Eh oui, les vampires sont parmi nous! Sous des dehors d’amis, parfois charmants voire sexy, ils nous pompent notre énergie, tout en se faisant plaindre. Oh les pauvres! Je termine l’édition de mon livre et je remarque à quel point ma partie sur ce que j’ai appelé le « programme environnemental » est bien plus longue que les autres « programmes ». À vrai dire, régulièrement, il est rappelé à mon bon souvenir que certaines personnes ne sont pas heureuses tant qu’elles ne sont pas malheureuses. Elles consacrent toute leur énergie (tout en volant la nôtre tel un vampire!) à être victimes; non pas des autres comme elles semblent le croire mais bien d’elles-mêmes. Par conséquent, elles ne se remettent jamais en question et refusent la plupart des solutions qui pourraient les aider à être véritablement heureuses. La plainte fait partie de leur quotidien, et sans elle, elles sont perdues. Pas évident à supporter lorsque l’on voit un proche souffrir sans savoir comment l’aider…mais alors, que faire?
« You’re not the victim whisperer »
Aussi triste que ceci soit, nous devons accepter que certaines personnes ne veulent pas de notre aide ou de notre amour. Vous pouvez tendre la main, émettre des suggestions, mais à partir du moment où votre intention est mal perçue, rejetée, voire ridiculisée et que vous n’êtes pas traité avec respect: il est temps de casser les ponts et de virer le méchant vampire de votre vie! Comme disait l’autre jour l’un de mes mentors, Randy Gage, vous n’êtes pas celui qui murmure à l’oreille des victimes 😉 Si la victime a une terrible estime d’elle-même, vous ne ferez pas mieux en essayant de l’aider à vos dépens! Une amie sur Facebook a partagé cette phrase ce matin: “Never allow someone to be your priority while allowing yourself to be their option”
Libérez-les, Libérez-vous
Si vous tolérez ces personnes dans votre entourage, elles vont vous tirer vers le bas. Nous avons déjà parlé du vide dans le sens de se libérer d’idées ou d’émotions, et même de faire le vide autour de soi (vêtements usés, ranger le bureau, dons d’objets, etc.), mais le vide consiste aussi à se libérer de ceux qui nous étouffent, nous emprisonnent, nous empêchent d’avancer…
Et si vous êtes votre propre vampire, (Merci MissAyoDélé pour avoir souligné cette possibilité), mais souhaitez vivre à nouveau à la lumière du jour; libérez-vous de ces émotions destructrices en tirant le bouchon de la baignoire une bonne fois pour toute! Vous vous sentirez tellement plus léger 🙂
La peur du changement
Si vous êtes dans une phase de travail personnel, ceci sera encore plus marquant.Quand vous travaillez sur vous-même, que vous évoluez et abandonnez certaines croyances, votre entourage va se sentir déséquilibré ; c’est normal et il faut l’accepter. Il devrait se réjouir de ce type d’évènements, mais le déséquilibre que le changement cause, provoque parfois un mal-être, voire carrément une résistance. Nous vivons mal les changements. Ainsi, soit le système retrouve un nouvel équilibre, soit il éclate. Certaines de vos relations survivront au changement et se renforceront même, tandis que d’autres disparaitront (et tant mieux si c’est nécessaire!).
Cela engendrera un peu d’anxiété au départ, car il n’est pas évident de laisser ceux que vous connaissez derrière vous tout en allant de l’avant, mais si vous voulez vivre votre vie en toute liberté, c’est inévitable. C’est la vie, on avance et on perd des choses en cours de route tout en en gagnant d’autres aussi, et l’un dans l’autre, ça s’équilibre. Je suis passée par là et je sais à quel point ça peut être effrayant. On sabote nos propres stratégies par peur de perdre ce que l’on a, tout en regrettant ce que l’on n’a pas ; la belle affaire ! On s’accroche parfois à des choses douloureuses parce que c’est tout ce qui nous reste, ou du moins c’est ce que l’on croit.
Rassurez-vous, vous ferez de nouvelles rencontres et vous attirerez vers vous des personnes qui seront sur la même longueur d’ondes ou qui challengeront vos pensées de façon constructive 😉
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Waouh Héloïse,
Comme toujours, tu vises si juste !!
Quand j’ai lu le titre de on billet j’ai d’abord pensé que tu nous avais préparé un petit sujet gothique lol
J’ai finalement vite compris où tu voulais en venir et la façon dont tu traites le sujet fait écho en moi à un point que tu n’imagines pas.
Lorsque j’étais malade durant mon adolescence j’ai « grandi » plus vite que les autres, j’avais la sensation de voir des choses que moi seule voyaient pour le moment … ce qui m’a beaucoup éloigné de mes amies du moment jusqu’à m’isoler completement au plus fort de ma maladie. Mais j’avais déjà compris que cela n’avait aucun sens de s’entourer de personnes avec qui nous ne pouvions rien partager. A l’époque, je me dis même que le petit vampire c’était moi, meme si je ne me plaignais pas, je refusais l’aide des autres … peut etre parce que je ne me considérais pas comme « malade ». Bref, ce n’est pas l’objet … mais déjà ce « tri » dans mon entourage s’est fait une premiere fois parce que j’avais changé, je n’étais plus la même.
Puis il y a 3 ans maintenant, j’ai réalisé que malgrè les épreuves de la vie et une trop grande sensibilité face aux situations de tension dans les rapports humains, j’avais réussi à me construire un équilibre dont les fondations devenaient vraiment béton.
Sauf qu’une personne, une seule, réussisait à me faire pleurer soit après nos rencontres soit lors de nos conversations téléphoniques, ramenant toujours tout à sa personne.
Cela était d’autant plus insoutenable qu’il s’agissait d’un de mes parents, les 2 seuls êtres qui pour moi sont sensés nous « porter » jusqu’à ton dernier souffle.
Au lieu de cela c’est moi qui le portait, l’écoutait, le consolait et lorsque je ne le faisais pas j’avais droit à ses reproches (dont l’intensité variait en fonction de son taux d’alcoolémie).
Il a fallu en réalité qu’il « touche » verbalement à une personne qui m’était chere et que la maladie était en train d’emporter pour que je me dise que « trop c’était trop ». Ce jour là, je l’ai sommé trés sechement de ne pas ramener tout à ces problemes, d’essayer de les régler une bonne fois pour toutes et que sans cela j’allais raccrocher. Ce que je fis !
Et depuis ce jour je n’ai plus répondu à ces messages, courriers, j’ai fait le choix définitif de sortir ce vampire de ma vie !
Et le plus fou c’est que ce qui me manque, ce n’est cette pas la personne même mais un parent sur qui me reposer … Tout cela me prouve qu’il ne m’apportait rien … si ce n’est des larmes … que je ne verse plus depuis 🙂
Il est vrai que cela complique les fetes de famille mais je ne demande pas à mes soeurs de comprendre, je leur demande juste de respecter mes choix, tout comme j’accepte de les voir se laisser maltraiter psychologiquement par ce parent … ce choix leur appartient et à ce titre je le respecte !
Tout cela pour dire qu’aussi proches que soient ces vampires, ils n’en demeurent pas moins des personnes nuisibles à notre propre équilibre et qu’il faut trouver la détermination et la force de les sortir de nos Vies mais notre libération n’est qu’à ce prix.
Je connais beaucoup de personnes qui donnent beaucoup (trop à mon sens) de valeurs aux liens du sang et ne peuvent se défaire de vampires lorsqu’il s’agit de parents proches (parent, frere, soeur) sous prétexte que ce sont des membres de leur famille. Personnellement, j’ai vécu des relations bien plus riches et plus fortes avec des personnes qui n’étaient pas du meme sang que moi qu’avec certains membres de ma famille. Ce qui me pousse à n’accorder mon attention qu’aux êtres qui le méritent et ne pas perdre de temps avec ceux qui n’en valent pas la peine … c’est un travail sur soi parfois pas évident mais indispensable pour vivre en harmonie.
Tu vois … je t’avais dis que le sujet avait trouvé un écho en moi … je ne t’avais pas menti 🙂
Voilà maintant que tu es à la fin du message, tu viens de perdre au moins 15 minutes précieuses … ne suis-je pas moi aussi un petit vampire … ton « little vampire of the day » lol
Encore bravo et merci pour ce super billet, c’est si profond et si simple à la fois 🙂
Une douce nuit à toi … Bises <3
Nelly
Merci Nelly pour ton partage. L’expérience personnelle est toujours bénéfique, mais l’expérience et le vécu des autres permettent aussi d’apprendre et d’évoluer. Ainsi, sois rassurée, ce n’est pas une perte de temps. Au contraire, ça m’amène à réfléchir plus loin, ça peut aider d’autres personnes et ça me permet de voir si mon livre répond correctement à ce type de situations ou s’il y a d’autres points de vue à explorer. Bref, tout partage m’insuffle de l’énergie 😉
Tu relèves, comme Miss Ayo Délé ci-dessous, le fait que l’on peut aussi être son propre vampire; on se complait parfois dans son malheur et on se vide de notre propre énergie. J’étais ainsi également, je ne me plaignais pas mais avec mon idée de la réalité, je n’étais pas très positive non plus et je m’enfonçais toute seule lol
Comme tu le dis si justement, on est parfois amené à grandir plus vite, trop vite… au final, je ne regrette rien car je me dis que ça m’a mise des années en avance; j’imagine que c’est ton ressenti aussi.
Bravo pour le choix que tu as posé il y a quelques années, d’autant qu’il n’a pas du être évident parce qu’il y a famille et famille. Le lien avec un parent est encore plus fort. Mais tu as su prendre la bonne décision, par respect pour toi-même (et in fine si tu te respectes toi, tu respectes aussi l’autre, même s’il n’est pas capable à ce stade de s’en rendre compte)
Et en même temps, tu n’imposes pas ton choix aux autres, c’est admirable! Comme tu dis, c’est leur choix de se laisser maltraiter psy, c’est difficile de le voir probablement mais tu ne peux pas forcer quelqu’un à changer s’il n’est pas prêt.
Lors de mes cours de psychothérapie, en ce qui concerne la maltraitance physique et psy, on a étudié une approche stratégique plutôt « choquante » pour la plupart des gens et même des psy. En général, si tu rencontres une femme battue, tu aurais envie de la réconforter et l’inciter à quitter son mari, tu aurais plutôt envie de lui dire qu’elle mérite mieux, etc.. En réalité, ça a l’effet opposé; ce qui explique pourquoi tant de femmes/hommes maltraités retournent chez eux même après avoir déposé plainte. C’est un problème d’estime personnelle (tant pour celui qui est maltraité, que celui qui maltraite d’ailleurs; en fait pour ce dernier le problème est encore pire) et ce n’est pas en leur disant qu’ils valent quelque chose, qu’ils vont y croire. Si quelqu’un accepte de se laisser traiter comme un paillasson, rien ne va lui faire changer d’idée tant qu’il n’en prend pas conscience de lui-même.
Heureusement, qu’en effet, une relation peut être profonde bien au-delà du lien de sang. Je me rappelle avoir eu en consultation une dame pour qui une amie était réellement devenue sa mère adoptive. Je pense d’ailleurs souvent à tous ces enfants sans parents, lorsqu’on me demande pourquoi je n’en veux pas moi-même, qui seraient bien heureux d’avoir un inconnu prendre soin d’eux, même à distance. On me dit alors que ce n’est pas « ton » enfant, et ok je peux sentir la nuance mais tout de même je vois pas en quoi mon amour ne pourrait pas être aussi pur. L’amour est inconditionnel. D’ailleurs quand on coupe les ponts avec quelqu’un, cesse-t-on de l’aimer? Au contraire c’est l’amour qui nous donne la force de faire ce choix.
Mais finalement ne sommes-nous pas tous liés d’une façon ou d’autre… Le sang est une chose, mais d’un point de vue physique, nous sommes de l’énergie en mouvement. Ce qui me rappelle une citation lue l’autre jour:
“Every atom in your body came from a star that exploded. And, the atoms in your left hand probably came from a different star than your right hand. It really is the most poetic thing I know about physics: You are all stardust. You couldn’t
be here if stars hadn’t exploded, because the elements – the carbon, nitrogen, oxygen, iron, all the things that matter for evolution and for life – weren’t created at the beginning of time. They were created in the nuclear furnaces of stars, and the only way for them to get into your body is if those stars were kind enough to explode.” ~ Lawrence M. Krauss
Et comme une amie (que je n’ai jamais rencontrée non plus, mais avec qui le lien est fort) me dit souvent en clin d’œil au film Stardust, « Que font les étoiles? Elles brillent » 🙂
Alors, MERCI Nelly et je te souhaite de briller comme l’étoile que tu es!
Bises
Ps: et je retrouve ici dans quelques jours, en invitée pour partager ta recette de muffins!
Je suis totalement d’accord avec ce que tu dis, surtout sur l’amour qu’on peut porter à un enfant qu’on n’a pas conçu ni porté.
Je ne suis pas totalement sûre d’avoir des enfants (naturels ou adoptés) mais je sais que si je me décide, j’e veux en adopter au moins un.
Ah, je suis contente de savoir que tu partages l’avis : ) étonnamment, c’est plutôt rare, on me regarde bizarrement quand je dis ça 😉
Si tu décidais de ne pas en avoir, pour info, sache qu’il est aussi possible de parrainer un enfant dans son propre pays; lui permettant ainsi de grandir dans sa propre culture (car le décalage n’est parfois pas évident, j’en ai parlé avec des parents adoptifs et un enfant adopté), de pouvoir manger, étudier, et il est possible d’entrer en relation aussi par écrit, visites… jouer un rôle de marraine donc : )
Coucou Héloïse,
Je vois que mon expérience t’inspire et si elle peut servir à d’autres qu’à moi et bien je dis « Tant mieux ».
J’avoue qu’une de tes phrases m’a vraiment interpellée, stoppée net …
« L’amour est inconditionnel. D’ailleurs quand on coupe les ponts avec quelqu’un, cesse-t-on de l’aimer? Au contraire c’est l’amour qui nous donne la force de faire ce choix »
car je ne m’étais jamais posée réellement cette question clairement et pour le coup après une vraie réfléxion, je ne suis pas sure d’avoir une réponse si tranchée et surtout la même à chaque fois dans ce genre de situation. Je m’explique.
Je me suis fâchée sérieusement avec ma mère il y a une dizaine d’années.
[Elle attendait un enfant et m’avait demandé mon avis : garder cet enfant ou non ? Ce à quoi j’ai répondu que le garder serait purement égoïste compte tenu de l’instabilité de son nouveau couple et sa précarité matérielle … personne ne m’a compris à l’époque. Aujourd’hui, ma petite sœur a 11 ans et vit seule avec ma maman dans un HLM … tout ce que j’avais prédis s’est réalisé à mon grand désespoir. Nous avions coupé tout contact durant des mois et je ne pensais pas revenir vers elle car la situation était trop « toxique » pour moi. Finalement je n’ai pas eu le courage de priver cet enfant d’une de ses grandes sœurs et je suis revenue vers elle].
Dans cette situation, j’avoue que je ressentais encore de l’amour pour ma mère, malgré la rupture, comme un lien indestructible donc je dirai que je suis d’accord avec toi.
Sauf qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas avec mon père, je pense que pour ne pas que ma rupture avec lui soit douloureuse, je me suis « vidée » très rapidement de l’amour qui pouvait me rester pour lui.
Le seul sentiment qu’il me reste, je crois, c’est de la pitié, pour ce qu’il est et ce qu’il fait de sa vie … Mais pitié et amour sont 2 sentiments bien différents.
Ce qui m’a donné la force de couper ce lien avec lui ce n’est pas mon amour pour lui mais mon amour propre, celui qui nous dit quand arrêter de nous laisser maltraiter sans raison.
J’avoue en revanche que cette psychologie des femmes battues me dépasse car bien trop éloignée de mon caractère … Enfant, j’ai vu des femmes soumises ou obligées financièrement de rester avec leur mari et cela m’a poussé à toujours être suffisamment indépendante à tout point de vue (psychologique et matériel) pour assurer ma liberté.
Mais effectivement, j’ai déjà vu des femmes maltraitées, porter plainte puis finalement retourner avec celui qui les faisait souffrir … c’est une situation qui me dépasse et que je me suis toujours expliquée par le fait que l’Amour qui existait entre ces 2 personnes était plus fort que tout mais je pense que je me trompe !
Mais que faire pour tenter quand même d’aider ces personnes ?
Se sentir impuissant c’est difficile, en tout cas pour moi qui voudrait tant, voir tout le monde, libre !
Et justement en parlant d’Amour, je te suis à 100% sur l’idée que nous n’avons pas besoin de porter un enfant pour l’aimer de tout son être (même si je souhaite connaitre un jour ce sentiment de sentir 2 cœurs battre en soi 🙂 ). En revanche, je suis plus égoïste que toi car je suis prête à « déraciner » un enfant pour lui apporter cet amour. Mais je suis d’accord que cela entraine des fragilités psy pour l’enfant qu’il faut ensuite colmater afin qu’il puisse trouver sa place et son équilibre.
Quant à cette femme qui te disait avoir fait d’une de ses amies une mere adoptive, je ne peux que la comprendre … j’ai vécu cela avec la grand mère d’Ulrich qui était devenue la grand mere qui m’avait tant manqué enfant, tout comme j’étais devenue la fille et la petite fille qu’elle n’avait jamais eues … le lien était tellement fort et sincère … Nous sommes tous des étoiles mais celle-ci brillait bien plus fort que les autres dans mon Ciel … et continuer de briller au quotidien 🙂
Merci à toi pour ces échanges si inspirants … j’ai hâte d’avoir ton livre pour m’en nourrir et découvrir de nouveaux angles de réflexion qui nous permettent d’avancer plus vite et/ou plus léger.
Donc comme je veux que tu puisses vite finir ce livre, nul besoin de prendre le temps de me répondre 🙂
Je te souhaite une belle soirée Héloïse, et te dis à très vite !!
Biz <3
Merci Nelly pour ton témoignage, je saisis la nuance : )
Je te colle une citation que j’utilise dans mon chapitre sur les relations (aux autres et à soi)
« Le jour où je me suis aimée pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire… Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle… Amour Propre. » Kim McMillen
Je crois que tout dépend ici de ce que l’on met derrière le mot amour, on a pour croyance en général qu’il y a l’amour et l’Amour, mais est-ce réellement le cas… il me semble aussi que si l’amour de l’autre passe par l’amour de soi (le requiert), que l’amour propre implique l’amour de l’autre; parce qu’on ne saurait pas s’aimer soi de façon inconditionnelle tout en définissant notre amour pour autrui avec des conditions.
En Anglais, c’est plus simple, il y a « to like » and « to love » = ça crée une distinction : )
Je suis convaincue que l’on puisse aimer quelqu’un tout en mettant un terme à la relation (physique). ça me fait penser au classique « si tu m’aimais, tu ne me quitterais pas » : ben si, justement, c’est parce que je t’aime (et que je m’aime) que je te quitte 😉 (parce que si je reste avec toi alors que ça me fait souffrir, c’est que je ne m’aime pas. or, si je ne m’aime pas, comment pourrais t’aimer?)
Et comme Eletta, ma Maman, dit plus bas: « le seul cadeau que nous pouvons leur offrir (égoïstement je pense à moi aussi!), c’est de leur dire gentiment au revoir et de les éviter. » en effet car de maintenir la relation vous fait du tort à tous les deux, alors qu’en y mettant fin, l’un se respecte par amour propre et l’autre reçoit l’opportunité d’évoluer en se remettant en question. Si l’un reste avec l’autre par pitié, par culpabilité, par peur, ce n’est en effet pas par amour + ça ne rend service à personne sur le long terme. L’un continue de se laisser abuser et l’autre n’est pas forcé à stopper. Bref c’est le point mort pour les deux.
C’est ainsi que je disais « Au contraire c’est l’amour qui nous donne la force de faire ce choix » = l’amour de soi (d’abord) et celui de l’autre.
Une autre dimension à laquelle je pense quand je tiens ce discours, c’est le fait que l’autre est une sorte d’autre…moi! mais bon, là on rentre dans un autre domaine bien compliqué 😉
Je comprends très bien ton choix posé vis-à-vis de ta demi-sœur. C’est un choix similaire qui m’a amenée à entrer en relation avec mon père, et bien que ce fut dur au début, j’ai appris à pardonner et à comprendre ce que l’on entendait par amour inconditionnel (bien sûr le pardon n’est donc d’aucune utilité en présence d’amour inconditionnel, puisqu’il n’y aurait rien à pardonner, mais bon avant d’y arriver LOL)
Ainsi, tu as gardé de l’amour pour ta mère, et par amour propre tu as rompu le lien avec ton père. Tu t’es libérée de sentiments destructeurs grâce à l’amour propre que tu as développé : ) mais je ne crois pas que l’amour soit un sentiment 😉 mais plutôt un état d’être; et une fois que tu l’as trouvé, tu ne sais pas le diviser avec des conditions.
Les femmes qui se laissent maltraiter ont une faible estime d’elle-même, et elles se « font du bien » en « aidant » quelqu’un qui a une estime de lui-même encore plus basse; qui lui ne comprend pas comment cette femme « l’aime » et reste avec lui. Cela augmente son degré de violence. Bref, travailler l’estime de soi = seule solution!
Si l’enfant peut venir dans le pays, c’est bien aussi : ) mais je voulais dire que la solution du parrainage existe. Je connais des enfants adoptés pour qui tout s’est bien passé; ça dépend aussi des parents…
C’est formidable que tu aies pu trouver ce « substitut » en sa grand-mère, comme tu disais le lien de sang ne fait pas tout! : )
Merci Nelly, mais j’avais envie de te répondre, je vais justement relire tout demain et peut-être vais-je devoir compléter mon paragraphe sur l’amour inconditionnel avec des exemples comme j’ai fait ici; tu vois ça m’aide aussi 🙂 j’ai hâte que tu puisses le lire (très bientôt je te l’enverrai, ensuite tu verras quand tu as le temps) et tu me diras si c’est clair et complet 🙂
Bises, bonne nuit/bon dimanche Nelly! ♥
Coucou Héloïse,
Désolée, le temps m’a manqué pour te répondre avant … mais cette discussion continue de « travailler » seule en moi.
Tout à l’heure, je réalisais justement qu’il y a une chose dont nous n’avions pas parlé et qui pourtant avait une grande importance en ce qui concerne notre relation aux personnes que tu nommes « vampires », il s’agit de notre capacité d’empathie.
J’ai toujours attiré ce genre de personnes car j’ai eu une éducation dans laquelle le respect des autres et la tolérance étaient capital, j’ai donc developpé avec les années une grande empathie. Je portai réellement (physiquement et psychologiquement) le malheur et les peines de ceux qui se confiaient à moi. Et cela était finalement un cercle vicieux je pense.
Puis un jour j’ai décidé qu’il était temps que j’arrete de souffrir pour des personnes qui la plupart du temps ne donnaient plus signe de vie lorsque tout allait bien (et finalement se contrefichaient de savoir si moi j’allais bien) … cela a été trés dur pour moi au début d’aller contre les principes que l’on m’avait inculqué. Mais lorsque j’ai vu que cela me permettait de maintenir mon équilibre, cela m’a encouragé à continuer dans cette voie.
Cela ne m’empeche pas d’être restée une oreille trés attentive et soucieuse des autres mais je me suis « immunisée » donc les problemes des autres … j’écoute, je console, je conseille (si on me le demande) mais je ne porte plus leur fardeau.
Au final, j’ai beaucoup moins de personnes toxiques autour de moi car celles qui ne me consideraient que pour cette qualité, je ne les interesse plus et c’est bien mieux aussi, reste les relations « non interessées » 🙂
Et comme je préfere privilégier la qualité à la quantité … ça me va trés bien !
Tout cela pour dire que ceux qui attirent des vampires sont peut etre des victimes consentantes et qui pour etre libérées doivent le vouloir et s’en donner les moyens ….
Voilà, j’avais envie de te partager cette réflexion … J’espere que tu as réussi à relire et compléter les passages de ton livre sans trop de difficultés … tout en profitant quand meme de ton dimanche !!
Je file sous la douche … car le réveil va être encore bien difficile dans 5h30 :-)… et il va falloir assurer cette nouvelle semaine.
Have a nice week … Bises !!
Nelly
Ps: Merci pour cette citation de Mac Millen, je la trouve vraiment trés trés juste 🙂
ps n°2 :-): Je viens de découvrir que ce que j’appelais empathie était en fait plus ce que certains nomment « contagion émotionnelle » … passionnant !!
Hello Miss,
Très pertinent, je réponds tout en bas sinon le « nid » de commentaires devient illisible.
Biz
Héloïse ton très bon article tombe à point nommé.
J’entame une phase de nettoyage ce matin.
Je crois que je suis d’abord mon propre vampire. J’ai une lourde tendance à m’appesantir sur ce qui ne va pas et les éventuels futurs problèmes qui pourraient survenir donc ça me plombe.
Il est vrai également que je me plains assez souvent (il m’arrive quand même de trouver des motifs de réjouissance) mais je me rends compte que quand je réponds à un « Ça va? » je commence généralement par le négatif.
En plus je me fais fais aussi vampiriser par autrui.
Je m’éloigne vraiment non pas quand l’autre se plaint de ses problèmes mais quand je réalise qu’il ne pense qu’à lui, ne parle que de lui, ne me demande jamais comment je vais, etc., disparaît quand j’ai un problème concret et sérieux (autrement plus grave que « J’ai rien à me mettre » ou « Je ne sais pas ce que j’ai. »).
Comme tu l’as dit, faire le vide m’aidera donc j’y retourne.
A bientôt!
Merci Miss!
Merci aussi pour ta transparence et ton honnêteté vis-à-vis de toi-même: « Je crois que je suis d’abord mon propre vampire. » J’ai d’ailleurs fait un ajout dans le billet à ce sujet, tu as tout à fait raison, on peut être son propre vampire et, bien que j’en sois consciente, je ne l’avais pas vu sous cet angle. J’aime les échanges de ce type car ça nous fait tous avancer, c’est génial!
C’est vrai que sans spécialement se plaindre auprès des autres, on peut se pomper son énergie!
S’en rendre compte, est la 1ère étape et la plus importante d’ailleurs! Beaucoup se plaignent s’en même s’en rendre compte! Bien sûr, ça ne veut pas dire que si tu ne vas vraiment pas bien, que tu ne devrais plus en parler. Refouler ses sentiments n’est pas la solution en soi non plus, si on a besoin de pleurer un bon coup, on pleure; toutefois on ne s’éternise pas des heures non plus, et on n’en rajoute pas en se passant des chansons déprimantes en boucle. Et puis, une fois, le verre vidé, on se soigne à dose d’optimisme 🙂
En effet, on attire ce que l’on dégage… la bonne nouvelle du coup, c’est qu’en positivant, on attire des situations heureuses et des gens qui nous tirent vers le haut 🙂
J’adore les phases de nettoyage : ) Je m’y suis mise aussi le week-end dernier et il y a encore du tri à effectuer 😉 Bonne chance dans le tien!
bises
C’est très vrai, certaines personnes sont toxiques et il est parfois difficile de les éloigner quand elles font partie de la famille proche ! J’essaie de limiter au maximum les contacts avec ces personnes et de ne pas me laisser « avoir » quand les voir est inévitable (fêtes de fin d’année par exemple). Ce sont aussi souvent des gens qui ne sont bien que quand les autres ont des problèmes et qu’ils proposent une aide « négative » dans la mesure où on leur est alors redevable de quelque chose. J’ai mis du temps à comprendre tout ça mais maintenant ça va beaucoup mieux ! Bises, bon week end!
Ah ces fameuses fêtes de fin d’année, classique! J’avoue avoir de la chance de ce côté là, pour certains ce doit être pénible voire un vrai calvaire. Mais bon, je n’entre pas en contact non plus avec ceux qui sont dans la plainte. Je n’ai d’ailleurs jamais eu beaucoup d’amies, je suis une bonne oreille mais j’ose aussi partager mon opinion, et ça ne plait pas toujours lol
En fait c’est logique (pathétique oui, mais logique) ces « gens qui ne sont bien que quand les autres ont des problèmes », parce que s’ils acceptaient ton bonheur, ils devraient accepter leur « échec » et se remettre en question. C’est pour ça d’ailleurs que les proches et les « amis » ne sont pas toujours les meilleures personnes vers qui se diriger lorsque l’on cherche un conseil visant à plus de bonheur. par exemple: « La femme au foyer qui rêve d’une carrière, mais croit en ses excuses, renforcées par celles de son mari qui secrètement a peur de la voir réussir ou craint qu’elle n’aura plus besoin de lui. Le gars entreprenant qui se contente d’un job qu’il déteste parce que « ses potes font la même chose », et comme ses potes disent « qu’est-ce que tu vas aller faire en Australie ? Tu crois franchement que c’est mieux là-bas, et nous alors ? On n’est pas assez bien pour toi ? Allez bois une bière ». Ce n’est pas vraiment un acte réfléchi de leur part, néanmoins le fait est que s’ils soutenaient vos ambitions, ils n’auraient plus d’excuses pour eux-mêmes, étant donné que si vous pouvez le faire, pourquoi pas eux. » (petit extrait de mon manuscrit en cours de révision)
Merci Isabelle, et passe aussi un bon week-end 🙂 bises
Excellent billet une fois de plus qui pointe du doigt une réalité qui peut fortement nous empêcher d’avancer. Il faut en effet se préserver de ces personnes, même si ce n’est pas toujours facile. Les côtoyer le moins possible est sûrement la meilleure option ! Gros bisous et très bon week-end !
Merci : ) En effet minimiser les contacts est la plus simple et efficace des solutions.
Des bises et un bon début de semaines!
Il tombe à pic ton billet…merci Héloïse.
D’expérience, c’est hélas la triste réalité; et pour le peu qu’on veuille bien en prendre conscience, quoique nous puissions faire pour aider ces « Gentils Vampires », nous n’en ferons jamais assez….alors, le seul cadeau que nous pouvons leur offrir (égoïstement je pense à moi aussi!), c’est de leur dire gentiment au revoir et de les éviter. ☺
Merci à toi pour ta phrase si juste: « nous n’en ferons jamais assez….alors, le seul cadeau que nous pouvons leur offrir, c’est de leur dire gentiment au revoir et de les éviter. » ça nous libère mais aussi ça leur donne à eux l’opportunité de changer! 🙂
Non, ouf, pas de ça dans ma vie mais je vois de quel type de personne tu parles, l’horeur !
Bises bises,
Clara
C’est que tu ne les attires pas, tu es forte et positive, ils n’oseraient pas 😉
Bises
hello toi je trouve oarticle hyper bien écrit je suis fan . il est vrai que les vampires le mythe reviens à la mode grace au saga comme twilight a quand une saga sur les loup garou
j aime vraiment bien ce que tu fais
Hey Michaël, merci pour ta visite! Oui, ces vampires-là sont à la mode, mais si tu préfères les loups garou, tu les retrouves dans la série Werewolves où on ne parle pas (encore) de vampires 😉
Tes dernières photos sont super, on voit que tu te professionnalises de plus en plus! Bravo!
Réponse @ Nelly:
Très pertinent et j’ai déjà remarqué ça aussi. J’ai longtemps attiré vers moi des victimes, pas spécialement vampires, mais avec des problèmes, ayant besoin d’aide, etc.. Le fait était que je ne savais pas dire non. Aider l’autre, c’est s’aider soi-même = ça remontait surement ma propre estime personnelle. (lire: http://purenrgy.com/altruisme/)
D’un autre côté, je suis de nature empathique. Si tu connais un peu les centres énergétiques, celui du cœur est bien ouvert chez moi, ce qui aide ce type de personnes et c’est comme si ils le sentaient (certaines personnes savent d’ailleurs le voir) Ceci explique surement pourquoi je suis une bonne thérapeute et qu’on se sent bien en sortant de chez moi. Je pratique peu depuis d’ailleurs, c’est fatiguant Lol. Un jour quelqu’un m’en a fait prendre conscience et m’a appris à me détacher de l’autre (tout en étant à l’écoute même si je voulais), il m’a expliqué comment pratiquer l’empathie plutôt que la compassion (en psycho, on dit sympathie = souffrir avec)
Je te colle un extrait du livre lol (qui doit encore ê complété hihi, pas eu temps hier)
« En général, on se laisse toucher et envahir par les émotions de l’autre : on sympathise, on compatit et on souffre avec lui. Difficile de rester insensible aux états d’âme d’un ami déprimé, cependant lorsque vous sympathisez avec une personne qui se plaint sans cesse de sa situation, non seulement vous comprenez ce qu’elle vit, mais vous le vivez aussi avec elle. Vous ressentez sa peine ou sa colère, or sympathiser n’aide personne – ni vous, ni votre ami. En revanche, l’empathie vous permet d’entendre l’expérience de quelqu’un, sans nécessairement partager son point de vue ou ses émotions. Comprendre ne veut pas dire accepter, ni souffrir, ni subir ; qui sont étrangement synonymes d’ailleurs. Rappelez-vous d’être toujours à l’écoute de vos besoins. Quand un proche souffre, votre présence l’aidera ; pas votre désarroi. Cela ne signifie pas que sa peine ne vous touche pas, mais simplement que vous ne vous y identifiez pas, car si vous le faisiez, vous renforceriez son état de victime au lieu de l’aider à réaliser que sa peine dépend de sa perception de la situation. En effet, ce n’est pas celle-ci qui pose problème mais bien la façon dont il la voit. Lorsque vous ne jugez pas sa situation, vous la voyez purement comme ce qui est. C’est-à-dire la réalité de sa vie à ce moment précis, et c’est cette neutralité, cette paix intérieure, qui fait votre force. (…) »
Bref, depuis je ne les attire plus et si j’aide quelqu’un je suis détachée ce qui rend mieux service à chacun 🙂
Apparemment tu as suivi le même processus toute seule et y est bien arrivée! Bravo! Et ça ne retire rien à ta gentillesse et ta bienveillance!
bisous
Ps: 5h30 de sommeil! et ça a l’air courant chez toi, je ne sais pas, il me faut plus d’heures. Enfin je crois qu’on s’adapte mais Ulrich devrait t’enfermer dans ta chambre le soir sans laptop ni iphone, juste un bouquin ou un film lol (le hic, c’est que toi aussi tu devrais l’enfermer parce qu’il a le même souci lol)
Bonsoir Héloïse,
J’ai cliqué sur ton article car je suis en train de regarder la série
« vampire diaries », je sais que tu es aussi fan de séries…j’ai
toujours aimé les histoires de vampires, sans doute parce qu’ils
sont très décalés par rapport aux humains mais qu’il leur arrive
de vouloir se mélanger à eux sans les « vampiriser ».
Je crois que nous sommes régulièrement notre propre vampire et
nous nous suçons l’énergie à coups de pensées négatives et peurs
anticipatoires de toutes sortes!
Bonjour Hannah,
Ton commentaire m’avait échappé j’avoue.
Oui, je regarde aussi cette série, je n’adore pas celle-ci mais bon j’aime les vampires lol
Tu as tout à fait raison et je remarque que vous êtes plusieurs à l’avoir dit: on est notre propre vampire … le plus dangereux sans doute!
Bises
Héloïse
[…] « Les vampires sont parmi nous! […]
[…] Christian, c’est le type de personne qui, comme dirait un de mes mentors, croit en vous alors que vous ne croyez pas encore en vous-même. Or, si vous voulez aider quelqu’un à grandir, l’un des meilleurs moyens est de lui transférer votre propre croyance en lui-même ou votre confiance en sa capacité à devenir qui il souhaite être. Peut-être voyons-nous en ceux qui nous inspirent une part de nous-mêmes, un être en devenir, parce que quelque part nous savons que nous pouvons être plus que ce que nous sommes. La graine est là, en nous, attendant d’être nourrie pour pouvoir se développer. Ainsi, il est bon de s’entourer de personnes nous inspirant à nous révéler à nous-même. Souvenez-vous que votre cercle d’influence a tendance à déteindre sur vous voire à vous vampiriser […]
[…] s’entourent de gens heureux : ils évitent les vampires en somme […]
[…] par là de vous entourer de personnes qui vous complètent ou vous portent vers le haut, et pas dont l’énergie vous épuise. Mais aussi que chacun est souverain de sa vie. Lorsque vous êtes en relation avec les autres, […]