Régulièrement, je reçois des magazines, ensuite après lecture, si ma paire de ciseaux n’est pas trop passée par là, je les passe à quelqu’un d’autre. Avec ce beau temps, j’ai pris le temps de les feuilleter… au soleil 😉 Jusque-là, tout allait bien, puis un article sur Bornéo attire mon attention: des coupes illégales de bois (bois d’ameublement) au sein même des parcs nationaux ainsi que des plantations de palmiers (biocarburant, produits d’entretien, cosmétiques, chips, etc.) sont en train de priver les Orangs-outans et autres primates de leur habitat et alimentation ! Bien sûr, me direz-vous, rien de ceci n’est nouveau et il n’y a pas qu’à Bornéo. Très juste ! Toutefois, ce qui m’interpelle ici c’est l’huile de palme (ah bon ?) et in fine à nos valeurs. Quel lien? j’y viens…
Plus qu’une question de santé, une question de survie !
En lisant cet article, je réalise que d’éviter la consommation d’huile de palme n’est plus uniquement une question de santé mais aussi de survie. Celle de tout un écosystème (et in fine, la vôtre) ! Les chips, les crackers, les barres chocolatées sont bourrés d’huile de palme. D’ailleurs pour citer l’article « … un paquet de chips en contient en moyenne 60%. Voilà pourquoi la forêt part en fumée. » Je n’avais pas encore vu l’huile de palme sous cet angle ! Bien sûr, je ne suis pas naïve, la production d’huile de palme est importante pour l’économie du pays mais il faut envisager une économie à long terme or, la destruction de l’écosystème = à termes la fin du pays!
Plus qu’une question de beauté, une question de bon sens !
Un peu bouleversée par le sort des primates de Bornéo, je poursuis ma lecture, tout en me demandant combien d’arbres auront dû se sacrifier pour créer le magazine que je tiens entre mes mains… Et, voilà que je tombe sur l’histoire d’une fleur sacrée de l’Himalaya qu’utilise Chanel dans son soin « Sublimage ». L’article explique qu’en échange des vertus de cette fleur, Chanel soutient une société de médecine traditionnelle sur place, entre-autres dans un cadre de sensibilisation aux plantes médicinales pour en assurer leur accès à la population locale. Alors, je dis bravo ! C’est formidable tout ça: préserver la médecine traditionnelle et protéger les plantes médicinales, je suis en faveur. Mais, je ne peux m’empêcher de poser la question :
Avons-nous vraiment besoin de La fleur rare dont l’arbre pousse à 3000 mètres d’altitude et dont il faut 960 kg pour produire 1kg de l’actif qui rentrera dans la composition du soin final ?
Après on s’étonnera du prix de certains produits… Et ok, j’admets, c’est la fille dont le fruit favori est la mangue qui ose écrire ceci, mais la remise en question n’a jamais tué personne !
êtes-vous prêt à payer prix (le vrai) ?
Alors, ne vous méprenez pas, je ne suis pas l’une de ces anti-consuméristes. Je ne crois pas comme certains que le problème est le matérialisme, l’argent, blablabla… Non, je crois que la solution à nos problèmes sociétaux actuels réside dans notre état d’esprit (et non pas à l’extérieur de nous-même) qui lui a grand besoin d’une profonde transformation.
Il y a des choses que je veux dans ma vie et pour lesquelles je suis prête à payer le prix, mais si l’on prend en considération toute la dimension qui entoure un produit, la conclusion est que son prix est bien plus élevé que celui affiché sur l’étiquette. Un paquet de chips ne coûte pas 2 euro, il me coûte ma santé et la vie d’un écosystème. OK je caricature mais vous saisissez l’idée. Alors, à ce prix-là, je suis prête à mettre un peu plus pour un produit de meilleure qualité et qui ne met pas en danger notre planète (= notre lieu de vie !). La question à se poser lors de certains achats est: êtes-vous prêt à payer le prix? si la réponse est oui et que vous êtes à l’aise avec ça, c’est votre choix, du moment que vous en êtes conscient.
Agir selon ses valeurs
J’en reviens donc à la réflexion qui a m’a poussé à écrire cet article : agir selon ses valeurs. Alors agir selon ses valeurs, son idéal, c’est tout d’abord en prendre conscience. (C’est évident dites-vous ? Énumérez vite maintenant VOS valeurs, et vous verrez que ce n’est si évident !) Ensuite, c’est les mettre en application dans nos décisions, nos actions, la façon dont nous vivons… C’est facile de dire : je suis en faveur de l’écologie, je crois en l’égalité des sexes, je rêve de solidarité, je suis un esprit libre, je crois au respect de l’autre, etc. Mais est-ce que mes valeurs se traduisent dans mes actions ? Si vous n’êtes pas qui vous dites être, arrêtez de vous mentir et assumez votre identité. Si vos actions ne vous plaisent pas et que vous aspirez à d’autres valeurs, admettez-le et faites le pas. Chacun ses valeurs et comme les miennes sont fondées sur le principe de la liberté (la mienne et celle d’autrui), je me fiche de savoir si X est écolo ou Y raciste. Ce qui me dérange, c’est de dire je suis « ceci » quand clairement je ne le suis pas.
Je sais que parfois nous agissons contre nous-mêmes, nous oublions les conséquences de nos actes ou nous ne voulons pas payer le prix requis. Par rapport aux exemples cités plus hauts qui touchent à l’écologie, il y a des gens qui se demanderont pourquoi faire tant d’efforts, quand on sait fort bien que nous ne serons-nous plus là pour en voir les résultats ! C’est vrai mais est-ce que cela devrait nous empêcher d’agir selon nos valeurs ? Si dans le passé certains ne s’étaient pas battus pour protéger nos droits et libertés, serions-nous seulement nés…
Agir selon ses valeurs, c’est savoir se respecter. C’est être en harmonie avec soi-même.
Avez-vous le sentiment que votre vie reflète vos valeurs ?
Faites-vous des efforts pour agir en congruence avec votre idéal ou bien pensez-vous que c’est une perte de temps et d’énergie?
Héloïse
Ps : j’en profite pour vous informer d’une grande rencontre qui aura lieu le 3-6 en Belgique au château du Lac de Genval, organisée par le mouvement mondial des « Créatifs Culturels » ou « Créateurs de culture » (un livre a d’ailleurs été écrit en 2000 à ce sujet The Cultural Creatives: How 50 Million People Are Changing the World). Ils représentent plus de 35% de la population : des hommes et des femmes dont les valeurs les encouragent à vivre autrement. Une sorte de « nouvelle » culture, souvent axée vers le développement durable, l’épanouissement personnel, l’écologie, etc. Ils n’ont pas de parti politique et on les retrouve dans toutes les sphères de la société. Souvent même ils s’ignorent. Par ex les SELS (systèmes d’échanges locaux) rentrent dans cette idée. Dans le monde des affaires, il s’agit plutôt d’entrepreneurs dont les activités sont plus motivées par leur propre épanouissement personnel que le gain financier seul. Alors même si je ne partage pas toutes leurs valeurs, surtout au niveau de la société, j’ai réalisé qu’avec mes idées, j’étais moi aussi une « créatrice » de culture, ou comme j’aime dire, un agent de changement. Et, j’apprécie de savoir que des centaines de personnes en Belgique se rassembleront le 3 juin pour échanger sur le sujet et parce qu’ils veulent vivre selon leurs valeurs, au lieu de s’en laisser imposer d’autres. Car agir selon ses valeurs, c’est aussi être libre ! Donc si la journée vous intéresse, les infos sont ici.
(27 commentaires)
1 ping
Passer au formulaire de commentaire
Je crois que ma vie reflète mes valeurs, mais ça se cultive quotidiennement. Ce n’est certainement pas une perte de temps et d’énergie; le contraire le serait et je suis triste pour toutes les personnes qui n’essaient pas au moins d’atteindre leur idéal, même s’il s’agit d’une quête perpétuelle. En tout cas, je trouve important d’être conscientiser à ce qu’on achète, respecter les autres, notre environnement et donc soi-même. Bises et bon week-end !
Oui, je crois aussi que c’est à cultiver au quotidien.
Ouf, heureuse de savoir que je ne suis pas la seule, lol, je n’en doutais pas un instant, beaucoup sont d’ailleurs bien plus impliqués que moi.
Et comme tu le dis si bien « et donc soi-même » car ça en revient à ça!
Merci du partage Nathalie, bises
Bonjour Héloïse,
Je crois aussi que nous sommes responsables de tout. Avec Ho’oponopono, nous sommes aussi responsables de ce qui se passe à Borneo même si nous ne consommons pas d’huile de palme et nous pouvons nettoyer toutes les mémoires . Ne pas consommer d’huile peut aussi être une contribution, chacun fait ce qui semble juste. Il est déjà important d’en parler.
Hello Miss Hannah,
Bien entendu il y a nos actions et puis nos pensées et à travers celles-ci nous pouvons déjà faire beaucoup : ) Je prenais l’exemple de l’huile de palme de Bornéo mais ce que je vise essentiellement ici c’est notre attitude personnelle face à nos propres valeurs, quelles qu’elles soient d’ailleurs. Personnellement je ne choisis pas de ne pas en consommer, je choisis plutôt de consommer des aliments qui n’auront pas cette incidence sur les fo^rets, par ex agriculture et production à plus petite échelle où l’environnement est respecté : )
Du reste je rejoins l’expression qui dit: as you pray, move your feet 😉
Belle journée à toi ♥
Bonjour Héloïse,
Il est vrai qu’avec la vie à 200 à l’heure que l’on vit aujourd’hui il est plus « aisé » de ne pas se poser de questions sur nos actes et leurs conséquences.
Au final, beaucoup préférent fermer les yeux sur ce qu’ils sont et ne les rouvrent que lorsque la vie les force à le faire de manière brutale bien souvent.
Au quotidien, assumer ce que l’on est, ses valeurs peut être difficile. Quand j’ai lu ton article, j’ai repensé à une anecdote qui m’est arrivée il y a quelques temps: J’étais en cours de cuisine avec des collegues et en plat nous devions cuisiner du veau … Au moment de servir, je décline poliment le veau. Bien sur on me demande pourquoi et je réponds alors froidement car je n’avais pas envie de tourner autour du pot: « Je ne mange pas de bébés ». Là tout le monde pouffe de rires (un peu moqueurs et qq « blagues » du style « alors tu manges pas d’oeufs …car ce sont des bébés »). Peu m’importe j’ai l’habitude. Sauf que le plus triste dans l’histoire et celle ci se répéte à chaque fois c’est leur réponse en choeur: « Ah bah nous on préfére pas y penser » et sur ce ils rigolent pour se donner un peu de contenance ou se déculpabiliser car au fond ils savent combien cette situation est hypocrite !
Et j’avoue que je n’en peux plus d’etre jugée parceque j’agis en fonction de mes convictions, mes valeurs … je tolere que d’autres mangent toutes sortes de viandes (à la condition qu’ils m’assurent que si c’est eux qui devaient tuer la bete ils seraient capables de le faire !). C’est idem quand je vois des gens jeter regulierement de la viande … il ne se rendent même plus compte que derriere il y avait un être vivant .
Je suis donc 100% d’accord avec toi, on peut tout faire si on a bien conscience de ce que chacun de nos actes impliquent et que nous sommes capables de les assumer pleinement. Certains changements sont parfois plus difficiles que d’autres à opérer mais ils finissent par nous faire du bien et nous permettent une chose capitale: Pouvoir se regarder dans la glace tous les matins sans avoir à rougir de ce que nous sommes !
Ton article est donc un bon booster pour continuer en ce sens !!!
Alors merci pour ça et bon dimanche ^_^
PS: en disant que je ne mangeais pas de bébés je résumais (je m’étais adaptée à mon public du jour 🙂 car en réalite, je ne mange pas les animaux que je ne serai pas capable de tuer moi meme si je devais avoir à le faire donc cela englobe pas mal d’animaux et je ne mange que boeuf, porc et poulet. Heureusement il y a aussi le poisson 🙂
Bonsoir Nelly,
C’est vrai, souvent on attend minuit moins 5 ou 1 mètre avant de s’écraser dans le mur. Et puis il y a ceux qui se prennent pour des autruches. La phrase que tu cites « Ah bah nous on préfére pas y penser » c’est tellement classique et si pathétique à la fois! Arrêter de penser ou laisser quelqu’un d’autre penser à notre place = arrêter d’être = arrêter de vivre!!!
Bravo de vivre selon tes valeurs ET de les assumer face aux autres!
J’ai un peu la même philo que toi face à la viande. C’est le type qui a créé Facebook qui parlait de ce « concept » de ne manger que ce qu’il était capable de tuer lui-même non? mon copain m’a expliqué une histoire du genre…
On en mange peu mais trop encore à notre goût.
Il m’est déjà arrivé de faire la réflexion, lors de diners où on me demandait aussi pourquoi je ne mangeais pas certaines viandes, et de dire « et si on mangeait des bébés humains? » Alors, ça choque, je sais, mais c’est la vérité. Selon moi, il n’y a aucune différence et je ne suis d’ailleurs pas fière du tout d’encore manger des protéines animales qu’il s’agisse de viande ou de poisson, un autre être vivant aura dû mourir pour me nourrir. Bref, je limite et j’essaie de ne consommer que ce qui vient d’agriculture locale et familiale. + un maximum de protéines végétales.
Tu as tout compris : ) « on peut tout faire si on a bien conscience de ce que chacun de nos actes impliquent et que nous sommes capables de les assumer pleinement. » En effet, ça ne me dérange pas que x fasse ceci ou cela pour peu qu’il sache exactement ce que ça implique et qu’il l’assume. Après, chacun ses valeurs.
Ta réaction et les autres, ici et sur un autre site féminin, m’encouragent aussi; c’est gai de savoir que nous (ceux qui agissent en pleine conscience) existons 🙂
Merci Nelly!
Thanks to you Héloïse !
Awesome Post
DarkJade-
Thanks James! I am sure you too follow your own values : )
I do… Or at least try to
DarkJade-
😉 thanks!
J’essaie de faire attention à ne pas acheter de produits contenant de l’huile de palme. J’ai vu les ravages que fait cette culture en Malaisie (destruction des forêts, disparition des espèces végétales et animales… et j’en passe)! Au quotidien je m’efforce de vivre en accord avec mes convictions même si je n’y arrive pas toujours. Il y aurait beaucoup à dire également sur l’industrie pharmaceutique et les cochonneries qu’on nous fait avaler soi-disant pour nous soigner… Certains remèdes homéopathiques sont maintenant illégaux en France, on se demande pourquoi puisqu’ils sont soi-disant sans effets ?? Etc etc… C’est vrai qu’on a parfois l’impression de se battre dans le vide mais j’essaie de transmettre ces valeurs à mes enfants… Merci pour ton article !
La bonne nouvelle c’est qu’il existe des cultures respectueuses de environnement : ) D’après Miss Ayo Délé, plus bas, en Afrique de l’Ouest. Sinon au magasin nature/bio, ce qui est vendu est normalement issu de production écologique…
Idem ici, j’essaie au maximum mais j’avoue ne pas toujours y arriver, ce serait hypocrite de dire le contraire.
100% avec toi en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique! Qui par ailleurs est totalement derrière ces mesures « anti produits naturels » en Europe. L’industrie de la maladie (oups, pardon, de la « santé ») a de gros intérêts. Qu’on nous laisse nous soigner comme nous l’entendons et ceux qui veulent (ou qui ont vraiment besoin) des médicaments peuvent poursuivre dans cette voie.
J’aime ta remarque « on se demande pourquoi puisqu’ils sont soi-disant sans effets ? » c’est bien vu 😉 Mais, malheureuse, que ferait-on si tu étais en bonne santé? 😉
Merci pour ton partage, bonne soirée!
C’est un sujet qui fait réfléchir et que tu nous offres avec modestie et respect, merci Héloïse.
Merci aussi pour l’information concernant la rencontre des C.C.
Merci de lire et d’y réfléchir, là est en effet l’objectif; inciter à la réflexion et remise en question 🙂
Concernant l’huile de palme, je crois qu’il ne faut pas l’ostraciser systématiquement.
Il existe des plantations raisonnables et on en trouve également hors d’Asie, en Afrique de l’Ouest par exemples où il arrive qu’elle produite avec un minimum de dégâts.
Tu as tout à fait raison de le préciser, et loin de moi cette intention : ) Je prenais l’exemple de l’huile de palme de Bornéo parce que je lisais un article à ce sujet, mais ce que je vise essentiellement ici c’est notre attitude personnelle face à nos propres valeurs, quelles qu’elles soient d’ailleurs.
Et je te rejoins tout à fait, personnellement je ne choisis pas de « ne pas en consommer » mais plutôt de consommer des aliments qui n’auront pas cette incidence: agriculture et production à plus petite échelle où l’environnement est respecté : ) Je comprends d’ailleurs de mieux en mieux ce vocabulaire de « développement durable ».
C’est pour ça que je parlais de prix. Si je favorise la production d’huile de palme de Bornéo, je paie très cher mon huile de palme, alors que si je paie un peu plus cher un produit issu d’une autre production, in fine, le prix est bien plus bas puisqu’il n’implique pas la disparition d’une forêt 🙂
Je suis contente d’apprendre qu’il y a des plantations en Afrique de l’Ouest respectueuses de l’environnement!
Oh là là… tu lis dans mes pensées…
Pour l’huile de palme, je suis en train de tester des recettes maison de Nutella, une tartinade choco-noisette TRÈS populaire chez nous. Comme j’ai l’habitude de chercher à faire moi-même les aliments transformés qu’on retrouvent en épicerie pour encourager les gens à ne plus les acheter, j’ai remarqué que le Nutella contenait de l’huile de palme. Évidemment, quand on le fait maison, on n’en utilise pas…. Même chose pour les chips! Il existe probablement des centaines de recettes de chips maison sur Internet, il suffit de chercher…
Pour les autres valeurs, ça me fait beaucoup penser au conflit étudiant qui est en cours au Québec. Je suis certaine que tu en as entendu parler… on parle du bien collectif. Beaucoup de gens qui sont contre la grève parlent au moi. Moi, je…, moi, je… moi, je… et ils sont contre parce que ça ne les affectent pas directement! Mais s’ils se demandaient quelles sont leurs valeurs, je suis certaine qu’ils diraient égalité, liberté et respect… et pourtant ils encourage un gouvernement qui ne respecte pas ces valeurs….
On se rejoint alors : )
Le Nutella est populaire ici aussi et en effet pas très sain! C’est une excellente idée de le préparer toi-même, comme ton ketchup, etc. 😉
Sinon tu pourrais utiliser l’huile de palme de production écologique/développement durable. Je n’ai jamais cherché mais ça doit exister. Ou l’huile de noisette, ainsi tu as le bon goût en plus : )
Oui, oui, pour les chips, c’est assez simple en fait: tu pèles une patate avec un éplucheur et tu frits toi-même avec l’huile de ton choix (j’irais pour l’huile de coco ou d’olive, ou un mix des deux) dans une poêle, casserole ou friteuse : )
J’en ai entendu encore parlé l’autre jour, oui.
Souvent quand on ne sent pas directement concerné, on s’en fiche ou dit qu’on ne supporte pas la cause alors que, comme tu le dis, in fine ça nous concerne aussi…
bonne soirée 😉
C’est vrai que souvent les prix que l’on paye ne correspondent pas à leur vraie valeur, malheureusement. Comme les produits Chanel: ils font payer plus cher parce que c’est une marque de luxe, même si la fleur est rare et tout. Si c’était une marque moins prestigieuse, ils feraient payer moins cher, c’est sur.
Des bises à toi
Clara
Coucou Clara,
Aussi dans le sens que le prix final inclus plus que les quelques euro payés à la caisse du magasin (ex: nature, animaux, etc.) mais aussi, en effet, que certains produits coûtent + chers qu’ils ne devraient. C’est vrai que tu paies parfois le nom de la marque, ça en soi, ça ne me dérange pas car l’achète qui veut.
Toutefois, certaines personnes s’étonnent parfois du prix de produits cosmétiques, jugés trop chers, en comparaison avec des marques style Yves Rocher, The Body Shop, Nivéa, … mais bon quand tu analyses l’étiquette, tu comprends aussi : ) sans parler des tests sur les animaux, les labos délocalisés, la qualité des ingrédients, … Pour mes soins de peau, j’utilise une gamme qu’on ne trouve que sur Internet, j’ai une licence avec la société qui est très éthique et qui reverse des fonds pour divers projets humanitaires. Les produits sont naturels et de top qualité. La marque n’est pas connue donc mais une crème de jour c’est une trentaine d’euro (30ml) Pour moi c’est bon marché, pour d’autres c’est cher… tout est relatif 😉
Je prépare aussi des produits moi-même et ça revient moins cher mais ça demande du temps, des compétences et un petit stock de produits de base.
Bises, bonne soirée 🙂
Je repasse par là et j’avais oublié de te dire que moi aussi je découpe (mais sans ciseaux) des morceaux de magasines avec des photos ou des trucs écrits qui me plaisent et dont je veux me souvenir, c’est marrant, on a ce point en commun 🙂
Bonne après midi et à bientôt,
des bises à toi
Clara
LOL toi aussi! Je les classe d’ailleurs depuis peu sinon ça s’empile, j’ai créé une farde cuisine, une voyage et une beauté/bien-être : ) J’avoue ne pas y retourner souvent mais parfois je ressorts un vieux truc intéressant : )
Bises et bon week-end Clara!
Cela me rappelle un sujet évoqué dans envoyé spécial il y a relativement peu de temps (la semaine dernière je pense) : le cuir.
Beaucoup de personnes aiment le cuir, j’en fait d’ailleurs partie, mais le cuir lui, ne m’aime pas : ma peau fait des allergies à chaque fois et c’est justement via ce petit détails qu’il me semble que toute la vérité sur le cuir a été découverte.
En effet, le Bangladesh est un grand producteur de cuir. Hormis le fait que les tanneurs de cuir travaillent un grand nombre d’heures, qu’ils sont peu payés et que ce sont parfois des enfants (c’est déjà pas mal pour enlever le cuir de sa liste d’amis), ce cuir est infecté d’un produit cancérigène : le chrome 6 ! Et c’était juste affreux de voir toutes ces personnes respirer l’air toxique dans ces usines provenant des différents produits servant à traiter le cuir, ou même de savoir que ces produits étaient bourrés de mercure et de voir à ce moment précis où cette révélation nous est faite, des travailleurs, avec les pieds totalement noyés dans ces produits, dans ce mercure qui attaquera peu à peu leur corps et le ravagera de l’intérieur, De les voir couverts de cicatrices, au bord de l’asphyxie, atteints de la tuberculose, vivant dans un environnement totalement dégradé par tous ces produits et déchets de cuir supra toxiques rejetés directement dans le fleuve et puis forcément : des morts !
Et beaucoup de nos chaussures en France sont faites avec ces cuirs. Ces cuirs super bon marché mais aussi cancérigènes qui ont dégradé la santé des milliers de gens et même qui ont en tué (et puis très accessoirement, qui du coup est dangereux pour notre santé à nous aussi).
Franchement, je suis prête à marcher pieds nus. C’est juste aberrant comme situation .
http://www.youtube.com/watch?v=S0ZWk1JI2qQ
Wow! Merci de ce partage, tu m’as appris quelque chose. Ma Maman se plaignait justement d’une paire de sandales achetées en Espagne il y a 2-3 ans et elle me disait que ce cuir avait dû être traité car ça lui donnait une réaction sur la peau. Maintenant je comprends mieux!
Comme tu dis, c’est aberrant, mais le problème vient aussi du fait que si beaucoup se disent en défaveur de ce type de produit et que ce n’est pas bien de faire travailler les gens dans des conditions pareilles, etc.; beaucoup agissent aussi de façon contradictoire en achetant ces mêmes produits parce que le prix convient à leur portefeuille!
C’est comme le discours typique « ouais, les grandes surfaces détruisent les petits commerçants » mais quand le même produit coûte 30% moins cher, ils vont l’acheter en grande surface! Et le pire, c’est qu’ils ne font pas la relation!
C’est un grand changement de mentalité dont notre monde a besoin 😉 Y a de l’espoir, y a de l’espoir…
Bon weekend
Ce fut un réel plaisir, j’espère que beaucoup prendront connaissance de ce sujet.
Ah le « changement », cela semble être notre destinée.
Bonne semaine 🙂
Je l’espère aussi!
Merci, et bonne semaine (une nouvelle!) 😉
[…] à nos valeurs! Tout à l’heure, quelqu’un avait laissé un commentaire sur mon article « Agir selon ses valeurs » (pas ici mais sur un réseau féminin belge dont je fais partie) et elle concluait par […]