Quand la baignoire déborde (+ podcast)

baignoire débordeAujourd’hui, c’est au son de ma voix que vous allez vibrer, puisque je vous ai concocté un super podcast en accompagnement de l’article : ) Vous allez apprendre comment libérer vos émotions (le chainon manquant du lâcher-prise !) et comment ressentir ce que vous voulez pour vous sentir bien ou pour atteindre vos projets/objectifs/rêves. Très utile en cas d’hyperémotivité, de dépression & burnout, de culpabilité, de douleurs chroniques, de manque d’entrain… Mais aussi pour ceux qui en ont assez d’osciller entre « Je vais super bien ! » et « Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je me sens triste. » (Avis aux ladies: ça peut aider pour le PMS).

Joie Versus Peine

Autant certaines émotions vous font du bien comme la joie, la sérénité, l’amour, et l’espoir. Autant d’autres peuvent s’avérer destructrices comme la tristesse, la culpabilité, la haine, et le désespoir. Pourtant, elles ne sont pas si différentes l’une de l’autre. C’est leur intensité qui les distingue. Comparer l’amour et la haine, c’est comme comparer la lumière et l’obscurité ; l’un est l’absence de l’autre. Même un sentiment constructif peut s’avérer destructeur. Comme l’enthousiasme exacerbé de certaines personnes vis-à-vis d’une cause qu’elles défendent. Aussi bonne soit la cause, de la dévotion au fanatisme… il n’y a qu’un pas.
L’émotion ne peut vous faire souffrir que si vous lui en donnez le pouvoir. En soi, une émotion est un cadeau. Si vous y étiez imperméable, vous ne feriez pas l’expérience d’émotions agréables. Imaginez une vie sans joie ni émerveillement. Ne serait-ce pas comme un arc-en-ciel en noir et blanc ?
Je pense pouvoir affirmer que nous avons tous, à un moment ou à un autre, souffert de nos sentiments et émotions, parce que nous avons perdu toute objectivité face à une situation donnée. Et si nous apprenions plutôt à vivre avec, sans les refouler ni s’y attacher ? Car inhiber nos émotions ne fait qu’empirer la situation. Une fois que nous acceptons l’émotion qui se présente, tout en travaillant éventuellement sur ce qui l’a suscitée, nous devenons à même de nous en libérer ou de l’utiliser comme tremplin vers quelque chose de meilleur, plutôt que de la laisser s’enraciner.

Le contrôle, cette illusion

Un jour, mon professeur de pratiques holistiques demande au groupe: « D’après vous, comment garder le plus de sable dans votre main ? Montrez-moi vos mains… » Moi les poings fermés et elle de poursuivre : « En gardant la main ouverte. Si vous fermez la main dans l’espoir de le contenir, le sable s’échappera entre vos doigts. »
La vie, c’est pareil. Plus nous tentons de la retenir, plus elle nous échappe. Embrasser nos émotions, c’est embrasser la vie. Vouloir les contrôler reviendrait à forcer un couvercle sur une casserole d’eau en ébullition ; c’est le débordement assuré. La seule chose sur laquelle vous avez le contrôle, réside en votre façon d’être et d’agir. Comme je dis souvent : il y a ce qui est et ce que vous en faites. Et lorsque vous acceptez ce qui est, plutôt que de lutter contre, vous laissez place au changement.  
Par exemple, si notre colère ou jalousie s’est déclenchée parce que la situation nous renvoie à une image de soi fragile : d’une part admettons-le et d’autre part, utilisons l’énergie dégagée par ce sentiment pour recréer une bonne image de soi. Que ce soit en allant courir trois fois par semaine ou en changeant de coiffure ; tout est bon à partir du moment où nous passons à l’action.

Du contrôle à la contemplation

mighty tree - schriek 2014Le processus suit son cours et vient le moment où nous sommes à même d’observer l’émotion, sans aucun jugement. Nous réalisons qu’elle est ce qu’elle est, tout simplement. Inutile de la soumettre au filtre de la perception. Car ce qui est ne peut être sujet qu’à une chose : la contemplation.
Hier, vous étiez en colère parce que votre train avait vingt minutes de retard. Aujourd’hui, le train est encore en retard, vous êtes irrité, mais vous observez ce sentiment comme un nuage dans le ciel et vous le laissez se dissiper. Demain, si le train était à nouveau retardé, à quoi bon se tracasser ? Qui sait ce qu’il ressortira de la situation ? Peut-être allez-vous avancer dans votre bouquin et lire exactement ce dont vous aviez besoin ? Peut-être qu’un autre voyageur va engager la conversation et que ce sera le début d’une amitié ? TOUTES les énergies vous soutiennent. Même lorsqu’elles semblent se mettre en travers de votre route !

Podcast & Exercices ♫♪♫

Envie de m’entendre raconter mon expérience du non-attachement (par essais et erreurs) et ma métaphore de la baignoire, envie de pratiquer un exercice de respiration avec moi et un exercice de ressenti que j’utilise en coaching ? Cliquez sur PLAY : ) L’audio est aussi téléchargeable en MP3. Durée : 21’.

Enjoy !

Et chez vous les émotions, vous les vivez comment ? Du genre :
Euh, quelles émotions ? / Je refoule. Tout va bien, je vais bien (Passe-moi le sucre) / Je culpabilise et je me pose 1000 questions / Je m’aime & j’assume. Quitte à pleurer, autant y aller ; après tout ça ne dure pas / : )

 

Lien Permanent pour cet article : http://purenrgy.com/emotions-podcast/

32 pings

Passer au formulaire de commentaire

  1. […] « Quand la baignoire déborde (+ podcast) […]

  2. […] et je me suis pris une de ces crampes, mais je me suis mise à respirer lentement, profondément, en acceptant la sensation (sans étiquette) et la douleur fulgurante s’est transformée en une sensation plutôt agréable, […]

  3. […] Ps: Oh et quand vous avez l’impression de vous noyer, tirez le bouchon […]

Les commentaires sont désactivés.