Et si votre migraine vous rendait service ?
Pardon ?! Qu’est-ce que tu me dis là ? Non mais ! On se calme – pas la peine de se donner mal à la tête. En fait la question m’a été posée en 2003 – c’est dire si je m’en souviens bien. Je n’étais pas très réceptive de prime abord, mais après réflexion, je me suis rendue à l’évidence : mes maux de tête me rendaient parfois service ! Je vous explique…
Bien dans sa tête, bien dans son corps
À 22 ans, j’ai commencé à souffrir de migraines ophtalmiques avec troubles de la vue, chute de tension, nausée et mal de tête. Nous avons abordé ici le rôle de l’alimentation dans les migraines. Mais ces migraines-ci avaient plus avoir avec mon bien-être psychologique que mon alimentation.
Toutefois comme celle-ci avait besoin d’un sérieux rééquilibrage, c’est par là que j’ai commencé en apprenant à mieux manger, à boire plus d’eau et à supplémenter mon alimentation. La différence fut flagrante en termes de niveau d’énergie mais les migraines revenaient régulièrement, à un point qu’elles m’empêchaient de travailler et d’avoir une vie sociale ‘normale’.
Et puis, un jour, la question est posée lors d’une conférence, de prendre un problème personnel récurrent et d’identifier ce que ce problème nous apporte et ce qu’il nous fait perdre. Impossible d’échapper à l’exercice, chacun devant travailler avec son voisin de chaise. Et puis tant qu’à faire, qu’est-ce que j’avais à perdre… En fait, c’est ironique parce que j’utilisais cette piste de travail avec mes clients en thérapie, sauf qu’on parlait alors de bénéfices secondaires. Mais vous savez ce qu’on dit du cordonnier…
Je me suis donc posé la question : qu’est-ce que cette migraine m’empêche de faire, mais aussi qu’est-ce qu’elle m’apporte ? Et j’ai ainsi relevé plusieurs points. Dans mon manuscrit Les 7 Clés de la Liberté d’être – que je vous promets de publier cette année! –, j’ai fait un tableau illustrant mes réponses avec à gauche « Ce que je perds » et à droite « Ce que je gagne ».
Je vous copie une ligne :
Occasions de sorties entre amis (le bruit aggravant la migraine) |
L’attention des autres si je ne vais pas bien ou le fait d’être laissée en paix. Pouvoir m’isoler sans blesser les sentiments d’autrui. |
Prendre soin de ses besoins
Finalement, j’en arrivais à la conclusion que la migraine répondait à certains besoins, que manifestement je refusais de voir ou d’adresser consciemment. J’avais besoin de temps pour moi, d’être seule parfois, de me détendre…
En effet, derrière un problème peut se cacher un besoin, et si l’on y répond consciemment, on élimine le problème puisqu’il n’a plus de fonction. Or nous avons tous des besoins qui demandent d’être comblés, comme ceux que j’ai cité et aussi d’appartenance, de sécurité, d’autonomie…
Pourquoi on ne répond pas à nos besoins
Pourquoi est-ce que je m’octroyais pas ces choses (détente…) En ce qui me concerne, j’avais du mal à m’accepter et je recherchais cet amour autour de moi – ce qui bien sûr est impossible, mais l’illusion apporte une satisfaction temporaire. Donc je n’osais pas facilement dire non, j’avais peur de blesser les sentiments d’autrui, je remontais mon estime à dose d’aide aux autres et de travail bien accompli, je me rendais indispensable… => la migraine, c’était une excuse facile pour répondre à mes besoins sans les reconnaitre et sans culpabiliser.
Tout cela remonte naturellement aux croyances limitatives qui ont fait naitre par exemple la peur de l’abandon dans le cadre de certaines circonstances. Une fois que j’ai appris à m’accepter et à m’aimer, la relation à l’autre a pris une autre dimension. Et j’ai pris soin de répondre consciemment à mes besoins.
Faites le test
Je ne dis pas que c’est un travail facile, mais il est simple !
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Identifiez un problème récurrent
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Ce qu’il vous fait perdre et gagner
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Les besoins éventuels qu’il comble indirectement
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Prenez les réponses à ce qu’il vous fait gagner et posez-vous la question : qu’est-ce qui se passerait si je m’octroyais ce bénéfice directement. Et vous saurez pourquoi vous n’y répondez pas consciemment. (Ex : si j’avais osé dire « non » à quelqu’un, je me serais sentie coupable et j’aurais eu peur d’être perçue négativement. => pourquoi cette crainte et culpabilité => croyance liée à peur du rejet et manque d’amour propre)
Ensuite, éliminez les croyances limitatives éventuelles et répondez personnellement et consciemment à vos besoins.
S’il ne s’agit pas de migraines chroniques mais passagères: pensez à voir ce que vous avez mangé ou encore, comme suggéré par Hannah en commentaire des remèdes naturels pour soulager la migraine, s’il y a eu un évènement dans la journée fort en émotions que vous seriez en train d’occulter sous ce mal de tête.
La parole est à vous 😉
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Heloise De Smet
Héloïse. Je suis.
Une créatrice. Un mentor, un coach, une changeuse de vie. Un passeur de lumière, une perfusion d’amour. Un miroir. L’auteure de ce blog.
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[…] Prenez soin de vos besoins parce que si vous comptez sur les autres pour le faire, bonjour les déceptions et frustrations! […]