Lorsque l’autre cesse d’être l’autre

Merci à Jean-Mi, fidèle lecteur pour avoir partagé cet extrait d’un livre de Gilles Farcet en lien avec mon blog. Je ne connais pas cet écrivain mais il résume à merveille l’illusion de la séparation et comment lâcher-prise. Car à moins de vivre à l’écart, nous sommes en continu en relation à l’autre, qui devient un point de référence ou de comparaison. Ce doit être la cause numéro 1 de stress! J’ai remarqué que si soudain une peur ou un malaise surgit en moi, c’est toujours dans un contexte de relation à un autre individu (perçu alors comme une entité séparée). Comme quoi, il m’arrive aussi de devoir me rappeler à moi-même 😉 Voici l’extrait:

Lâcher-prise, c’est abandonner une illusion, celle de la séparation. Ce lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Pierre reste Pierre, Paul demeure Paul. Simplement, la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se sait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expressions de ce qu’elle-même est au plus profond. Par un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît – nul ne peut plus m’être essentiellement étranger – et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être l’étalon, la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se conforme à mes critères. Le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre, de tout autre, qu’il soit autre.

Bien dit Gilles Farcet!

En conclusion, une bonne façon d’augmenter son degré de bien-être/plénitude/zénitude, c’est de comprendre que la relation à soi et à l’autre, c’est la relation au Tout en ce sens que je suis tout ce qui est et nous sommes qui ce qui est. Sous une forme ou une autre… 😉

Quelques références complémentaires à ce sujet : podcast Comment vivre ensemble en paix? et podcast Quand la baignoire déborde  et vidéo illusion de la séparation

Joyeuse & Heureuse Année ! ♥

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