Pour avoir touché le fond de la piscine

float vs drawningAvez-vous déjà touché le fond de la piscine en vous demandant comment vous alliez remonter? Ou… si vous alliez remonter? À 16 ans, le fond de la piscine était devenu mon territoire, ma zone de confort inconfortable. Jusqu’au jour où quelqu’un m’a dit « Tu te complais dans ton malheur, toi! ». Cette baffe (sur le moment) a fait son chemin. Parce que, oui, je me complaisais dans un état d’âme qui me rendait malheureuse, mais qui était familier. Je pensais être encore en vie par peur de mourir, alors qu’en fait, j’avais surtout peur de vivre. Peur de vivre ma vie, de me choisir moi, sans attachement aux histoires du passé (parce que ce ne sont que des histoires). À 16 ans, j’écrivais…

 

Un ange déchu je suis

angeÂmes dispersées et perdues
Me voilà ici
Tombée de si haut
Peu importe le temps
Peu importe les mots
Oublier l’important
Parler, parler
Surtout ne pas ressentir
Un enfant trompé
Qui doit survivre
Vouloir connaître
Regretter
Autant ne pas savoir
Si peu d’amour donné
Comment, pourquoi
Ébranlement
Tant de foi … en l’avenir ?
Quelle idée !
Au lieu de fuir
Non : empêcher, exister
Questions ?
Sans réponses
Illusions ?
Tu t’enfonces.

 

Aujourd’hui, je peux témoigner d’un parcours formidable, que je ne considère pas comme celui du combattant, mais bien une rencontre avec moi-même. Je peux regarder une cicatrice et m’émerveiller de la personne que je suis devenue, en m’autorisant à être tout simplement.

Le statu quo par peur de perdre une part de soi

Il est facile de tolérer un état d’âme/une situation, lorsque c’est la seule chose que nous croyons connaître. Oui, nous voulons être heureux, nous voulons aimer et être aimés, nous voulons être en parfaite santé… mais cela requiert de lâcher quelque chose qui semble faire partie de nous-mêmes et nous nous accrochons à ce que nous connaissons, aussi par peur de perdre cette part de soi.

Aujourd’hui, je peux vous dire que je vous vois vous dans toute votre entièreté. Je suis à même de vous renvoyer l’image de qui vous êtes quand « ça ne va pas » pour vous refléter la version de qui vous êtes vraiment et que vous aspirez à retrouver, sans vraiment vous en rendre compte. Quand je me suis retrouvée, je me suis alors rendue compte à quel point je m’étais manquée à moi-même, mon moi naturellement joyeux/serein/lumineux/aimant. C’est comme retrouver un vieil ami et être revitalisé par toute l’énergie qui animait la relation.

Choisissez-Vous

Comme je dis sur la page coaching « (…) vous rappeler à quel point vous êtes complet, parfait, tel que vous êtes. Et c’est pour cette raison que maintenant vous avez le courage de dire: Stop! Je vis peut-être un truc pénible, un passage à vide… mais ça ne me définit pas! Je choisis maintenant autre chose. Je me choisis MOI, mon bonheur, mon bien-être -que ce soit dans ma carrière, mes relations, mon quotidien… »

Du fond de la piscine

tunnel-light

RainForest Olympic Park

pour y avoir fait un tour, je peux vous dire que le fond et la surface se confondent. Que la lumière n’est pas au bout du tunnel mais ici et partout à la fois, et qu’elle se confond avec l’obscurité parce qu’elles sont de même nature. Et l’une ne prévaut pas sur l’autre parce que tout est expérience.

Parfois je me prends comme exemple en consultation parce que ça fait du bien au client d’entendre d’où je viens, que moi aussi j’ai dû laisser tomber le voile, me mettre à nu, me révéler à moi-même. Je ne suis pas là pour illuminer qui que ce soit, je sers juste de guide et de miroir. Je me souviens de ce que ma psy m’a dit lors de notre dernière séance, alors que je la remerciais, « Je n’ai rien fait »; m’invitant en somme à me remercier moi-même.

Mon bonheur, c’est quand l’autre me dit merci parce qu’il a trouvé sa propre lumière; inspirant d’autres à retrouver la leur. Et mon cœur sourit de cet effet domino qui illumine le monde, une personne la fois.

Qui l’eut cru! De l’adolescente noire, à la carapace brisée, métamorphosée et révélée en cet être d’amour et de lumière, qu’elle est depuis toujours.

=> Où que vous soyez, quel que soit votre état d’âme, en cet instant précis, voyez en vous ce que vous voyez en moi. Parce que vous êtes amour et lumière, et le reste (l’attachement aux histoires) n’est qu’illusion.

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