Délivrez-moi du mal
Rassurez-vous (ou devrais-je dire « Désolé » ?), pas de récits SM à l’horizon. Mais plutôt mon témoignage sur la souffrance. Celle qui tue à petit feu tout en vous gardant en vie. (Vous partez déjà ? Je vous croyais plus courageux ! Restez, peut-être que ceci aidera l’un de vos proches, un ado en détresse…) C’est en lisant un article chez Mademoiselle K que j’ai eu envie de vous en parler. Comme elle, j’aimerais faire passer un message à ceux qui se reconnaitront: se libérer de la souffrance, c’est possible ! Il suffit d’y croire. Comment ? En sachant que d’autres y sont parvenus…
La souffrance, une addiction
Dans son article, Mademoiselle K fait le lien entre le sevrage des drogues et la souffrance. Celle-ci peut en effet s’apparenter à une addiction. Je ne l’avais pas vu ainsi, mais quand j’y pense…
Je suis restée éloignée des drogues parce qu’à 13 ans, la seule drogue qui m’intéressait était celle qui me mettrait KO. Je savais que si je tentais l’expérience, je n’en reviendrais pas. Je suis restée éloignée un maximum de l’alcool parce que je n’avais pas de limites. J’ai évité les médicaments parce qu’ils sont pires que certaines drogues. J’avais un grand self-control. Mais c’était sans compter que la souffrance est aussi une drogue. Je l’ai laissée s’installer et m’envahir, au point de ne plus savoir comment vivre sans. Et au point de ne plus vouloir vivre avec.
Une souffrance sans limites
« Celle – la souffrance – qui prend aux tripes et que rien ni personne ne peut apaiser. » écrit Mademoiselle K. C’est bien de celle-là dont je parle. Une souffrance mentale parfois si forte, que l’intérieur du corps est déchiré (et énergétiquement, c’est le cas!). Et pour la taire tout est le bienvenu. Pour certains les drogues de façon générale, pour d’autres la fin ultime, ou encore la mutilation. Personne ne peut comprendre cela sans savoir de quoi il parle. Parfois seule la douleur peut calmer la douleur. Une autre forme de douleur. C’est comme si quelqu’un panique et qu’il se donnait une baffe pour sortir de son état.
J’ai rarement perdu les pédales, mais il y a des cas dramatiques! Il faut faire preuve de compassion et garder l’esprit ouvert, au lieu de les stigmatiser. Parfois il suffit d’un mot, d’un geste, au bon moment, pour redonner espoir à quelqu’un Pensez-y 😉
Transmuter la souffrance
Vous l’avez peut-être lu dans l’avant-propos de mon livre, que j’avais trouvé un exutoire à cette souffrance à travers l’écriture. Ainsi, si vous vivez de tels sentiments, ne les refoulez pas. Acceptez-les et puis surtout exprimez-les pour les libérer. La souffrance peut être un excellent moteur artistique. Transposée en musique, sur la toile ou, comme elle le fut pour moi, à travers l’écriture et le pastel aussi.
Mais si vous essayez de la refouler, elle vous consumera. Je me souviens de ce volcan en moi, que j’essayais de contenir, et qui au début se manifestait à travers des moments de rage. Plus tard en cauchemars et douleurs spasmodiques. Lorsque vous n’écoutez pas votre corps, il tente de se faire entendre à sa façon, jusqu’à ce que vous prêtiez attention.
Oser faire le pas et Laisser aller
Un jour, j’ai pris conscience que j’aimais la vie, mais que j’avais peur de la vivre. J’ai donc dû lâcher cette souffrance qui était devenue une partie de moi.
Comment ? Vient un moment où vous savez que vous êtes capable d’en sortir et qu’il ne tient qu’à vous de faire le choix : vivre ou souffrir/survivre/mourir ? Ce choix prend du temps, parce qu’il y a la peur de l’inconnu : comment vivre sans cette souffrance ?
Et puis vous vous autorisez des petits moments de bonheur, et vous y prenez plaisir que vous l’oubliez l’espace d’un moment. Petit à petit, sa présence devient dérangeante, telle une ombre sur votre coin de lumière. Et un jour, vous la laissez aller. Vous libérez la colère, la peine, la culpabilité… et l’amour/la sérénité peuvent enfin entrer et remplir votre cœur.
Je sais, ça fait new-age, hippie, appelez-ça comme vous voulez. Call me crazy maybe 😉 Mais c’est ce qui se passe. Ni plus, ni moins. Si vous faites le vide, quelque chose d’autre remplira l’espace inoccupé. Attendez-vous à recevoir le meilleur !
Je crois en vous – Croyez en eux
Aujourd’hui, je suis sereine et épanouie. Qui l’aurait cru ? Pas moi. Mais d’autres personnes autour de moi. Alors, si la souffrance fait partie de votre vie, sachez qu’en ce moment, je crois en vous plus que vous ne croyez en vous-même. (et si vous connaissez quelqu’un dans ce cas, proche ou pas, faites-leur sentir que vous croyez en eux en leur donnant l’occasion de s’en rendre compte; ça vaut 1000x plus que des mots) Et je SAIS qu’un jour, elle fera partie du passé et vous ne la regretterez pas, parce qu’elle vous aura permis de devenir la personne que vous êtes/serez, plus épanouie que jamais. Comme je dis souvent : c’est un cheminement en soi ; parfois il faut plonger dans l’obscurité pour trouver la lumière.
La souffrance, c’est une vraie prison, comme une drogue. Vous pouvez voir maintenant pourquoi la liberté est l’une de mes valeurs fondamentale 😉
Un témoignage, une pensée à partager, qui pourrait en aider d’autres ? La parole est à vous plus bas!
Merci ♥
Cet article vous a plu? Soyez généreux, partagez-le : )
Heloise De Smet
Héloïse. Je suis.
Une créatrice. Un mentor, un coach, une changeuse de vie. Un passeur de lumière, une perfusion d’amour. Un miroir. L’auteure de ce blog.
Lien Permanent pour cet article : http://purenrgy.com/la-souffrance/
Les commentaires sont désactivés.
26 pings
Passer au formulaire de commentaire