Vous savez comment parfois en voulant mieux faire, vous faites pire ? Lorsque vous vous rendez à l’évidence que, peut-être, la solution est la cause du problème ou que l’intention de départ n’est pas si bonne que ça… J’ai à nouveau envie de vous parler du pouvoir de l’intention, parce que je remarque qu’il est souvent malintentionné et produit des résultats contraires à ceux attendus. La solution est toute simple et réside dans la question de départ : que voulez-vous intenter ?

Quoi, pourquoi, comment

En coaching, je reviens toujours au quoi, pourquoi, comment.

1. Qu’est-ce que vous voulez ? = la base de l’intention.

2. Pourquoi ? = la clarification du quoi et la motivation pour rester en selle.

3. Comment le manifester ? = les actions à entreprendre.

Si vous êtes clair sur le « quoi », vous éliminez la confusion et le chaos. Par conséquent, les actions à entreprendre coulent de source et les résultats sont positifs. Si vous devez lutter contre le courant pour atteindre votre cible, c’est que votre intention est confuse ou carrément fausse.

Ce que vous voulez Versus Ce que vous ne voulez pas

Si cela peut paraitre évident, la différence est parfois subtile.

Je pense à une personne qui en avait assez d’être la cible d’agressions verbales et maltraitance psychologique. Ce qu’elle voulait, c’est que ça s’arrête et pouvoir quitter son mode « self-défense ». En partant de ce point de vue, elle était  plus dans la réaction que l’action. Elle ré-agissait. Elle r-ajoutait une couche d’une solution illusoire et d’une intention malintentionnée (ou mal-intentée).

Son intention n’aurait-elle pas plus de valeur si elle portait sur son vrai désir ? Le désir d’être forte, d’avoir confiance en elle, d’être respectée, de se respecter, d’être victorieuse et courage – plutôt que de « ne plus être une victime » ?

Nous en étions au stade de nettoyer les blocages énergétiques et croyances limitatives, donc, nous avons simplement reformulé ses intentions. Nous sommes passés du « je libère tout ce qui attire des agressions verbales » à « Je libère et transforme toute situation où je me sens faible ; partout où j’ai peur des autres ; là où je me sens indigne de respect ; là où je manque de respect pour moi-même »

Vous sentez la différence? C’est un tout autre point de vue, qui change la donne!
Et à partir de là, son intention est clarifiée. Elle peut, entre autres, axer son travail personnel sur l’auto-respect plutôt que l’autoprotection.

J’ai illustré ici par un cas de nature plus psychologique, mais vous pouvez appliquer la même réflexion pour n’importe quelle situation. Prenez une situation où ça bloque et posez-vous la question : que voulez-vous vraiment ? Concentrez-vous sur la situation idéale, en visualisant à quoi elle ressemble si tout allait bien. Maintenant, vous savez ce que vous voulez (plutôt que ce que vous ne voulez pas).

La solution, c’est le problème

Pensez aussi à regarder la solution que vous avez apportée jusqu’à présent. La première chose qui m’a accrochée dans le modèle de la thérapie brève, c’est le postulat qui dit que la solution est le problème. Car, en effet, nous avons tendance à répéter la même attitude ; convaincus que si ça ne marche pas, c’est qu’il en faut plus (+ de punitions, + de contrôle parental, + d’efforts, + de dettes, etc.). Et s’il en fallait moins ?

Si vous êtes insomniaque, êtes-vous capable de vous forcer à dormir ? la réponse est évidente et, pourtant, il est naturel/humain d’essayer. Et plus vous essayez, moins vous dormez. Mais est-ce dormir que vous voulez au final ou être en forme à 8h du matin ? Votre focus change ! Au lieu de bloquer, comme un disque cassé, sur l’idée « il faut dormir », vous pensez à être en forme et à passer une journée dynamique. Le type de journée productive et sereine à la fois, qui se termine avec une sensation d’accomplissement et de fatigue saine, comme après avoir fait du sport…

Vous voyez, changement de point de vue, changement d’intention !

Quand l’attraction, la pensée positive, etc., ne marchent pas…

Si vous n’avez pas de résultats positifs avec ces techniques, il y a fort à parier que votre intention de départ est confuse ou erronée. Autrement, ça marche très bien !

À titre d’exemples, privilégiez les reformulations suivantes

• Je veux réussir mon examen  => Je réussis mon examen.

• Je n’ai plus peur => Je suis courageux.

• Je me libère de toutes relations nocives => J’attire des relations respectueuses et bienfaisantes.

Vous avez saisi l’idée 😉

Petite Astuce

Je vous partage aussi une astuce, que j’ai trouvée lorsque j’avais dû mal à croire à ce que j’affirmais. C’est tout simple mais ça fait vraiment la différence…

• Je réussis mon examen avec facilité.

• Je manifeste maintenant des opportunités de travail lucratives.

Vous voyez ce que je fais ? Je mets l’accent sur une deuxième cible et la cible principale devient réelle. Et votre attention est détournée de l’envie de questionner « vais-je vraiment réussir ? » parce qu’il s’agit maintenant de « réussir avec facilité ».

En conclusion, tout est dans l’intention. Si celle-ci est claire et bien intentée, le reste suivra comme souhaité. Génial, oui ?

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