qui éduque, tantôt celui qui réconforte. Mais, en réalité, je ne suis rien de cela et je suis tout à la fois.

Alors, j’évite ces étiquettes, parce qu’elles imposent des règles de conduite. Si je suis (xxx), je dois faire ceci et je ne peux pas faire cela (et si je le fais quand même, toute la tribu me pointe du doigt). Et si soudain, je ne suis plus (l’épouse de…), je crois perdre une partie de moi-même. Or est-ce le cas ? Au contraire, je gagne en liberté. Celle d’être moi.

Quand nous éliminons cette façon de s’identifier, nous devenons nous-mêmes et nous pouvons nous réinventer à souhait !

Libres de notre identité, libres de nos choix  de vie

Cela nous offre la liberté de poser NOS choix de vie. Des choix plus à l’écoute de nos idées et nos valeurs. Des choix aussi que personne ne peut juger, puisqu’ils ne répondent à aucune identité établie.

Car qui es-tu pour me dire que je devrais être propriétaire ; avoir des enfants « à moi » quand le monde est surpeuplé ; avoir une carrière et m’y tenir ; manger du foie-gras parce que c’est bon (même si c’est barbare) ; faire l’amour cinq fois semaine ; décorer MON chez-moi d’objets qui m’encombrent; sortir plus souvent pour « voir des gens »… ? Qui es-tu pour me dire que je suis bizarre parce que je pose des choix différents des tiens ? Qui es-tu pour me dire qui je suis ? Sais-tu seulement qui tu es ?

Vous voyez que cet été, quelque peu émotionnel, a suscité des réflexions que j’avais envie de vous partager.

Libre d’être vous, de poser VOS choix de vie, c’est tout ce que je vous souhaite!

Ps: j’en profite pour vous rappeler La Journée de la Liberté ce 20 septembre 🙂 À célébrer à Votre façon!